L'enfant aux cailloux
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couverture
Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s'ennuient tellement - surtout le dimanche - qu'elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins. Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s'installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas.
Mon avis
Sophie Loubière a réussi à me captiver dès les premières lignes de son roman et je n’avais aucune envie de le poser.
De plus, dans l’édition que j’ai lue, la police de caractères était bien lisible et de ce fait la lecture confortable.
De l’enfance maltraitée à la difficulté de vieillir seule avec ses souvenirs (qu’on mélange avec le présent) en passant par le rôle des enseignants, des parents et des voisins… plusieurs sujets sont évoqués.
Ils le sont tous avec délicatesse, finesse et pas mal de réalisme.
L’écriture est à la fois profonde et légère ; profonde par le propos, dur parfois, évoquant des situations douloureuses, légère parce que l’auteur n’essaie pas de nous noyer sous un vocabulaire ostentatoire ou des analyses psychologiques trop lourdes.
Tout cela reste très abordable, agréable à lire bien que le fond reste grave.
Un roman que je conseille et un auteur à suivre !
Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s’ennuient tellement – surtout le dimanche – qu’elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins. Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s’installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas. Les deux enfants ont beau être en parfaite santé, un autre petit garçon apparaît de temps en temps – triste, maigre, visiblement maltraité. Un enfant qui semble l’appeler à l’aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre…
Armée de son courage et de ses certitudes, Elsa n’a plus qu’une obsession : aider ce petit garçon qui n’apparaît ni dans le registre de l’école, ni dans le livret de famille des voisins. Mais que peut-elle contre les services sociaux et la police qui lui affirment que cet enfant n’existe pas ? Et qui est vraiment Elsa Préau ? Une dame âgée qui n’a plus toute sa tête ? Une grand-mère souffrant de solitude comme le croit son fils ? Ou une femme lucide qui saura croire à ce qu’elle voit ?
Un roman qui m’a pris par surprise, une intrigue qui se met lentement en place, un rythme presque hypnotique. Tout d’abord avec l’air de ne pas y toucher, un gros malaise vient s’installer petit à petit et on fini par se laisser totalement submerger. Par l’histoire en premier lieu mais également par le personnage de cette vieille dame. Très difficile à cerner…Femme courage ? Vipère malveillante ? Vieille dame paranoïaque et affabulatrice ? Je ne vous livre pas la réponse, mais les apparences ne sont jamais aussi simples que ce que l’on croit. La preuve en 330 pages que tout n’est jamais ou tout noir ou tout blanc et que la réalité se situe souvent dans toutes les nuances intermédiaires.
Dans ce récit il est très difficile de démêler le vrai du faux mais là n’est pas (je pense) l’intérêt principal de ce roman. C’est surtout un magnifique réquisitoire sur la solitude des personnes âgées, sur l’enfance maltraitée, sur les silences coupables, les secrets et les non-dits qui peuvent détruire une vie.
Une très belle plume, un polar à la psychologie très efficace. Une histoire tour à tour tendre, émouvante, effrayante. Ce qui est étonnant c’est que je ne me suis pas attachée à cette vieille dame, très souvent plus qu’énervante mais au fil du roman j’ai eu envie de la secouer, puis de la croire, de la comprendre et enfin de la protéger. Elle m'a touché mais je n’ai pas réussi à l’aimer (là n’était sans doute pas le but). Tout ceci est d’une très grande richesse émotionnelle, le suspens est présent jusqu’aux dernières pages (et en ce qui me concerne…même au-delà de ces dernières pages). En bref, un roman très bien construit et une histoire qui ne vous lâche pas. Sophie Loubière à obtenu pour ce roman le Prix Lion Noir 2012 au Salon de Neuilly-Plaisance.
Deuxième essai avec cette auteure et deuxième déception. Elsa Préau est une ancienne directrice d’école maternelle à la retraite. Elle a des relations tendues et épisodiques avec son fils Martin. Il est médecin comme son père Gérard, qui a quitté sa mère alors qu’il était enfant pour partir au Canada. Son fils y a aussi vécu et est revenu avec femme et enfant. Elsa a diverses manies, elle s’ennuie et se met à surveiller ses voisins, les Desmoulins, ils ont deux enfants, mais elle en aperçoit un troisième qui semble maltraité et veut le sauver.
Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spolier le récit, ce n’est pas vraiment un polar, même s’il y a une enquête, c’est plutôt un roman noir. Il présente les mêmes défauts que De cendres et de larmes, lu récemment : Il ne se passe pas grand chose durant pratiquement les deux tiers du roman, l’action peine à se mettre en place et il y a beaucoup de longueurs. Quand on arrive enfin au coeur du sujet, j’avais déjà décroché et j’avais juste envie de terminer ce roman qui m’ennuyait. Je pense que je ne lirai plus d’autres livres de Sophie Loubière. C’est une sorte de roman d’ambiance, on finit par se demander qui est vraiment Elsa, si elle vit complètement dans le délire ou quelle est sa perception de la réalité. Dommage qu’il y ait autant de longueurs et qu’on se perde dans les détails de son passé. Dans le dernier tiers, tout s’accélère et finalement la fin est plutôt bâclée, du moins elle aurait pu être plus développée. Il y a un net déséquilibre entre le début très lent, voire gnan-gnan et la fin expédiée.
Les thèmes principaux sont la solitude des personnes âgées, les relations familiales difficiles, la maladie mentale et la maltraitance. Il y a un certain parallèle entre l’enfant aux cailloux et Elsa qui semble aussi délaissée par sa famille qui l’empêche de voir son petit-fils, même si on comprend à la fin qu’il n’en est rien. La thématique de la responsabilité des malades mentaux lors de crimes aurait gagné à être plus développée. Je n’ai pas trouvé les personnages attachants et dans l’ensemble je trouve ce livre plutôt ennuyeux. Comme il ne s’agit pas d’un service de presse, je n’ai pas envie de trop m’étendre sur ce roman, la rencontre magique n’a pas eu lieu, sans compter que j’apprécie peu les personnages qui massacrent des chats et les mettent dans la machine à laver !
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