Tout ce qui est humain

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Résumé éditeur

Comment retrouver un semblant d'ordre et d'humanité dans une réalité brisée par la guerre ? L'autrice ukrainienne Sofia Andrukhovych tente ici de nommer et d'exprimer ce qui n'a pas de nom, ce qui se trouve bien au-delà de la perception humaine : ce dont il est effrayant de parler, ce qui se dérobe. Il s'agit pour l'autrice de rechercher de liens entre des fragments de réalités déchirés par la guerre et la violence, et un désir d'esquisser et d'observer les phénomènes et les réactions de la conscience humaine face à des événements traumatisants, à des changements dramatiques et irréversibles, à des pertes. Dans ce poignant journal intérieur de la première année d'invasion de l'Ukraine par la Russie, on est ainsi confronté à une multitude de rencontres et de personnages, d'histoires et d'expériences humaines, de combinaisons incompréhensibles de drames et de tragédies, de manifestations comiques ou ridicules, d'empathie et de tendresse. Dans ces circonstances a priori inhumaines, tout ce qui est humain se manifeste plus profondément et plus pleinement. Au final, il semble que les choses mêmes qui détruisent les vies établies et la conscience révèlent l'essence de l'être humain - sans défense et faible, mais si assoiffé de vie et de la présence des autres à ses côtés.

Grand format

16,00 €

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Date de parution 11/10/2023
Nombre de pages 176
Poids de l’article 154 gr
ISBN-13 9782227501683
Editeur BAYARD ADULTE
Format 175 x 125 mm
Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Extraits Télérama

TTT - Très Bien "Être humain. Et, bien sûr, ne jamais fermer les yeux : plus on va vers l’Ouest, constate-t-elle lors d’un court séjour à Paris, plus la guerre approche. Car Sofia Andrukhovych est alors hantée par Ira, tuée au premier jour de la guerre, qu’elle avait rencontrée dans la capitale française en 2014. Autrice de textes sur le Donbass, Ira, dont le rêve était d’« ouvrir une petite affaire florale », ne cessait de photographier la ville de ses rêves en en soulignant l’absurdité, sans cesse ramenée aux plaies déchirées, aux gémissements. Peu à peu se dessine une sorte de road movie européen, car « la substance ukrainienne » s’est répandue partout, nourrie de trajectoires personnelles, de rencontres gigognes, notamment dans les bus qui transportent des femmes en exil. Le voyage ne peut s’achever, puisque « prendre la douleur d’autrui et partager avec lui la sienne » ne connaît pas de limite."

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