Il reste la poussière
  • Date de parution 01/02/2017
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 190 gr
  • ISBN-13 9782253086055
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs Huis-clos Argentine

Il reste la poussière

3.88 / 5 (1007 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Patagonie. Dans la steppe balayée par des vents glacés, Rafael est le dernier enfant d’une fratrie de quatre garçons. Depuis toujours, il est martyrisé par ses frères aînés. Leur père a disparu. Leur mère ne dit rien, perpétuellement murée dans un silence hostile. Elle mène ses fils et son élevage de bétail d'une main inflexible, écrasant ses rejetons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien. Dans ce monde qui meurt, où les petites fermes sont remplacées par d'immenses domaines, l'espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l'étau de terreur et de violence qui l'enchaîne à cette famille ? On est ici au pays du grand roman noir pour livrer un véritable western crépusculaire. Lionel Destremau, Le Matricule des anges.Une mécanique implacable sur la cruauté et la rédemption, à l’écriture tout en sécheresse. Baptiste Liger, Lire. Prix Landerneau polar 2016. 

livré en 5 jours

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  • Date de parution 01/02/2017
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 190 gr
  • ISBN-13 9782253086055
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Le pitch

Patagonie, Argentine. Dans la steppe balayée de vents glacés, une mère mène ses 4 fils et son élevage d’une main inflexible, écrasant ses garçons de son indifférence mutique. Une famille que le père a déserté et qui se nourrit de haines, de secrets, de violence. Dans ce monde qui meurt, où les petits élevages sont remplacés par d’immenses domaines, l’espoir semble hors de portée. Et pourtant.


Pourquoi je vous le conseille ?

Pour découvrir un western noir, un « nature writing » à la française, sis en Argentine, qui se lit comme une fable, belle et fébril. Pour les paysages désolés, les pâturages secs, les descriptions tantôt naturalistes tantôt exaltées d’un monde rural à l’agonie. Car les relations familiales impossibles du récit tendent les nerfs au maximum. Pour Rafaël, déterminé, qu’on accompagne pas à pas, le cœur serré, vers son destin.

DÉPAYSEMENT GARANTI. Cette virée en Patagonie, qui ne donne pas vraiment envie d’y faire du tourisme, nous oppose une nature d’une extrême rudesse où les espaces vertigineux arrivent à nous oppresser. Une gageure. La clé pour survivre sur ces terres hostiles, arides ? Il faut tout leur sacrifier. Absolument tout.

DES DESTINS RUDES. L’alcoolisme et la violence familiale sont les seuls exutoires possibles à cette vie dédiée à l’élevage du bétail, à la tonte des brebis, à la survie tout simplement. Les destins s’annoncent funestes, sans espoir. Dans ce monde sans amour, l’avenir apparait d’une brutalité infinie, et l’innocence un état d’esprit à bannir. Il reste la pioussière réussit à créer une atmosphère étouffante à huis clos à partir de ces grands espaces abandonnés de tous. Un tour de force.

RAFAËL, JEUNE HÉROS SOLAIRE. C’est le petit dernier, le bouc émissaire sur qui se concentre toute la violence de la famille. Traqué, battu, malmené, il garde le cap et nourrit l’espoir d’en réchapper.


Je n’avais pas encore lu de roman de Sandrine Collette, mais là, un roman qui se passe en Patagonie, je ne pouvais pas le laisser passer : Il reste la poussière.


Quelque part dans un passé pas vraiment défini, quelque part au milieu de la Patagonie, une ferme. La Mère, les Jumeaux, l’Idiot et le Petit. Des chiens, des chevaux, quelques bovins et des moutons. Et le vent, la sécheresse, les épineux et les cailloux. Le père a disparu, la Mère tient la famille d’une main de fer, tout le monde marine dans un jus de fatigue, de haine et d’absence d’espérance. Tout pourrait durer indéfiniment.

Jusqu’à ce que la Mère joue un de ses jumeaux aux cartes, dans la ville voisine. Et que le Petit parte plusieurs jour à la recherche de chevaux perdus. Alors les équilibres changent, et tout se lézarde.

Etonnant exploit que celui de ce roman qui est un huis-clos se déroulant dans un espace infini. Etonnant de voir des personnages irrémédiablement liés, attachés, dans un lieu où l’on peut partir à perte de vue, sans aucune limite physique. C’est très fort. Etonnant d’arriver à écrire un polar étouffant qui se situe dans un lieu où le vent souffle sans obstacle, où le regard ne butte sur aucun horizon.

Et dans ce lieu paradoxal, Sandrine Collette met en scène un Folcoche atroce, impitoyable, minérale, qui, autre paradoxe, au lieu de lier ses quatre fils contre elle, arrive à les faire se haïr les uns les autres. Une haine rance, qui n’est au repos que lorsque les quatre sont trop fatigués par le travail pour avoir la force de se nuire, et se déchaîne en une violence incontrôlable dès qu’ils en ont l’opportunité et qu’il leur reste un minimum d’énergie.

Heureusement il y a quelques rayons de soleil, qui permettent de respirer : un galop débridé, un travail de gaucho où, miraculeusement, les garçons travaillent ensemble, l’amitié d’un chien ou d’un cheval, le goût d’une viande grillée.

Un roman âpre et fort, qui a fait naître une questions qui n’a cessé de me tarabuster durant toute la lecture, et même après : Pourquoi Sandrine Collette a-t-elle choisi ce lieu (la Patagonie centrale) et cette époque (le début du XX°, à peu près) ?

Si quelqu’un a la réponse … En attendant, si ce n’est déjà fait, précipitez-vous.

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