Heredia
  • Date de parution 10/03/2011
  • Nombre de pages 288
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782864247685
  • Editeur METAILIE
  • Format 1 x 1 mm
Top héros récurrent Ouvrage de référence de l'auteur Romans noirs Chili 20em siècle

Heredia Tome L'obscure mémoire des armes

3.45 / 5 (21 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un roman noir qui vous tient en haleineHeredia est détective privé, il vit à Santiago du Chili avec son chat Simenon, traine dans les bars et les hôtels de cinquième catégorie, fréquente des personnages excentriques et marginaux. Sa clientèle vient du quartier pauvre qu'il habite. Il a 50 ans et n'a pas de clients lorsque son éternel amour fugitif, Griselda, poussée par son amie Virginia, lui demande de s'occuper de l'assassinat de German Reyes, une affaire sans piste ni mobile.Heredia se retrouve vite confronté aux fantômes du passé de la dictature, à la torture et aux tortionnaires, et à des coïncidences troublantes. Heredia communique ses réflexions dans une prose alerte et rapide qui mêle ses souvenirs à l'intrigue, et nous donne à lire un portrait de la ville, une image du passage du temps et des tours que nous joue la vie.Un beau roman noir nostalgique et sans concession sur une période noire du Chili.Un romancier en pleine possession de son talent pour le plus grand plaisir des lecteurs.Ramón Díaz-Eterovic est né en 1956 à Punta Arenas. Il est l'auteur de nombreux romans mettant en scène le personnage de Heredia, dont Les Sept Fils de Simenon, La Mort se lève tôt (prix du Conseil national du Chili), Les Yeux du cour, et La Couleur de la peau. Il est publié en Italie, Allemagne, Portugal, Espagne et Grèce.

Rupture éditeur

  • Date de parution 10/03/2011
  • Nombre de pages 288
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782864247685
  • Editeur METAILIE
  • Format 1 x 1 mm

l’avis des lecteurs

J’aime beaucoup Heredia et son chat Simenon, les personnages du chilien Ramon Diaz Eterovic. Ils font partie de la grande famille des enquêteurs hispanos, au côté de Mario Conde, Mendez, Hector Belascoaran Shayne, et bien entendu leur papa à tous, Pepe Carvalho. Il reviennent dans L’obscure mémoire des armes.

Les affaires ne vont pas fort pour Heredia, le privé mélancolique de Santiago du Chili. C’est pourquoi il n’est pas mécontent d’enquêter sur la mort de German Reyes, abattu à la sortie de son travail par deux malfrats. La police a très rapidement conclut à un vol ayant mal tourné, mais la sœur du défunt est certaine que son frère n’est pas mort par hasard.

Très vite deux pistes se présentent à Heredia : Il s’aperçoit qu’il se passent de drôles de choses autour du magasin où travaillait German. Mais surtout, il s’avère que celui-ci, qui avait subi la torture dans les centres policiers de Pinochet, faisait partie d’une association visant à retrouver les tortionnaires ayant échappé à la justice. Les fantômes de la dictatures sont toujours là, et ils sont toujours dangereux.

Un roman dans la lignée de la série. Déconseillé à ceux qui veulent de l’action à tout prix, de la castagne et des retournements de situation à toutes les pages. Parfait pour ceux qui ont envie de déambuler dans Santiago avec Heredia au rythme des vers de ses poètes préférés, de ses arrêts dans les bars et les restaurants, et de ses discussions avec ses quelques amis fidèles.

Ce qui n’empêche pas Diaz Eterovic de faire avancer son intrigue et, au fil des pages, de faire remonter du passé les horreurs de la dictature.

« Même si les cérémonies publiques et les déclarations convenues essayaient d’enterrer le passé, celui-ci continuait à se glisser par les fissures d’une société habituée aux apparences, aux décors trompeurs et aux compromis en coulisse. Le passé était une blessure qui n’avait jamais été complètement désinfectée et laissait échapper sa pestilence à la moindre inadvertance. »

Heredia fait partie de ces personnages latino-américains qui ne lâchent jamais, prennent des coups, se sentent de plus en plus en marge du monde, mais n’acceptent pas pour autant de renier leurs convictions, leurs valeurs, celles pour lesquelles tant de leurs camarades de jeunesse sont morts.

Et puis, il parle avec son chat et avec un « Scribouilleur » qui s’inspire de ses enquêtes pour ses romans policiers. Boit un verre plus souvent qu’à son tour. Lit les poètes, Simenon, Wilkie Collins, Carver, Soriano ou Dick, va voir La soif du mal et écoute des tangos et Ben Webster … Comment ne pas l’aimer ?

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