
La septième Lune
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l’avis des lecteurs
Quatrième tome de cette série que j’ai retrouvée avec grand plaisir, même s’il est un cran au dessous des précédents. Teresa, une étudiante en médecine modèle disparaît dans un village proche de Pavie alors que Vito Strega fête avec son équipe la création du SIS en Sardaigne, une unité nationale chargée des tueurs en série. Leur week end est interrompu par un appel de l’inspectrice Clara Pontecorvo, on a retrouvé le corps de Teresa dans une réserve naturelle de Lombardie dans une mise en scène qui rappelle beaucoup le meurtre de Dolores Murgia (l’île des âmes). Comme les anciens meurtres de Sardaigne n’ont jamais été élucidé, l’équipe de Vito se rend à Pavie comme consultants. Il n’y a pas les mêmes traditions en Lombardie et Vito pense rapidement que c’est son équipe qui est visée. La famille de la victime est peu collaborante, le chef des carabiniers s’en mêle et la victime n’était pas la jeune fille sans histoire que l’on croyait.
Il faut avoir lu L’ile des âmes pour bien comprendre les enjeux de ce roman, et si possible les trois précédents. Les chapitres sont courts et les rebondissements s’enchaînent. La fin est magistrale et je n’ai rien vu venir. Par contre il y a certaines longueurs qui m’ont fait moins apprécier ce dernier opus. Les premières pages traitent du week end de l’équipe de Vito, ce passage traîne en longueur, on a déjà compris que Mara est amoureuse de son chef, qui est plutôt attiré par Eva, mais ne veut pas le montrer pour ne pas attiser le jalousie de la première. L’auteur joue sur les similitudes et les différences avec les autres meurtres rituels, mais une fois de plus, les religions antiques n’ont pas grand chose à voir avec les maux de l’Italie contemporaine.
On trouve des thèmes intéressants comme la guerre des polices, la dépendance aux réseaux sociaux, la mafia, la télé poubelle, la drogue, l’immigration clandestine et son exploitation, bref rien à voir avec les rites préhistoriques. Eva et Vito sont mes personnages préférés, ils ont un grand potentiel. Bepi et Mara sont trop caricaturaux comme certains échanges entre eux. On dirait par moment que le plaisir des vannes est leur priorité sans considération pour la gravité de la situation.
L’auteur a su tirer parti du paysage, qu’il utilise brillamment. Après la Sardaigne ensoleillée, la Lombardie dans le brouillard, la pluie et la neige. La nature tient une place importante dans l’intrigue. Une fois de plus, je n’ai pas apprécié les nombreux proverbes et répliques en dialecte, qui sont finalement du remplissage, couleur locale. Il y a la traduction en caractères microscopiques à la fin de chaque chapitre, mais on peut les sauter sans problème pour suivre le déroulement de l’intrigue. Il y en a trop, le traducteur aurait pu se donner la peine de les traduire, vu que c’est de toute façon en italique, ça aurait amélioré le texte. Je pense que les dialectes sont intéressants en VO, mais pour les lecteurs étrangers, ça n’apporte rien et ça ralentit la lecture.
J’ai vu que l’auteur a commencé une nouvelle série, que je compte acquérir prochainement, je suis curieuse de voir si le SIS connaîtra de nouvelles aventures. Comme les meurtres rituels de Sardaigne ne sont toujours pas élucidés et que les lecteurs connaissent le véritable assassin, peut-être assistera-t’on à sa découverte.
Un roman très agréable et réussi malgré quelques bémols. En tout cas le final est du tout grand art.
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