Haut-Royaume Tome 1 Le Chevalier
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couv’ :
Un homme, un royaume, un destin. Il avait nom Lorn Askariàn. Certains disent que le malheur arriva par lui et d’autres qu’il fut celui par qui tout fut sauvé. Dans ses veines coulait le sang noir des héros condamnés. Le Haut-Royaume connaît sa période la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn de ses geôles et le nomme Chevalier du Trône d’Onyx, chargé de protéger l’autorité royale. Héros valeureux et juste, Lorn est une figure d’espoir pour le peuple, mais il poursuit également un but secret : retrouver ceux qui l’ont maintenu en captivité, les uns après les autres… et leur faire sentir le goût de la vengeance.
Mon avis :
Ce livre a été découvert en compagnie de la jolie Caro chérie, notre premier Pevel en vue des fameuses Imaginales ce mois-ci :
On commence le récit avec un prince Alan en pleine overdose de Kesh et un Lorn où tout lui sourit. On fait ensuite un saut de 3 ans avec un Lorn qui est sorti d’un cachot de Dalroth à la demande du roi car il a un destin, celui de sauver le Haut-Royaume (on apprendra ça assez rapidement). D’un côté on a le Haut-Roi retiré dans une citadelle, possiblement en train de mourir petit à petit et de l’autre, on a une reine pétrie d’ambition et qui, pour remplir les caisses vides du Royaume, vend une place forte, Angborn, gagnée de haute lutte à l’époque contre l’ennemi. L’Yrgaard, ennemi de toujours, peuple d’hommes-dragons (cool) accepte de jouer de diplomatie face à cette reine stupide.
Le personnage de Lorn est profondément changé en sortant de Dalroth où il a purgé une peine de 3 ans pour trahison, tout laisse à penser qu’il y a eu un complot pour obtenir cette condamnation mais on comprendra plus tard que c’est plus complexe que ça. Il est porteur de l’Obscure, une magie ténébreuse qui prend parfois possession de lui pour le sauvegarder mais pas sans conséquence. Il est très en colère, promu Premier Chevalier par le Haut-Roi, il investit la Tour Noire près du palais royal et s’entoure d’une troupe hétéroclite de vieux soldats et mercenaires prêts à redorer le blason de Haut-Royaume. Extrêmement froid et pragmatique, Lorn aura de bons côtés mais sera également prêt à sacrifier les autres pour parvenir à ses fins.
Daril est le personnage touchant de l’histoire, il sera l’écuyer de Lorn, très maladroit on ne l’imagine pas avec une arme dans les mains sans risquer la crise cardiaque ^^, sa psychologie est tout de même plus fine qu’on pourrait le penser au premier abord et il sait se rendre utile. Le chat est indispensable à Lorn et se trouve être un personnage discret qui a choisi son maître, ou plutôt compagnon de vie, on l’aime de suite. Alan est le prince préféré du peuple, beau et solaire, dont sa mère espère l’accession au trône plus tard mais il finit par confier la charge trop lourde que cette perspective fait peser sur ses épaules à Lorn, son meilleur ami, et la raison de son addiction à la drogue et à l’alcool. Egoïste mais à l’amitié indéfectible, il fait ce qu’il peut pour essayer de ressouder l’amitié qu’il y avait avant l’épisode de Dalroth entre lui et le Premier chevalier mais ce ne sera pas chose aisée.
J’ai énormément apprécié trouver des hommes dragons et autres lézards de guerre en plus des Wyvernes, cela me change agréablement par rapport aux créatures classiques de la fantasy (pour ce que j’en ai lu jusqu’à maintenant). La Secte de l’Irelice reste mystérieuse pendant longtemps et on se demande ce que ces membres veulent à Lorn pour le traquer aussi assidûment. Des dragons sont les divinités de ce livre et on en rencontre même deux, c’est génial ^^
Même si c’est un premier volume et qu’il se passe un truc qui fait « oh, vache, qu’est-ce qui va se passer ? » à la fin, je ne suis pas très chaude pour continuer cette série en particulier vu que le T2 est plus un pont vers une trilogie associée. Selon les critiques entendues, le côté rythmé du T1 ne se retrouve pas. Je suis beaucoup plus intriguée par les 2 autres séries de l’auteur qui sont Le Paris des merveilles et Les lames du Cardinal.
En bref, le T1 peut parfaitement se suffire à lui-même si on accepte le côté dramatique et de s’en tenir là. J’ai tout de même passé un bon moment de lecture avec un personnage complexe à souhait qui nous balade du début à la fin, bon ou méchant ? Je dirai très gris dans ses nuances. Un bon anti-héros comme dit Caro.
Bonne lecture !
Imaginez une île, même moins qu’une île, un rocher battu par les vents, assiégé de toutes parts par des vagues implacables. La solitude, la désolation y règnent. Un lieu effroyable dont l’évocation du simple nom fait trembler chaque habitant du Haut-Royaume. Dalroth, une prison sous l’emprise d’un mal terrible, d’une noirceur absolue, l’Obscure. Et c’est ici qu’est enfermé Lorn Askarian. Injustement condamné pour trahison il y a trois ans, le jeune homme croupit dans ces geôles de l’oubli.
Gracié par le Haut-Roi lui-même, c’est dans un triste état, affaibli, amaigri, rongé par l’Obscure tel un fantôme que le prince Aldaran, fils du Haut-Roi et ami de Lorn le retrouve. Pourquoi cette libération après trois longues années ? Lorn se le demande. Mais, l’avenir s’annonce encore plus surprenant lorsque le roi Erklant le nomme premier chevalier du Trône d’Onyx. Par ce geste, le souverain souhaite rétablir la garde d’Onyx afin de redorer le blason du Haut-Royaume.
Sur fond de complots, de dissensions politiques, de diplomatie biaisée, Pierre Pevel conte surtout la destinée extraordinaire d’un héros solitaire et mystérieux.
L’auteur qui nous avait habitués à réécrire l’Histoire sous la forme de récits envolés d’uchronie de fantasy, crée avec Haut-Royaume une totale surprise.
En effet, c’est un cycle unique et original d’heroic fantasy que nous livre ici Pierre Pevel. Une grande épopée même où le souffle de l’aventure nous tient en suspense jusqu’à l’épilogue sans pour autant être pleinement rassasié de cette histoire et de ses héros. Le charme de la plume de Pierre Pevel est encore une fois à l’œuvre surtout qu’il distille des éléments de réponse à son intrigue avec une telle parcimonie que même lorsque l’on croit connaître les tenants et les aboutissants de son histoire, on est trompés. En un mot, l’auteur nous tient entre ses lignes et on n’attend qu’une chose, qu’il nous délivre de notre supplice.
PS : attention si vous ouvrez Le Chevalier, vous n’aurez pas d’autre choix que de le lire d’une traite sans même pouvoir reprendre votre souffle tellement l’intrigue est prenante.
J’aime beaucoup les sagas de Pierre Pevel. Je n’ai lu tous ses bouquins, mais la série du Chevalier de Wielstadt et celle des Lames du cardinal sont, à mon goût, parmi les meilleures de la fantazy actuelle. Et je m’étais gardé, pour l’été, le démarrage d’une autre : Haut-Royaume, le chevalier.
Le Haut-Royaume va mal : Le roi se meurt, isolé dans sa citadelle pendant que la Reine et son premier ministre préparent la cession d’un des joyaux du Royaume à l’ennemi juré Yrgaärd. Tout ça pour récupérer un argent qui fait cruellement défaut et permettrait de lutter contre l’opposition interne et la rébellion qui gronde.
Une seule solution : libérer Lorn Askariàn, emprisonné depuis trois ans dans la sinistre forteresse de Dalroth, une forteresse dont on ne sort généralement que mort, ou rendu fou par la souffrance et le désespoir. Lorn a résisté et accepte la mission confiée par le roi. Mais l’homme qui ressort a changé, et il a ses buts propres : se venger de ceux qui l’ont trahi et fait enfermer dans cet enfer.
Que c’est bon une histoire comme ça quand c’est aussi bien raconté ! On redevient un minot, on tourne les pages, émerveillé, ravi par les coups de théâtres, les batailles, les trahisons, les poursuites et les sauvetages inespérés. On est d’autant plus émerveillé que Pierre Pevel, écrit pour des enfants qui ont grandi, et qui acceptent, et même adorent, qu’il n’y ait pas de manichéisme.
Pas de chevalier blanc, pas de lutte du bien contre le mal, des luttes de pouvoir, des pourris, des êtres qui ont des défauts, qui bataillent, qui souffrent, qui luttent autant contre eux-mêmes que contre les autres. Dans la lignée des fantazy sombres pour adultes comme La Compagnie Noire ou, toute proportion gardée, Le trône de fer (on a ici moins d’ampleur et de complexité), un vrai régal pour l’amateur de noir qui aime aussi se plonger dans un univers imaginaire.
Ne me reste plus qu’à attendre, avec impatience, la sortie de la suite en poche
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