Arkane
  • Date de parution 14/10/2020
  • Nombre de pages 528
  • Poids de l’article 276 gr
  • ISBN-13 9791028121556
  • Editeur BRAGELONNE
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Dark Fantasy Heroic Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur

Arkane Tome 1 La Désolation

3.83 / 5 (318 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Arkane : une ville labyrinthique, bâtie selon la légende par sept maisons toutes-puissantes, et dont les luxueux niveaux supérieurs sont occupés par un pouvoir corrompu.C'est dans ce monde dominé par les intrigues incessantes, les meurtres et la magie noire que vit Oziel, fille de la maison du Drac.Lorsque son clan est massacré, Oziel s'enfuit des Hauts de la ville, espérant gagner les Fonds afin de rejoindre son frère condamné et de lever une armée parmi les prisonniers du terrible bagne, dans les profondeurs de la cité.Mais tandis qu'elle cherche à s'évader des rets d'Arkane, d'autres tentent de rallier celle-ci à tout prix. Renn, un apprenti enchanteur de pierre et Orik, guerrier venu d'une lointaine contrée, portent avec eux l'annonce d'une menace qui, s'ils arrivent trop tard, pourrait bien plonger Arkane dans le chaos...« À mi-chemin entre Game of Thrones et Guerre et Paix, Arkane nous rappelle que l'heroic fantasy est un genre noble. » Clara Dupont-Monod, Le Parisien Magazine« Véritable course contre la montre, ce premier épisode jouit d'un rythme enlevé, au suspens parsemé de trahisons, de meurtres et, bien sûr, de magie. Bordage emmène le lecteur dans une odyssée riche en lieux mystérieux et en personnages colorés. [...] Une fois pris dans l'histoire, difficile de lâcher ce livre. » Le Point

livré en 5 jours

livré en 5 jours

  • Date de parution 14/10/2020
  • Nombre de pages 528
  • Poids de l’article 276 gr
  • ISBN-13 9791028121556
  • Editeur BRAGELONNE
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

J’étais attirée par la 4ème de couverture : des familles rivales, Arkane une cité mille-feuilles et labyrinthique (j’aime les labyrinthes littéraires), des conquérants menaçants, un diptyque… Cela promettait des choses intéressantes et des développements prometteurs. Une première découverte de Pierre Bordage pour moi, auteur prolifique de science-fiction et fantasy, plusieurs fois primé.

Un labyrinthe limité

Beaucoup de familles, peu de personnages

7 familles régnantes, une cité labyrinthique… Rien que cela promettait d’avoir une fresque intéressante, propice aux descriptions, et à l’exploitation symbolique.

Mais finalement, des 7 familles, on ne sait pas grand chose. On connait leur nom (Drac, Orbal, Corridan, Aigle, Dauphin, Ours et Loup). On connait aussi leur blason, leur origine et leur mission (régner conjointement sur Arkane pour la maintenir à flots). 7 familles, cela fait du monde.

Mais le récit ne se concentre que sur quelques uns des personnages. La famille du Drac pour commencer (ou ce qu’il en reste : Oziel et son frère Matteo). Puis celles du Corridan (le jeune Noy), et de l’Orbal (Adamanta). Les autres font figuration. Il y avait pourtant là matière à créer quelque chose de dense, mais j’ai trouvé qu’on restait un peu trop en surface.

Je m’attendais aussi à liens complexes entre personnages et familles, des intrigues multiples… Mais ces 7 familles font plus toile de fond. Pourquoi la famille du Drac a t-elle été décimée ? Pourquoi elle et pas une autre ? Quelles sont les origines de ce complot et à quand remontent-elles ? Y a t-il eu des familles contre ? Autant de questions sans réponse car pas vraiment abordées.

Arkane

De la même façon, Arkane est traitée avec superficialité. C’est une cité à niveaux (niveaux hauts où règnent les 7 familles, niveaux bas où vivent les pauvres). Cette superposition de niveaux m’a semblé très clichée : les riches en haut les pauvres en bas. Plus on descend, plus c’est l’enfer. Les riches évidemment sont très riches, dédaigneux des niveaux inférieurs, déconnectés de la vie réelle. Les populations du dessous sont très pauvres et en souffrent. Abandonnées dans leurs cours des miracles, avec leur mécrose, leur violence et leur misère. C’est trop facile.

En revanche, le gros intérêt d’Arkane ce sont ses labyrinthes entre les niveaux, desquels on ne peut sortir qu’accompagné de la guilde des Torcherons. On a en une description spatiale assez intéressante, avec les ressentis qui vont avec (la peur, l’incompréhension, les sensations physiques : la chaleur etc.). Ce sont des passages que j’ai trouvé très intéressants, qui marquent un passage d’une couche à l’autre.

Un labyrinthe spatial, et puis c’est tout

Ce labyrinthe spatial aurait pu être un formidable ressort pour créer une réflexion sur la perte et la quête de soi. Le labyrinthe spatial aurait pu mettre en relief le labyrinthe psychologique des personnages. Ceux-ci sont confrontés à la menace, à la guerre, au changement : ils doivent évoluer, se remettre en question, tout repenser. Du moins, c’est ce que j’attendais.

Il aurait été intéressant que cette ville face apparaître les failles des personnages, dresse des murs entre eux. Elle aurait pu illustrer de manière imagée leurs tourments, leurs questionnements, leurs remise en question. Mais là encore, j’ai trouvé qu’il y avait une certaine superficialité dans les personnages; chacun reste à sa place, avec une psychologie pas assez fouillée à mon goût.

Une construction narrative appauvrie

La mise en texte

Les chapitres sont très courts, qui font se succéder des points de vue différents (Oziel, Noy, Renn, principalement). Ce roman choral aurait pu être une bonne idée. Mais les points de vue alternent trop vite et trop mécaniquement. Je n’ai pas le temps de m’accrocher aux personnages qui passent aussi vite qu’on tourne une page. Et ils sont dans l’action, essentiellement.

Les chapitres commencent tous par des chapeaux introductifs, provenant d’écrits fondateurs d’Arkane : ça c’est quelque chose que j’aime bien, qui contextualise et immerge le lecteur dans un univers. Mais sachant que les chapitres font au mieux dix pages, et que la longueur du chapeau tend à s’allonger au fil des chapitres, ça ajoute plus de lourdeur qu’autre chose. Je finissais par connaitre l’histoire du chapitre avant de l’avoir lu. Pour l’effet de surprise, c’est loupé, et c’est dommage…

Des personnages plats

Surtout, ce qui m’a le plus embêtée, c’est la représentation stéréotypée des personnages.

En effet, les personnages de premier plan sont très peu subtils, typiques, plats. Renn, est le personnage type du roman d’apprentissage, sauf qu’il n’apprend pas grand chose. Il met deux livres à comprendre son don, pile au moment opportun (ouf). Il est accompagné de son fidèle Orik (Aragorn en moins classe). Sans lui, Renn serait mort cinquante fois. Oziel, quant à elle, est la caricature d’Angélique trahie, bafouée, violentée, qui se relève, toujours. Elle aussi en met du temps à comprendre son don du feu, et que c’est elle, et non son frère, l’héroïne de l’histoire (ce dont je me suis doutée dès le début). Et elle le comprend à la fin, au moment opportun (ouf encore). Enfin, Noy, l’idiot mal aimé de sa famille, est d’une bêtise à casser du sucre, à tel point qu’il se fait avoir par Adamanta, pétasse lubrique dans toute sa splendeur qui en fait son jouet.

Quant aux personnages de second plan, on retrouve les méchants classiques (les assassins, les violeurs en puissance, les traîtres en échange d’une piécette, les parents indignes de Renn) et les gentils classiques (les pauvres bons samaritains qui ont le sens de l’honneur, les deux frères pieux de la secte de la Désolation qui « voient », la grand-mère au bon cœur de Renn…).

Finalement, j’ai trouvé ces personnages peu subtils : chacun est dans son rôle, aucun n’évolue, ne change, ne se métamorphose face aux événements. Ils sont des êtres de papier, stables.

L’intrigue et sa résolution

De la même façon, le roman se résume à une intrigue classique (les envahisseurs arrivent, il faut lever une armée), et le lecteur attend deux tomes avant qu’Oziel ne parvienne à retrouver enfin son frère et voir arriver les conquérants du Nord. Ils en mettent du temps, tous.

Ce n’est pas l’accélération du rythme par l’alternance effrénée des chapitres ni le suspense des péripéties des héros qui nous amènent au paroxysme du roman. Paroxysme d’ailleurs relatif, car honnêtement, on voit venir tout cela de loin, et on sait déjà comment cela va se terminer. Les gentils vont gagner, les méchants perdre. En revanche, le dénouement est expédié à la vitesse éclair, et là aussi j’étais déçue. Il n’y avait déjà pas beaucoup de tension dans le roman, mais le peu qu’il y avait s’essouffle en deux temps trois mouvements.

Arkane : Un Game of Thrones bis

Les 7 familles font penser aux 7 couronnes de Westeros. En revanche, GoT développe les liens de ces familles (ou plutôt la capacité de ces familles à détruire les liens) pendant plusieurs saisons. On a par exemple dans GoT une panoplie de personnages incroyables, tant principaux que secondaires, travaillés, et qui évoluent. Mais Arkane ne parvient pas, à mon sens, à ce niveau de complexité. Peut-être que cela provient aussi du format, évidemment; c’est « facile » de développer des personnages conséquents dans une série de plusieurs saisons, moins avec une duologie.

Et évidemment, il faut mentionner les conquérant du Nord, parce que quand même, ce sont eux la terrible menace qui pèse sur Arkane. Ils sont venus tout détruire (mais je n’ai pas très bien compris pourquoi). Ils sont assoiffés de sang, barbares, violents, impitoyables. Rien de les fera ployer. Et puis finalement, la baston finale… balaie ces brutasses insignifiantes en quelques pages. En face, la résistance est épuisée, lasse, démunie… mais il y a Orik (et Oziel, et Renn, qui se réveillent au moment opportun, ouf), et les gentils sont vainqueurs.

Cela me rappelle alors furieusement les marcheurs blancs, qu’on a attendus plusieurs saisons. Ces guerriers du Nord terrifiants, face auxquels un Mur de la Garde a été construit. Des guerriers qui avaient la certitude de s’emparer de Westeros facilement, tant les familles en face passaient leur temps à s’entretuer et à se diviser. Mais voilà, les marcheurs blancs, en un épisode, sont devenus fumée. Sur ce plan, Arkane et GoT même combat : attiser l’attention du lecteur, pendant longtemps, très longtemps (et Arkane n’est pas très douée pour ça), et une fois le paroxysme atteint… pouf.

Un diptyque décevant

Finalement, au bout de deux tomes, il ne se passe vraiment pas grand-chose et en même temps il se passe trop de choses, balayées très vite. On voit venir les péripéties et leur résolution de tellement loin. Des héros qui ne peuvent pas mourir, des hasards qui tombent tellement bien, des méchants très méchants, des aidants dans leur rôle…

J’ai donc trouvé que ça manquait d’épaisseur, de temps, de précisions sur les lieux, les personnages, leurs ressentis… Arkane aurait gagné à être bien plus étoffée en descriptions, en jeux de langues et d’images, tant sa structuration en couches et en labyrinthes se prêtait au jeu.

Vraiment déçue par cette première lecture de Pierre Bordage. Je m’attendais à quelque chose de dingue, mais j’ai trouvé ce diptyque très classique, superficiel, et ne réinventant pas la poudre. Vous me direz, on n’attend pas non plus à ce que tous les romans soient innovants. Certes, et d’ailleurs, le tout est assez efficace, même si la surprise n’est pas au rendez-vous. Je sais que cette duologie a plu à d’autres lecteurs, donc n’hésitez pas à la découvrir, et à vous faire votre propre avis ! De mon côté, je ne m’avoue pas vaincue : l’auteur a écrit beaucoup de choses, je ne doute pas que je parviendrai à trouver chaussure à mon pied dans son œuvre !


Quatrième de couv’ :

Arkane : une ville labyrinthique, bâtie selon la légende par sept maisons toutes-puissantes, et dont les luxueux niveaux supérieurs sont occupés par un pouvoir corrompu. Là, ont cours intrigues incessantes, empoisonnements, meurtres, magie noire et décadence.

Après le massacre de son clan, Oziel, fille de la maison du Drac, s’enfuit des Hauts de la ville. Elle espère gagner les Fonds afin de rejoindre son frère condamné, et de lever une armée parmi les prisonniers du terrible bagne dans les profondeurs de la cité.

Oziel rencontrera sur son chemin Renn, un apprenti-enchanteur de pierre, et Orik, guerrier venu d’une lointaine contrée…


Mon avis :

Pierre Bordage, c’est un grand nom de la Science fiction que j’ai toujours croisé de manière lointaine, ce genre ne me parle pas, ou pas encore bien que l’article d’Apophis sur Poumon vert me fait un petit tilt tout de même ^^. Pierre Bordage donc, vient de sortir un livre de fantasy et c’était l’occasion de m’essayer à cette plume :

Oziel du Drac est une jeune femme magnifique et cultivée, ayant une relation ambiguë avec son dernier frère. Cette vieille famille de pouvoir, très riche, subit une trahison dont les autres maisons ne seront pas étrangère et Oziel est la dernière survivante. Elle sera aidée par un culte particulier, la Résurrection, qui est l’antithèse de cet autre culte, la Désolation, pour essayer de fuir la ville. Pour ce faire, Oziel sera contrainte à un énorme sacrifice et pour autant, quitter la ville ne sera pas aisé et elle aura deux compagnons qui croiseront sa route pour l’y aider. Noy est le dernier fils d’une des familles mineures, concurrente du Drac et tombera dans un piège, le voyant marié de force à une jeune héritière de la Maison de l’Orbal. Le dernier héros est Renn, pauvre, apprenti enchanteur de pierre depuis 2 ans quand il rencontre Orik, un déserteur d’une armée massacrée cherchant à gagner Arkane et donner l’alerte, une armée immense est actuellement en marche pour détruire le pays d’Arkane comme il a écrasé le royaume voisin.

Pierre Bordage pose parfaitement son histoire, la politique, les religions, la construction de la ville, les métiers clés, les complots, l’évolution dans la psychologie des personnages, les différentes créatures rencontrées et les prophéties d’Arkane, tout nous est donné au fur et à mesure et on ne s’y perd pas du tout. Le fait de suivre 3 personnages donne un rythme assez soutenu quand bien même il ne se rencontrent jamais, chacun à sa mission entre la vengeance, sauver sa peau et donner l’alerte.

Renn est le personnage qui m’a longtemps intéressée le moins mais vers la fin, quelques petites choses nous font demander pourquoi il se retrouve traqué et mon intérêt a cru au fur et à mesure de son voyage. Oziel est une fille de riche, très protégée et très belle (et consciente de ça) on pourrait croire que c’est une pimbêche finie (et ça aurait pu être le cas sans la tragédie touchant la Maison du Drac), pour retrouver son frère banni dans les Bas-fonds de la cité, elle devra sacrifier sa beauté qui sera un danger pour elle contre un état qui sera tout autant problématique pour sa sécurité, elle vivra différentes scènes de violence. Noy est un petit con au départ, sûr de ses privilèges de fils de riche il est certain que les servantes culbutées dans le domaine sont reconnaissantes de son intérêt, j’ai beaucoup aimé ce que son oncle lui a dit, ses phrases sont gravées dans ma mémoire. Le fait de se faire avoir par une petite manipulatrice le fait enrager, pour autant on s’inquiète tout de même de son devenir, il se trame de drôles de trucs dans la Maison de l’Orbal.

En brefune bonne entrée en matière pour la novice que j’étais auprès de cet auteur, je lirai la suite avec plaisir.

Bonne lecture !


AUTRES LIVRES DE Pierre Bordage4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés