Un soir d'été
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l’avis des lecteurs
François, Christophe, Nicolas, Alice, Marc et Philippe
Ils sont six, quatre amis qui vont croiser deux parisiens en vacances sur l’île de Ré. Philippe Besson raconte comment, en cet été 1985, ils vont perdre leur innocence. Un roman d’initiation autour d’un drame inexpliqué, riche en émotions.
Comme souvent dans les romans de Philippe Besson, les chapitres initiaux nous présentent une galerie de personnages. Nous sommes durant l’été1985, au moment où la famille rejoint ses quartiers d’été sur l’île de Ré. Le narrateur, Philippe Besson, a retrouvé François, le fils du boucher qui seconde son père. Ils vendent viande et charcuterie dans une camionnette installée sur la place du marché. Là, il leur arrive de croiser Christophe, qui lui est fils de pêcheur et se lève tous les matins aux aurores pour grimper sur le bateau paternel et aller jeter les filets. C’est aussi pourquoi la plupart de ses après-midis sont consacrés à la sieste. Le trio est complété par Nicolas, nouveau venu sur l’île, mais qui y réside désormais avec sa mère. Il ne va pas tarder à devenir intime avec Philippe et ne plus guère avoir de secrets pour son nouvel ami.
À la veille du 14 juillet, la petite bande va croiser une famille de Parisiens en vacances et remarquer particulièrement Alice, la fille qu’ils s’empressent d’inviter à la fête. Elle sera accompagnée par son frère Marc. Voilà donc une bande de six jeunes «empêtrés dans une contradiction fondamentale: on voulait séduire, avoir des histoires, on était guidés par notre libido balbutiante, et pourtant, le plus souvent, on restait dans l’incertitude, l’entre-deux, une sorte de zone grise, on manquait de résolution, ou de discernement, ou d’énergie, ou des trois et, à la fin, souvent, on préférait la compagnie de nos potes à l’amour et au sexe, c’était moins impliquant, moins épuisant.»
Si Alice devient vite l’objet d’une rivalité amoureuse entre François et Nicolas, sous l’œil de Philippe, dont l’homosexualité est maintenant assumée, cela ressemble plus à un jeu, une parade qu’à un conflit ouvert. Le soleil invite à l’indolence et à la paresse. «C’était merveilleux de ne pas avoir quelque chose à faire, d’être improductif, de se tenir dans la mollesse, l’inertie, de n’être dérangé par rien, rattrapé par rien ni personne. C’était merveilleux que, tout à coup, l’existence entière soit sans objet, sans but.»
Et puis arrive la nuit du 19 au 20 juillet. Cette nuit où tout va basculer. Ils étaient six et vont se retrouver à cinq. «Pourquoi a-t-il fallu que l’un d’entre nous disparaisse?» Cette question continue aujourd’hui de hanter Philippe Besson.
Ce que lui et ses amis ont vécu comme une épreuve aura, bien des années plus tard le goût d’un rite de passage. «Je songe que c’est un état magnifique, l’innocence. Et qu’on ne s’en rend compte que lorsqu’on l’a perdue.» écrit l’auteur de Ceci n’est pas un fait divers avec cette sensibilité qui fait sa force. Avec lui, on comprend combien les disparitions inexpliquées fascinent autant. Parce qu’on se met à la place des proches du disparu et de son entourage, parce qu’on partage leur désarroi, et parce que ces questions restent sans réponse.
Avec son style toujours aussi limpide, Philippe Besson continue de creuser les faits divers. Un peu comme dans Paris-Briançon, il fait monter le suspense jusqu’aux ultimes chapitres, quand les émotions atteignent leur paroxysme.
François, Christophe, Nicolas, Alice, Marc et Philippe
Ils sont six, quatre amis qui vont croiser deux parisiens en vacances sur l’île de Ré. Philippe Besson raconte comment, en cet été 1985, ils vont perdre leur innocence. Un roman d’initiation autour d’un drame inexpliqué, riche en émotions.
Comme souvent dans les romans de Philippe Besson, les chapitres initiaux nous présentent une galerie de personnages. Nous sommes durant l’été1985, au moment où la famille rejoint ses quartiers d’été sur l’île de Ré. Le narrateur, Philippe Besson, a retrouvé François, le fils du boucher qui seconde son père. Ils vendent viande et charcuterie dans une camionnette installée sur la place du marché. Là, il leur arrive de croiser Christophe, qui lui est fils de pêcheur et se lève tous les matins aux aurores pour grimper sur le bateau paternel et aller jeter les filets. C’est aussi pourquoi la plupart de ses après-midis sont consacrés à la sieste. Le trio est complété par Nicolas, nouveau venu sur l’île, mais qui y réside désormais avec sa mère. Il ne va pas tarder à devenir intime avec Philippe et ne plus guère avoir de secrets pour son nouvel ami.
À la veille du 14 juillet, la petite bande va croiser une famille de Parisiens en vacances et remarquer particulièrement Alice, la fille qu’ils s’empressent d’inviter à la fête. Elle sera accompagnée par son frère Marc. Voilà donc une bande de six jeunes «empêtrés dans une contradiction fondamentale: on voulait séduire, avoir des histoires, on était guidés par notre libido balbutiante, et pourtant, le plus souvent, on restait dans l’incertitude, l’entre-deux, une sorte de zone grise, on manquait de résolution, ou de discernement, ou d’énergie, ou des trois et, à la fin, souvent, on préférait la compagnie de nos potes à l’amour et au sexe, c’était moins impliquant, moins épuisant.»
Si Alice devient vite l’objet d’une rivalité amoureuse entre François et Nicolas, sous l’œil de Philippe, dont l’homosexualité est maintenant assumée, cela ressemble plus à un jeu, une parade qu’à un conflit ouvert. Le soleil invite à l’indolence et à la paresse. «C’était merveilleux de ne pas avoir quelque chose à faire, d’être improductif, de se tenir dans la mollesse, l’inertie, de n’être dérangé par rien, rattrapé par rien ni personne. C’était merveilleux que, tout à coup, l’existence entière soit sans objet, sans but.»
Et puis arrive la nuit du 19 au 20 juillet. Cette nuit où tout va basculer. Ils étaient six et vont se retrouver à cinq. «Pourquoi a-t-il fallu que l’un d’entre nous disparaisse?» Cette question continue aujourd’hui de hanter Philippe Besson.
Ce que lui et ses amis ont vécu comme une épreuve aura, bien des années plus tard le goût d’un rite de passage. «Je songe que c’est un état magnifique, l’innocence. Et qu’on ne s’en rend compte que lorsqu’on l’a perdue.» écrit l’auteur de Ceci n’est pas un fait divers avec cette sensibilité qui fait sa force. Avec lui, on comprend combien les disparitions inexpliquées fascinent autant. Parce qu’on se met à la place des proches du disparu et de son entourage, parce qu’on partage leur désarroi, et parce que ces questions restent sans réponse.
Avec son style toujours aussi limpide, Philippe Besson continue de creuser les faits divers. Un peu comme dans Paris-Briançon, il fait monter le suspense jusqu’aux ultimes chapitres, quand les émotions atteignent leur paroxysme.
Arrêtez tout, vous avez devant vous LA lecture de votre été ! ☀️
Encore une fois, ce roman est une auto-fiction, et certains ici savent l’amour que je porte aux auto-fictions de cet auteur. 💛
Je l’ai lu à sa sortie, il y a quelques mois maintenant, et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier (chose rare, très rare).
Philippe Besson a ce don si spécial de parler de lui en parlant à tout le monde. On s’identifie tellement à son vécu que le récit vient éveiller tous nos sens, et qu’il n’est pas rare de voir nos propres souvenirs remonter à la surface. Ce qui est très fort avec ce don, c’est qu’il réussit même à traverser les générations.
Alors que vous ayez 30, 40, 50 ans ou plus, préparez-vous à revivre avec une douce nostalgie vos plus beaux souvenirs d’été grâce à ce roman exceptionnel.
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