La liseuse
  • Date de parution 05/01/2012
  • Nombre de pages 224
  • Poids de l’article 275 gr
  • ISBN-13 9782818014172
  • Editeur POL
  • Format 205 x 141 mm
  • Edition Grand format
Romans français

La liseuse

3.51 / 5 (265 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Regardez, le texte s'ouvre. - Et j'avance comment ? - On tourne les pages dans le coin d'en bas avec le doigt. - Comme un bouquin ? - Oui, c'est le côté ringard du truc. Une concession pour les vieux. Quand on se souviendra plus des livres, on se demandera bien pourquoi on avance comme ça. Autant défiler vertical. Scroller. Ce serait plus logique. - C'est Kerouac qui va être content." Robert Dubois, éditeur de la vieille garde, se voit remettre une liseuse par une stagiaire. Quelque chose couve qui pourrait être une révolution et cette perspective le fait sourire. Un roman aussi tendre que drôle sur ce que lire veut dire.

livré en 4 jours

  • Date de parution 05/01/2012
  • Nombre de pages 224
  • Poids de l’article 275 gr
  • ISBN-13 9782818014172
  • Editeur POL
  • Format 205 x 141 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Ce récit commence le soir où la petite stagiaire discrète apporte à Robert Dubois le vieil éditeur, encore directeur de la maison qui porte son nom, sa première liseuse. Ce bel objet hightech qui le regarde de son écran noir, lui annonce que sa vie est en train de basculer. Que va devenir son métier maintenant que le texte et le papier se séparent ? Quelque chose couve qui pourrait fort bien être une révolution. Il le sait et cette perspective le fait sourire.

La vie continue pourtant à l’identique, Dubois déjeune avec ses auteurs, voyage chez les libraires, rencontre les représentants, mais il porte sa liseuse sous le bras qui lui parle déjà d’un autre monde. Celui qu’il va aider des gamins à bâtir, celui dont il sait qu’il ne participera pas.

De toute la force de son humour et de son regard désabusé et tendre il regarde changer son monde et veille à garder, intact au fond de lui, ce qui jamais ne changera : le goût de lire.

 

C’est le titre et la couverture du roman qui m’ont attirée en premier. Il s’agit d’un clin d’œil aux célèbres tableaux mettant en scène des femmes en train de lire et aussi à la fameuse liseuse « hightech » qui tend pour certains à remplacer le livre papier.

Paul Fournel fait de son narrateur un éditeur en presque fin de carrière qui bataille dur pour promouvoir ses auteurs. Dans son bureau, il croule sous les manuscrits d’auteurs jeunes et moins jeunes. Mais voilà qu’un jour, le service technique de la maison d’édition pour laquelle il travaille lui apporte une liseuse.

Le narrateur, Robert Dubois, n’en veut pas. Mais c’est la nouvelle règle: tous les manuscrits seront sous format électronique. Contre mauvaise fortune bon cœur, Dubois se prête au jeu. Il découvre alors sa liseuse, cette machine froide, lisse, sans odeur dont les pages ne se cornent pas.

Le narrateur fait part au lecteur des difficultés qu’il a à s’approprier cette liseuse. Comment la tenir? supportera-t-elle le choc si elle tombe par terre? Et le café sur son bel écran? Y-a-t-on pensé?

Cherchant la position la plus commode pour lire, faisant l’amère expérience de la liseuse en manque de batterie, Robert Dubois va imaginer une contre-attaque contre cette nouvelle technologie.

Il va fonder sa propre maison d’édition électronique pour faire la nique à ce monde obscur mais d’une manière intelligente.

Si j’ai aimé la première partie du roman dans laquelle l’auteur explore les vices et les qualités de sa liseuse, regrettant amèrement le manque de marge pour y griffonner ses corrections, j’ai beaucoup moins apprécié la seconde partie du livre qui narre la création des sa maison d’édition.

Je n’ai pas été emportée par le récit même si je me suis reconnue dans certaines situation. Certains passages m’ont fait sourire mais dans l’ensemble, le roman s’apparente plus à une série d’anecdotes qu’à une véritable intrigue. J’ai par contre aimé le côté autobiographique du roman. L’auteur mêle des anecdotes de sa vie réelle d’éditeur à la fiction.

Le découpage du texte m’a surprise. Une note finale nous apprend que le texte entier est bâti sur la forme de la sextine, d’où l’étrangeté du découpage à certains passages.

Pour résumer: ma lecture ne m’a pas passionnée. J’ai aimé la manière dont l’auteur parle du livre papier presque avec nostalgie. On sent dans son style que l’auteur parle de son expérience d’éditeur ce qui amène parfois le lecteur à lire entre les lignes (surtout quand le narrateur parle de maisons d’édition ou d’écrivains). Mais je n’ai pas été emportée par cette lecture qui laisse le lecteur trop à la surface des choses.

AUTRES LIVRES DE Paul Fournel
Imagine Claudine

Imagine Claudine

Un humaniste et autres nouvelles à chute

Un humaniste et autres nouvelles à chute

Peloton maison

Peloton maison

Le Lagarde et Panard - Recueil de textes piétons

Le Lagarde et Panard - Recueil de textes piétons

DOLPO RECOMMANDE
Les Rougon-Macquart, tome 13 : Germinal

Les Rougon-Macquart, tome 13 : Germinal

Les survivants

Les survivants

Chronique blogger
Les deux Beune

Les deux Beune

Chronique blogger
Georgette

Georgette

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés