Faut pas rêver
  • Date de parution 08/02/2023
  • Nombre de pages 256
  • Poids de l’article 140 gr
  • ISBN-13 9782290378366
  • Editeur J'AI LU
  • Format 177 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Policiers et Thriller Espagne Policier humoristique

Faut pas rêver

3.34 / 5 (49 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Rêver d'un crime fait-il du dormeur un suspect ? C'est ce que n'ose imaginer Louise, réveillée chaque nuit par un étrange spectacle : Carlos, son compagnon, hurle en espagnol dans son sommeil. Il semble revivre encore et toujours la même scène violente. Sauf qu'au matin le doux prince charmant ne se souvient de rien. Que cache sa somniloquie ?Un soir, à son insu, Louise dissimule un enregistreur près de son oreiller. La matière des cauchemars collectée, traduite et analysée avec l'aide de son amie Jeanne, est éloquente : Carlos ressasse une scène de crime qui semble l'impliquer à Marbella, en Andalousie. Les deux femmes décident alors de mener l'enquête sur place, loin d'imaginer qu'un lieu de vacances aussi idyllique puisse virer au cauchemar...

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  • Date de parution 08/02/2023
  • Nombre de pages 256
  • Poids de l’article 140 gr
  • ISBN-13 9782290378366
  • Editeur J'AI LU
  • Format 177 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture

Rêver d’un crime fait-il du dormeur un suspect ? C’est ce que n’ose imaginer Louise, depuis deux mois, réveillée en sursaut au beau milieu de la nuit par Carlos. Son compagnon parle dans son sommeil, en espagnol et avec véhémence. Il semble revivre encore et toujours la même scène, dont il affirme ne pas se souvenir au matin. Sans cet inquiétant désagrément, Louise serait certaine d’avoir enfin rencontré l’homme idéal : Carlos a quitté l’Andalousie pour exercer le métier de sage-femme à Paris. Que cache sa somniloquie ?

Mon avis

Somniloquie

Somniloquie … je ne connaissais pas ce mot avant de commencer le roman. Bien sûr, je voyais le rapport avec le sommeil mais ça n’allait pas plus loin. Ce trouble, c’est le fait de parler en dormant (de façon plus ou moins intelligible). Cela peut se caractériser par quelques mots ou de longues phrases.

Le genre de chose qui fait rire quand c’est chez les autres et qu’on regarde de l’extérieur mais quand c’est dans son couple, de plus pratiquement toutes les nuits, c’est plutôt la « cata ». D’ailleurs, Louise en a ras le bol. Carlos, son compagnon, l’homme qu’elle aime par-dessus tout, somniloque tous les jours en milieu de nuit. Si seulement, il était calme, se contentant de grommeler quelques mots, ça irait. Mais non, il s’agite, il hurle, il crie en espagnol (sa langue d’origine) et bien sûr le matin, il ne se souvient pas…. Louise ne comprend rien mais vu le ton vindicatif, hargneux, violent employé par son conjoint, elle se pose des questions auxquelles il ne peut pas répondre …..Pourtant, des noms de personnes apparaissent dans ce qu’il dit….

Carlos aurait-il vécu un épisode de cruauté, a-t-il une part bestiale enfouie en lui ? Pourtant, c’est l’homme idéal. Il a suivi une reconversion après son départ de la péninsule ibérique et il a appris le métier de sage-femme. Écologique, défenseur de l’environnement, adepte du développement durable, attentionné, prêt à être Papa, il a tout pour plaire, non ? En général, c’est là qu’on dit « Oui, mais… »

Et effectivement « Oui, mais….. », il y a cette histoire de parlottes chaque nuit qui fatigue, inquiète, interroge Louise. Elle se décide à agir. Comme sa copine parle couramment l’espagnol, elle va utiliser un dictaphone lorsque son cher et tendre parlera et elle chargera sa camarade de traduire pour voir ce que ça donne. Secret de filles, chut !! Lui ne sera au courant de rien.

Elle prend des risques car ce qu’elle peut découvrir va peut-être modifier le regard qu’elle a sur son cher et tendre mais basta, elle veut savoir. De soirée en soirée, elle enregistre, glissant parfois un mot en espagnol pour relancer la diatribe, ne lâchant jamais son dictaphone et elle envoie le résultat à son amie. Les premières traductions lui font un peu hausser les épaules, du style « ouais tout ça pour ça » puis découvrant qu’un même scénario semble se répéter, elle essaie de tendre des perches dans les conversations « de jour » (sans succès) jusqu’à prendre une décision radicale qui l’entraînera bien plus loin que ce qu’elle avait imaginé.

En cette période morose de COVID, une lecture qui détend, sort de l’ordinaire sans tomber dans le loufoque, qu’est-ce que ça fait du bien (en plus, on apprend des choses, vous savez ce que c’est : un INFP ? L’écriture est pétillante de fantaisie, parfois décalée et pleine d’humour, de dérision. Quant au contexte, à lui seul, il vaut le détour. Je dis souvent que lorsqu’on rit, on gagne des minutes de vie, et bien là, ça se mesure en heures pas en minutes (pourtant le nombre de pages n’est pas excessif). L’air de rien, le propos n’est pas si anodin qu’on le pense. Le poids de la famille, des conventions familiales, la place des non-dits, le rôle de parents, la morosité dans les couples, le mensonge, sont, entre autres, des thèmes abordés, certes avec légèreté mais avec beaucoup d’intelligence.

Vous voulez lire une comédie noire et drôle ? (si, si, les deux ensemble, c’est possible) alors foncez !


Après Les mafieuses je découvre une nouvelle comédie noire de Pascale Dietrich Faut pas rêver.

Carlos est vraiment le mari et futur père idéal. Gentil, attentionné, écolo, il a quitté un boulot dans la finance pour être sage-femme. Depuis qu’elle est enceinte il est enthousiaste et aux petits soins pour sa compagne Louise. Seul soucis, depuis quelques temps la nuit il fait des cauchemars, se dresse dans le lit et hurle en espagnol. Le matin il ne se souvient de rien. Et comme Louise ne parle pas castillan, pas moyen de savoir ce qu’il se passe.

Jusqu’à ce qu’elle enregistre ses rêves à son insu et les fasse écouter à son amie Jeanne qui elle parle très bien espagnol. Il s’avère que dans son sommeil Carlos menace un certain Gonzalez des pires sévices, et semble même se souvenir de l’avoir assassiné. Que faire ? Carlos est-il le gentil nounours qu’il semble être ? Et que cache son passé dont il ne parle jamais ?

Il y a deux parties dans ce roman. La première est une comédie très réussie, qui égratigne gentiment nos modes de vie, avec une vraie trouvaille : l’enregistrement des rêves durant lesquels, pour relancer Carlos, Louise utilise les quelques mots d’espagnol qu’elle connaît. Ce qui donne :

« -Tu rigoles moins maintenant hein ? Bon sang de … Salopard. Je ne sais pas ce qui me retient. Te péter les dents, t’enterrer vivant. Merde en boite. Ta mère. Elle doit chialer depuis que t’es né.

-un café au lait, s’il vous plait. »

La seconde abandonne l’humour pour le polar plus violent et plus mouvementé. Et un peu moins convaincant. Ça marche, mais ça manque de force, on ne tremble jamais pour personne, les affreux manquent de conviction … On lit sans difficulté mais on retombe dans le tout-venant.

L’ensemble donne un tout sympathique, qui se lit avec plaisir, mais on se dit que Pascale Dietrich devrait insister sur le côté comédie qui lui va très bien.

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