Défunts disparus
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Des années de disette et là, tout d’un coup, deux Paco Ignacio Taibo II ! Et en prime, après le retour de Sandokan, voici celui d’Hector Belascoaran Shayne, le privé le plus déglingué et le moins méthodique de la planète polar. Il revient chercher des Défunts disparus.
Une mission typiquement taiboesque pour Hector, le privé nonchalant, borgne et boiteux : retrouver un mort qui ne l’est pas. Explication : Dans le sud du pays, l’instituteur Medardo Miranda dont l’action syndicale gène les autorités locales a été mis en taule pour le meurtre de Barcenas. Et ceci bien qu’il ait été établi que le jour du meurtre présumé le coupable assistait à un baptême à 80 km de là en présence d’une bonne centaine de témoins. Et en dépit du fait que le défunt ait été vu dans un dancing … plusieurs jours après le meurtre. Donc Hector doit retrouver le mort et le ramener, par les couilles si nécessaire au gouverneur de l’état qui s’est engagé, dans ce cas, et dans ce cas seulement, à libérer Miranda.
Mission facile ? Pas si sûr, car comme le dit l’avocate qui l’a engagé :
« Quand je pense qu’un connard d’anthropologue français a cru bon de dire un jour « C’est merveilleux, le magique mexicain ! » Merveilleux, mes ovaires ! Où est le merveilleux dans le fait que cet enculé de Kafka soit chef de la justice dans ce pays ! Tout est absurde ! »
Tout est dit. Vous le savez sans doute je suis un inconditionnel de Paco Taibo II. Je n’ai aucune objectivité quand je lis ses bouquins. Je me demande si je n’aimerais pas lire ses listes de courses … Mais que voulez-vous, les avocates qui causent comme ci-dessus me plaisent. Et voilà ce que donne un dialogue entre Hector et un curé qui, comme souvent, se trouve du bon côté du manche :
« – Qui cherche les problèmes les trouve, mon fils, dit le curé
– Qui cherche la vérité fait chier un max »
Ceux qui étaient à Toulouse en octobre pour TPS savent ce que Taibo pense de la justice et de la police de son pays. C’est cela, entre autres, qui transparaît ici. Mais chez Taibo pas de diatribe maladroite, pas de grande explication lourde. Non sa colère donne lieu à ce petit roman qui pète le feu, qui crache des flammes. 120 pages de rage, d’énergie, de loufoquerie, de révolte jamais assagie contre un système corrompu jusqu’à la moelle et d’humour. Et en plus, à la fin, les méchants en prennent plein la poire.
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