Impact
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l’avis des lecteurs
Olivier Norek nous a habitué à des thrillers qui secouent, ce qu'il nous propose cette fois est différent, c'est un livre MILITANT , une sacrée claque avec je l'espère un impact sur ses lecteurs qui en parleront autour d'eux pour en convaincre d'autres.
C'est l'écologie qui est au centre de cette docu-fiction, cela reste un thriller comme il nous en a habitué, je vous rassure mais c'est un véritable combat qui le transforme un peu en super Greta Thunberg ...
Virgil Solal a perdu sa fille à la naissance à cause d'une maladie dûe à la pollution. Par le passé il a été militaire et flic, il a donc vu une certaine réalité au Niger par exemple où les peuples Ogoni souffrent et meurent par milliers à cause des exploitations pétrolières.
Lorsque la réalité des autres vous atteint, l'impact est profond et Solal décide d'en faire sa cause, non pas pour lui seul mais pour l'Humanité. Défendre notre espèce et notre planète en perdition avec la création du mouvement Greenwar.
Diane Meyer est psychologue et profileuse, avec Nathan Modis ils vont devoir négocier avec celui qui a enlevé le PDG de Total et comprendre ses motivations. Voilà pour le côté trhiller.
Dans la seconde partie, un bureau d'avocats défendra les gestes et motivations de Solal.
Durant tout le récit Norek nous conscientise un peu à la manière de "J'accuse" de Zola et dresse les causes de notre péril climatique : le lobby des sociétés pétrolières, financières, le lien entre l'écologie et l'économie. C'est super bien documenté, rien n'est inventé.
Ce livre c'est un coup de poing, un uppercut, un récit qui secoue mettant en avant les dysfonctionnements de notre société, abordant l'extinction des espèces, les problèmes au niveau de la Justice.
C'est vrai que l'aspect thriller est un peu accessoire, il aurait pû être un peu plus abouti mais moi je dis "chapeau Monsieur Norek " d'être engagé, de dénoncer, de faire prendre conscience et continuer à créer je l'espère un impact afin que les choses et les esprits changent !
Merci aussi d'oser changer de registre.
Ma note : 9/10
J’ai découvert cet auteur à l’occasion d’un challenge, ma lecture de la semaine portait sur un auteur dont le prénom commence par la lettre O. J’aime beaucoup ce jeu qui permet de sortir des livres de nos pals ou de découvrir de nouveaux auteurs. J’avoue avoir un avis mitigé sur ce roman, qui commence comme un polar et finit en dystopie.
Virgil Solal est mercenaire ou soldat, on ne sait pas très bien, en Afrique où il doit protéger les exploitations pétrolières, il rentre en France pour la naissance de sa petite fille, mais celle-ci ne vit que quelques secondes, ses poumons sont collés. Le pédiatre annonce aux parents effondrés que c’est la pollution qui l’a tuée, comme de nombreux autres bébés. Virgil crée Greenwar et prend en otage le patron de Total. Il annonce qu’il le tuera si l’entreprise ne verse pas une caution de vingt milliards, récupérable si Total soutient enfin la transition écologique. Diane, une psychocriminaliste, autrement dit une profileuse, et Nathan, capitaine au 36 sont chargés de négocier avec Virgil pour obtenir la libération de l’otage.
Cette partie polar commence vraiment bien et m’a beaucoup plu, mais j’ai moins aimé la suite, notamment le procès de Virgil, avec une très longue plaidoirie de son avocat qui ne tient pas vraiment la route, même si l’intention est louable. D’ailleurs le verdict confirme cet échec. Et le dernier chapitre forme une utopie naïve et peu convaincante. L’auteur aurait dû s’en tenir à la partie polar et la développer tout au long du roman à mon humble avis. Les policiers sont bien campés et réussis, tout comme Virgil.
Le thème de l’écoterrorisme est au centre du roman, entrecoupé de passages décrivant des conséquences catastrophiques du réchauffement climatique comme des orages avec de très gros grêlons, des incendies terribles dans le bush australien, la montée des eaux etc. Tous les faits cités se sont vraiment passés, les références sont données en fin de livre et l’auteur a fait un très grand travail de documentation. Il s’y trouve des références à des articles de presse ou des rapports scientifiques, je fais confiance à l’auteur, je n’ai pas étudié de près ces citations. Il se demande si une grande cause peut justifier des actes extrêmes. On voit que quatre vingt pour cent des Français, et même au-delà soutiennent Virgil et essaient de le protéger, notamment lors de son arrestation. Mais si tout le monde sait que la pollution menace la survie de l’humanité, et pas de la planète, qui continuera de tourner une fois que notre espèce se sera éteinte, la majorité n’est pas prête à faire des sacrifices concrets. Il y a deux ou trois ans, nous avons eu une votation en Suisse sur une initiative qui proposait d’augmenter l’essence de cinq centimes le litre et de verser cette nouvelle taxe pour des projets d’énergie renouvelable, et sans surprise, les deux tiers des électeurs l’ont rejetée, durant la campagne, on parlait d’une initiative extrémiste qui allait ruiner le pays. Tout le monde connaît le danger, mais il est évidemment plus urgent de s’occuper des centrales à charbon en Chine que de notre propre pollution. On annonce des problèmes d’approvisionnement énergétique pour cet hiver et le même débat est reparti.
Les faits cités sont vrais et inquiétants, semble-t’il mais je n’ai pas du tout aimé le côté manichéen et sans nuance du roman. On a les gentils, tout blancs, même s’ils commettent des meurtres et les méchants, tout noirs et coupables de tout les maux de notre société à qui on ne permet même pas de s’expliquer. sans compter que l’écoterrorisme, même s’il défend une cause juste, comme c’est souvent le cas des terroristes d’ailleurs en dehors des crimes de haine purs et durs, reste un comportement inadmissible dans une société civilisée, de même que tuer le patron d’une entreprise polluante ne sert à rien pour empêcher la destruction de la nature. C’est cet aspect à l’emporte pièce que je n’ai pas aimé, tout comme le dernier chapitre qui se passe dans vingt-cinq ans et se révèle une utopie naïve à la quelle on a peine à croire.
Un autre aspect intéressant est la manipulation de la justice, qui fonctionne visiblement à deux vitesses, le pouvoir exécutif n’hésitant pas à s’en mêler quand ça l’arrange au mépris de la séparation des pouvoirs, mais ce n’est pas un scoop.
Donc un roman inégal très bien pour la partie polar jusqu’à l’arrestation de Virgil et beaucoup moins convaincant pour la suite, un avis mitigé comme je le disais au début. Il faudra que j’essaie la fameuse trilogie de Norek, pour voir si j’ai un avis plus favorable. Merci à Callie pour cette suggestion qui m’a permis de découvrir un nouvel auteur en validant ma case de la semaine.
Je n’avais jamais lu de roman d’Olivier Norek. Un pote m’a passé Impact, j’ai essayé. Je ne pense pas que j’insisterai.
Diane Meyer est profileuse, et plutôt bonne dans son métier. Un matin elle est réveillée à 5 heures et demie du matin par son patron, qui lui dit qu’un chauffeur l’attend pour l’amener chez les collègues de la police judiciaire de Paris. Là se monte une équipe. Une vidéo a été envoyée, on y voit le PDG de Total dans une cage en verre, reliée au pot d’échappement d’une voiture. Le message du ravisseur cagoulé semble clair. Mais ce n’est que le début.
Voilà un roman qui se lit facilement, dont le message humaniste et écologiste ne peut que me plaire, et qui pourtant ne m’a pas marqué ni donné envie de lire d’autres polars de l’auteur.
Ce qui marche bien c’est qu’il est bien construit, et que l’écriture est vive et enlevée ce qui rend la lecture agréable. Et comment ne pas adhérer au message, à l’accumulation de description de catastrophes, aujourd’hui déjà, au constat de l’inactivité et de l’hypocrisie des politiques et des maîtres financiers de la planète ?
Tout cela est très bien, mais … mais je trouve le roman construit comme une démonstration, et une démonstration bien trop sage. Tout est, habilement construit, pierre après pierre, pour nous amener à la plaidoirie finale. Alors que me manque-t-il ? C’est trop sage et trop lisse, ça manque de folie et de rage, de méchanceté, de douleur, d’émotion. C’est bien, c’est juste, mais cela ne m’a pas touché.
Et pour les manifestes écologiques, j’en reste au Gang de la clé à molette, pour la rage contre les nantis, je préfère la folie de Tuez un salaud, ou Liquidations à la grecque. Peut-être ai-je déjà trop lu.
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