Capitaine Victor Coste Tome 1 Code 93
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couv’ :
Coste est capitaine de police au groupe crime du SDPJ 93. Depuis quinze ans, il a choisi de travailler en banlieue et de naviguer au cœur de la violence banalisée et des crimes gratuits.
Une série de découvertes étranges – un mort qui ouvre les yeux à la morgue, un toxico qui périt par autocombustion – l’incite à penser que son enquête, cette fois-ci, va dépasser le cadre des affaires habituelles du 9-3.
Et les lettres anonymes qui lui sont adressées personnellement vont le guider vers des sphères autrement plus dangereuses…
Mon avis :
Il a fait un sacré boucan sur la blogosphère celui-ci donc ni une ni deux, j’ai testé pendant la petite promo de fin avril sur Audible :
Bon ben c’est un thriller quoi ^^
Certes l’équipe est sympa, Victor Coste est le type de flic torturé qu’on prend rapidement en sympathie. Quand Johanna a pointé le bout de son nez il y a eu quelques railleries et de sacrés bonnes réparties qui étaient bien senties, j’adore. Quand t’arrives dans un milieu de mec t’as plutôt intérêt à savoir leur faire fermer leur tronche rapido. Sam et Ronan complète le quatuor.
Le manque de respect entre jeunes de cité et flics est flagrant mais c’est un peu comme l’oeuf et la poule, qui a commencé le premier ? Mystère. On a des explications sur le fonctionnement de la Police, les différents départements et la partie de chaises musicales que peuvent jouer les plus hauts gradés…et ce qu’ils peuvent être prêts à faire pour éviter de perdre le précieux fauteuil…
Entre petites racailles et gros requins politiques, le 93 devient le théâtre d’étranges morts et l’équipe de Victor Coste va se retrouver à devoir démêler tout ce merdier sans perdre de plume au passage…et ce ne sera pas évident…le danger ne vient pas toujours de là où on l’attend.
Pour la fameuse scène de la morgue que beaucoup disait glauque…ben dis donc mes petits loups, si vous tournez de l’oeil pour si peu je vous déconseille fortement Maléfices de Maxime Chattam parce que là vous n’allez pas vous en remettre hein ^^
Je découvre avec ce titre Olivier Norek, à propos duquel j’avais, je dois l’avouer, un a priori négatif sans doute principalement lié à son statut d’ex-flic (ouh la vilaine !). Il s’inspire d’ailleurs de cette expérience puisque Coste, son héros, est capitaine de la section des enquêtes et recherches de la SDPJ (Sous-direction de la police judiciaire) de Seine-Saint-Denis, où lui-même a exercé en tant que lieutenant.
L’intrigue démarre en empruntant plusieurs pistes, qui toutes participent d’emblée à plomber le récit d’une intensité morbide. Une mère et son fils refusent d’admettre que le cadavre atrocement défiguré qu’ils sont venus identifier est bien celui de leur fille et sœur ; un grand costaud émasculé déclaré mort par le médecin dépêché sur les lieux de son dernier calvaire, macabrement théâtralisé, se réveille en pleine autopsie ; on retrouve dans la cage thoracique d’une autre victime, qui présente des symptômes de combustion spontanée, un téléphone portable…
En parallèle, Coste reçoit des lettres anonymes où il est fait mention d’un mystérieux Code 93, dont l’auteur semble vouloir l’aider dans son enquête. Tout cela s’accompagne de changements au sein de son équipe : son plus proche collaborateur –"dix ans de 93", ça crée des liens-, cédant finalement à l’insistance de son épouse, est sur le point de partir se mettre au vert à Annecy. Il est remplacé par une femme -ce qui alimente les fantasmes d’un de ses coéquipiers dépourvu de toute finesse-, Johanna De Ritter, qui n’a jamais mis les pieds dans le 93, mais qui malgré sa jeunesse et une probité quelque peu naïve, montre une étonnante force de caractère, en même temps qu’elle déçoit les attentes de son nouveau collègue lorsqu’il découvre son physique d’armoire à glace…
L’intrigue est menée tambour battant, portée par un style efficace mais éloquent, qui la densifie en imposant par des phrases brèves mais percutantes des images qui plantent le décor, la grisaille de la banlieue, l’aspect à la fois sordide et grouillant de ses poches de pauvreté…
La personnalité même du héros fait écho à une atmosphère qui, bien que très sombre, n’est pas complètement désespérée. Car si Coste, en plus d’encaisser la dureté quotidienne inhérente à son travail, traîne depuis un drame personnel culpabilité et douleur, il est aussi habité d’une empathie et d’une humilité -admettant sa propre part d’ombre- qui confèrent au texte une humanité salvatrice, tout comme la solidarité qui cimente les membres de son équipe, et l’humour qui agrémente leurs relations.
L’expérience d’Olivier Norek enfin, apporte à l’ensemble sa crédibilité -qu’il s’agisse des techniques d’investigation, de la réalité du terrain ou des dérives politiciennes de la mécanique judiciaire- d’autant plus qu’ayant l’intelligence de ne pas en faire étalage, il trouve le juste équilibre entre souffle romanesque et quête de véracité.
Si l’on occulte l’aspect parfois un peu foutraque de l’intrigue, qui à mon sens part dans trop de directions à la fois, c’est donc finalement plutôt une bonne surprise, et c’est avec plaisir que je retrouverai le capitaine Coste.
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