
Les Épées de Glace Tome 1 Le sang sur la lame
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Ce premier tome du diptyque Les épées de glace s’intitule Le sang sur la lame et est la réédition du premier tome Le boucher paru aux éditions Midgard en 2012. Le second tome s’intitule Le châtiment de l’empire et également la réédition d’un tome paru en janvier 2014 sous le nom de La servante toujours aux éditions Midgard. Bragelonne a réédité cette série les deux tomes rassemblés en un seul volume à la couverture bleue pour l’édition papier, en deux tomes en version numérique avec une couverture rouge pour le premier et noire pour le second.
Olivier Gay est un auteur français officiant dans plusieurs registres: policiers,jeunesse, fantasy. Son premier roman Les talons hauts rapprochent les filles du ciel remporte en 2012 le prix du premier roman policier du festival policier de Beaune. Sa série jeunesse Le noir est ma couleur comporte 5 tomes. En fantasy, il a publié Les épées de glace ainsi que La main de l’empereur dans le même univers mais se déroulant avant la série des épées de glace. Le premier tome est nominé pour le prix Imaginales 2017 et le second doit paraître en mai.
Ce roman est le premier roman de fantasy de l’auteur. Il se situe dans un univers assez classique avec un empire dont la capitale est Musheim et un empereur du nom de Marcus 1er du nom. Cet univers a la particularité de ne pas avoir de magie ni de surnaturel. Il ressemble à un monde médiéval plutôt traditionnel avec des nobles, un empire qui s’est grandement étendu et des guerriers. Au sein de la capitale, se trouve Malhin qui officie en tant que garde au palais mais qui s’y ennuie profondément et rêve d’aventures. Il a pour amie Shani, une servante du palais. Un beau jour arrive au palais Deria, la fille d’un obscur baron du Nord de l’empire. Deria est belle, sait très bien se battre et a un caractère bien trempé. Elle sympathise très vite avec Malhin, secrètement amoureux d’elle et avec Shani qui deviendra sa servante et confidente. Voilà pour la mise en place de l’histoire. L’élément perturbateur arrive assez vite avec la mort de Deria après un mois de présence au palais impérial. Cette mort va déclencher le reste du récit et la rencontre de nos deux héros avec un personnage légendaire au sein de l’empire Rekk surnommé le boucher (« fresh meat » ndl).
Le début de l’histoire est somme toute assez classique avec des personnages débutants étant amenés à vivre de grandes aventures qui vont développer leurs capacités chevaleresques et combattantes. Rien de très original pour le moment si ce n’est que l’héroïne n’est pas une beauté ni quelqu’un de puissant, et le héro est plutôt simple et lui non plus pas très puissant. Ils vont être métamorphosés après leur rencontre avec Rekk : les choses changent réellement avec l’apparition de ce personnage de Rekk, qui lui n’a pas grand chose de classique et lorgnerait plutôt du côté de Gemmell. Il a en effet un peu de Druss par la carrure et le charisme et un peu de Waylander pour l’aspect cynique et froid. Rekk est une légende au sein de l’empire et l’objet de chanson pour faire peur aux enfants. C’est un combattant d’exception qui a été banni de l’empire plusieurs années auparavant et est devenu le baron Froideval et a eu une fille prénommée Deria. Rekk est un personnage particulier, on ne peut pas dire qu’il soit attachant, par certains aspects il fait peur et provoque la haine mais par d’autres il est fascinant et humain. Le roman ne serait clairement pas ce qu’il est sans ce personnage qui domine les autres par sa noirceur et sa complexité.
D’autres personnages intéressants sont également présents dans le récit tel que le Duc Mandonius dont on ne sait vraiment quel jeu il joue ou encore l’assassin Eleon et Laath le voleur. Beaucoup de questions sont laissées en suspend à la fin du premier tome et l’intrigue de simple au départ se complexifie bien vite. Les conspirations liées à la cours semblent nombreuses et amènent à se poser pas mal de questions sur la suite. La fin du roman appelle à vite lire la suite avec un cliffhanger habituel d’un premier tome de série.
Olivier Gay ne lésine pas sur l’action et on ne s’ennuie pas du tout. Les scènes de combat sont nombreuses et très bien écrites avec un côté cinématique qui fait un peu penser à du Pevel. Elles sont dynamiques, fluides et très visuelles. Les péripéties s’enchainent également et le récit est très rythmé. Le style de l’auteur est très agréable et fluide, on tourne les pages sans s’en rendre compte happé par le récit.
Ce premier tome des épées de glace est donc d’un très bon niveau. Il est de facture assez classique mais se lit tout seul. Il est très rythmé et les scènes d’action sont très vivantes. L’intrigue tient la route et amène son lot de péripéties et de questionnements. Et surtout son personnage principal tient plus de l’anti héros que du preux chevalier, ce qui est apporte à l’univers sont lot de noirceur. Il me tarde de découvrir la suite des aventures de Rekk et de connaitre le fin mot de l’histoire.
Quatrième de couv’ :
Dans sa jeunesse, l’empereur Marcus mena de nombreuses guerres et étendit son territoire avec l’aide d’un combattant et général hors pair, Rekk. Ses méthodes impitoyables et sa propension au massacre contribuèrent à pacifier les provinces et à annexer les jungles de Koush, au sud – mais provoquèrent également la haine du peuple. Afin de s’attirer leurs bonnes grâces, l’empereur exila donc Rekk le Boucher aux confins de l’empire. Vingt ans plus tard, Marcus est vieux et malade. Il n’a qu’un fils, Theorocle, qui lui cause plus de souci que de fierté. Les familles nobles intriguent dans l’ombre pour préparer sa succession. Quant à Rekk, ce n’est plus qu’un nom avec lequel les mères effraient leurs enfants le soir.
Mon avis :
J’avais été très intriguée par l’avis hyper enthousiaste de ma petite Caro, comme Olivier Gay sera aux Trolls et légendes j’en ai profité pour découvrir cet auteur autant plébiscité pour ses livres de fantasy que ses polars :
On se retrouve d’emblée avec une petite noble forte en gueule qui dérouille les soldats qui se mettent en travers de sa route et qui souhaite rencontrer l’empereur Marcus à la demande de son père, le Baron Froideval. Deria est très belle, fine lame et un franc parlé, n’a absolument rien en commun avec les nobliaux de la cours et s’entoure de deux jeunes gens, un garde du palais Mahlin et une servante Shani. Dès les premiers chapitres, on sait que Deria est morte violée et assassinée. On se rend rapidement compte que la famille de l’Empereur et ses courtisans les plus proches sont bien embêtés et font tout pour que la nouvelle ne fuite pas vers le père. C’était sans compter les amis de la jeune fille qui pour honorer la mémoire de Deria traverse le royaume vers l’extrême nord barbare pour retrouver le Baron qui se révèle être le Croque-Mitaine avec lequel les parents effraient les enfants, Rekk, le Boucher.
On pourrait trouver ses nobles vraiment stupides de multiplier les indices en envoyant des assassins pour éliminer le père, c’est un peu comme s’ils s’accrochaient une grosse enseigne clignotante avec une flèche pour dire à Rekk « Youuuhouuuu, on n’a pas la conscience très tranquille par ici » donc on pourrait trouver ça super simpliste pour des gens de pouvoir….pis tu regardes les candidats à la présidentielle avec toutes leurs gamelles au cul et finalement, aujourd’hui comme hier, les grands de ce monde se sont toujours crus intouchables donc plus ils font des trucs stupides plus c’est crédible hinhinhin.
A partir de là, je peux dire que Rekk, je l’aime d’amour. Vous voyez le film Taken ? Ben, le Boucher c’est exactement ça, tu touches à sa fille, t’es mort, et t’as pas intérêt à tenter de te mettre en travers de sa route parce que sinon t’es mort aussi. Malgré ce côté hyper violent, on sent tout de même qu’il finit par s’attacher à Mahlin et Shani, surtout la jeune fille qui doit lui rappeler son bébé perdu par moments (oui, il y a un petit coeur sous la glace et l’acier ^^). Son arrivée au royaume est hyper tendue et il ne va pas se faire de copain, même l’empereur est mort de trouille et fera son possible pour le gagner à sa cause quitte à faire des sacrifices.
J’ai bien l’impression, si mes souvenirs sont bons, qu’il y a une petite coquille dans le résumé, l’empereur conquérant était Bel, père de Marcus qui lui est le souverain bâtisseur, régnant sur un pays en paix et faisant du commerce avec les anciens ennemis, avec des gardes et une armée réduite très déficients on l’apprendra vite également. Le prince héritier est un petit con vicieux et pourri gâté, je ne l’aime pas du tout.
Shani et Mahlin sont les personnages qui évoluent le plus, la jeune fille essayant de devenir maîtresse d’elle-même, de son destin, ne plus être une victime et Mahlin qui s’était pétri de satisfaction avec son titre de Deuxième épée de la garde se rend compte que sur un vrai champ de bataille, il ne vaut pas grand chose et tente de se perfectionner auprès du meilleur professeur qui soit. Les réparties sont bien senties aussi, j’ai bien rigolé (faut aimer l’humour d’un assassin par contre).
En bref, j’ai passé un bon moment de lecture et achèterai la version papier en intégrale lors du festival, c’est le genre de livre que je veux pour ma collection.
Bonne lecture !
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