
La main de l'empereur Tome 1 La main de l'empereur, tome 1
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Acheté lors des Imaginales l’année dernière, ce premier tome d’un diptyque attendait gentiment dans ma PAL. Mais ayant peur de réveiller la colère de Rekk, j’ai sorti le roman de sa tanière pour le lire. Fourbement, Lhotseshar a profité d’un instant inattention de ma part pour me piquer le roman et le lire avant moi! Vous aurez ainsi droit à un double avis, bien nécessaire pour apaiser l’ire du boucher.
Rekk est le personnage principal de la série Les épées de glace, également en 2 tomes. Dans cette nouvelle série, Olivier Gay a voulu revenir sur la jeunesse de Rekk et expliquer comment celui-ci est devenu ce qu’il est et a obtenu ce surnom si envié de boucher de l’Empire. Rekk n’a pas grandi dans une boucherie mais dans une arène, ce qui est assez proche tout compte fait. Enfin, pas vraiment dans une arène à proprement parler mais à proximité. Son père était un célèbre gladiateur et sa mère une riche femme mariée à un marchand. Il va ainsi être élevé par des prostituées et entrainé par son père à l’art du combat. Rekk suit donc la carrière toute tracée de gladiateur. Cependant, le destin de Rekk va changer du tout au tout car il est remarqué par l’empereur en personne qui décide de l’utiliser dans la guerre contre les koushites.
Le roman change ainsi plusieurs fois de tonalité avec un début situé au sein des arènes de la capitale Musheim puis une plongée au cœur d’un sanglant conflit. Ces changements sont appréciables car le lecteur est pris dans un tourbillon d’actions et le roman ne va pas dans la direction où on pensait qu’il irait au départ. Lors des Imaginales, en discutant avec Olivier Gay, il pensait que c’était pas plus mal de commencer par La main de l’empereur avant Les épées de glace et j’avoue que je partage cet avis pour justement le côté surprise et destinée de certains personnages.
Olivier Gay a une plume vraiment très efficace, fluide et très visuelle. Les combats sont très bien décrits et on les visualise très bien. Le roman se lit ainsi vraiment très bien, porté par cette plume et le sens du spectacle de l’auteur. L’intrigue est efficace même si on devine un peu trop facilement certains évènements. J’avoue avoir été un peu plus surprise dans Les épées de glace que dans ce premier tome.
Côté personnage, il y a surtout Rekk, presque omniprésent dans tout le roman. Il est vraiment très réussi, très naïf même si cela fait partie de son charme, le contraire de diplomatique, et surtout apparait comme très différent de ce à quoi on s’attend. C’est un personnage attachant et qui fait presque de l’ombre aux autres. L’empereur est assez intrigant également. Les femmes sont très présentes dans le récit, le personnage de Dareen, une contrebandière au grand cœur, est particulièrement touchant.
Dans un monde de fantasy où il n’y a pas de magie, Olivier Gay nous offre un récit au rythme haletant, avec un savant mélange d’actions et de spectacle. Certains rebondissements se laissent voir facilement mais la plume fluide et visuelle de l’auteur nous emporte dans un univers de sang et de sueur.
Laissons place à Lhotseshar dans l’arène :
C’est mon premier roman d’Olivier Gay, et j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Le récit est très efficace, décrivant le parcours torturé d’un jeune combattant tout aussi torturé, baladé entre une arène où il s’ennuie tellement son aisance au combat est supérieure aux autres gladiateurs, et un conflit dont il doit apprendre petit à petit les tenants et les aboutissants.
L’écriture permet de bien s’immerger dans ce monde dangereux et très violent. Cette violence coule au travers des lignes du livre, avec des passages de combat très crus. Le personnage de Rekk évolue au milieu de cette violence, elle est en lui et ressort lors de certains combat.
L’intrigue est très classique dans sa globalité, mais portée par de petites surprises, surtout dans la première partie à Musheim. Ce que je pensais constituer l’intégralité du roman était en effet « exécuté » en un chapitre, mais au final cela permet de faire une sacré évolution dans l’histoire du royaume. Le roman se situe ainsi au niveau du royaume, et pas de la simple intrigue micro-politique locale. Je regrette juste le côté un peu prévisible de 2-3 pseudo-rebondissements de la deuxième partie.
Ce roman m’a fait penser à plusieurs moments à du Gemmell, avec la guerre entre les Nadirs et les Drenans. Le siège final a des accents de Légende, avec un Rekk proche de Druss.
Je lirai sans aucun doute la suite de ce très bon roman médiéval fantastique. Une vraie lecture plaisir, avec un héros tellement attachant.
Rekk n’a pas eu une enfance facile. Fils bâtard d’un gladiateur et d’une femme mariée, élevé par des prostituées, il est sauvé par son habileté à l’épée. Il se fait à son tour une place dans l’arène et en devient bientôt le champion. Mais Rekk doit poursuivre ailleurs un destin écrit en lettres de sang : l’Empereur en personne l’envoie rejoindre l’armée qui mène en son nom une guerre éprouvante contre les tribus koushites. En compagnie d’hommes démunis et amers, dans l’enfer de la jungle où le danger est partout, Rekk va devenir le bras armé de l’Empereur grâce à ses talents redoutables. Lorsque l’on suscite l’admiration autant que la crainte et la haine, savoir se battre ne suffit pas toujours, et la frontière est ténue entre le héros et le monstre. Qu’arrivera-t-il à Rekk quand sa légende lui échappera ? DANS LA MAIN D’UN EMPEREUR, LES MORTELS NE SONT QUE DES PIONS.
J’ai rencontré Olivier Gay lors du dernier salon de l’imaginaire de Lambesc. C’est un auteur connu surtout pour ses romans YA. La Main de l’empereur est le préquel de sa saga Les épées de glace. Il y raconte les origines de Rekk, ancien gladiateur adulé, devenu combattant pour l’empereur Bel Ier. Olivier Gay présente ici un roman destiné aux adultes dans lequel la guerre devient l’épicentre de son intrigue. S’il est classé dans la catégorie fantasy c’est parce qu’il y invente un monde imaginaire fortement inspiré de l’antiquité romaine.
Dans ce premier tome, le lecteur fait la connaissance de Rekk. Il vit dans la caserne des gladiateurs à Mushein, sorte de Rome revisitée. Rekk est en fait le fils d’un célèbre gladiateur et d’une femme mariée. Rejeté à sa naissance, il sera élevé par une prostituée. Son chemin est tout tracé puisqu’il devient lui-même gladiateur. Par un concours de circonstances, Rekk s’engage dans l’armée impériale pour bouter et conquérir le peuple des Koushites. Dans la jungle, Rekk se révèle être un bon soldat qui va vite grimper les échelons.
La première partie du récit est pour moi la plus réussie. Olivier Gay s’inspire de la Rome antique pour construire son intrigue. On y retrouve le monde des gladiateurs. Rekk évolue dans un univers violent dans lequel il reçoit pourtant l’amour d’une mère adoptive. Ce monde là est bien décrit et bien construit. J’ai beaucoup aimé cet aspect du récit qui se fonde finalement sur une réalité historique.
Et puis la machine s’emballe lorsque Rekk est obligé d’abandonner son métier de gladiateur et de s’engager dans l’armée impériale. Il doit combattre le peuple des Koushites réputé cannibale, violent, sanguinaire et traître. C’est la partie de l’intrigue qui m’a le moins plu. J’ai trouvé que l’histoire tournait en rond. Les scènes dans la jungle sont très répétitives. Et surtout, tout est prévisible. J’avais deviné sans peine l’issue de l’intrigue. Comme dans un film de guerre, les scènes clés apparaissent: la défaite puis la remontée extraordinaire, l’attaque finale, la victoire. Je n’ai pas trouvé que c’était très innovant. Je me suis presque ennuyée à certains passages.
Mais la chose qui m’a le plus dérangée ce sont les personnages que j’ai trouvé creux. Ce préquel est censé nous expliquer pourquoi Rekk est devenu le personnage froid et sanguinaire des Épées de glace (que je n’ai pas lu!). Mais justement, ce tome ne creuse pas assez les choses. On brosse le portrait du personnage de manière assez superficielle. Je suis restée sur ma faim car il m’a manqué un petit truc pour trouver de l’épaisseur aux personnages. Seule Dareen tire son épingle du jeu pour moi. Quant à Bishia, c’est une vraie caricature ambulante sans aucun intérêt.
Au final La Main de l’empereur est un roman qui m’aura laissé une impression mitigée. J’ai aimé la partie historique du livre mettant en scène les gladiateurs et s’appuyant sur des références précises. En revanche la superficialité des personnages et l’intrigue trop prévisible m’auront déçue.
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