Commissaire Lojacono
  • Date de parution 05/06/2014
  • Nombre de pages 308
  • Poids de l’article 165 gr
  • ISBN-13 9782264063557
  • Editeur 10 X 18
  • Format 178 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Italie 21em siècle

Commissaire Lojacono Tome 1 La méthode du crocodile

3.91 / 5 (116 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Polar lauréat du prix Giorgio Scerbanenco 2012 (meilleur roman policier de l'année) par l'un des auteurs italiens les plus en vogue du moment !L'inspecteur Lojacono est seul au commissariat le soir où l'on signale le meurtre d'un adolescent, abattu d'une balle dans la nuque devant chez lui. Deux autres adolescents, d'âges et de milieux sociaux différents, sont retrouvés assassinés selon le même mode opératoire peu de temps après. À proximité de chacun des corps, le meurtrier a semé des mouchoirs en papier... Leur analyse révèle qu'ils sont imbibés de larmes. La presse surnomme aussitôt ce tueur en série " le crocodile ", car comme le prédateur, il semble pleurer au moment où il tue ses victimes.

Rupture éditeur

  • Date de parution 05/06/2014
  • Nombre de pages 308
  • Poids de l’article 165 gr
  • ISBN-13 9782264063557
  • Editeur 10 X 18
  • Format 178 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Sauf erreur de ma part, on a découvert en France Maurizio de Giovanni avec le premier roman d’une série se déroulant à Naples à l’époque fasciste. Et j’espère bien avoir un de ces jours des nouvelles du commissaire Ricciardi. En attendant, on peut patienter avec un autre roman, contemporain celui-là, La méthode du crocodile.


Naples. Un jeune dealer est abattu d’une balle dans la nuque. Pour la police, pas de doute, le meurtre est lié à la camorra. Seul l’inspecteur Lojacono, sicilien exilé à Naples suite à l’accusation mensongère d’un mafieux, n’est pas convaincu. Pour lui certains détails ne cadrent pas. Quand une jeune fille de bonne famille, sans lien apparent avec la première victime est abattue de la même façon, la presse s’affole, la police se retrouve sous pression, et Lojacomo se voit conforté dans son idée. Comme sur place on a trouvé des mouchoirs imbibés de liquide lacrymal, les journalistes tiennent leur scoop, le tueur devient Le crocodile.

Ce roman n’a pas la complexité, l’originalité et la profondeur de L’hiver du commissaire Ricciardi qui nous avait fait connaître l’auteur. Mais ce n’est pas une raison pour le bouder. Car s’il est moins riche, il reste un excellent divertissement, une intéressante variante du thème rabattu maintes fois du serial killer.

Tout d’abord parce que l’intrigue est tirée au cordeau, avec ce qu’il faut de tension et de relâchement, avec une maîtrise du rythme parfaite, jusqu’à l’emballement final, et surtout avec une façon très intéressante de frôler le cliché pour s’en écarter au dernier moment (lisez, vous comprendrez).

Ensuite parce que les personnages sont intéressants, avec ce qu’il faut de failles et de douleurs anciennes, et ce qu’il faut de force et d’obstination pour aller au bout de leur destin.

Et pour finir, comme dans le roman précédent, pour la vision d’une ville de Naples qu’il offre. Une ville loin des clichés, sans soleil, sans joie de vivre, où il est très facile de passer inaperçu et de ne parler à personne, où la camorra est certes présente partout, mais pas pour autant coupable de tous les crimes de la ville. Une ville grise, qui tourne le dos à la mer et se replie sur elle-même … c’est sûr, c’est pas avec ça qu’il va être embauché par l’office du tourisme …

En résumé, un excellent divertissement haut de gamme.

A quarante-cinq ans, l’inspecteur Giuseppe Lojacono, dit Peppucio est un homme brisé. Il est Sicilien et menait une carrière heureuse dans la brigade mobile d’Agrigente, jusqu’à ce qu’un maffieux repenti l’accuse d’avoir transmis des informations importantes à l’organisation. Sa famille a immédiatement été envoyée en sécurité à Palerme et lui à Naples dans un petit commissariat. Il n’y avait aucune preuve de son implication, mais ses chefs lui inflige une sanction disciplinaire : Il est affecté au bureau des plaintes et on lui interdit de participer à la moindre enquête. Il passe donc ses journées à jouer sur son ordinateur dans un bureau désert tandis que sa famille se désagrège. Même à la fin du livre on ne saura pas si Lojacono a vraiment collaboré avec la mafia ou s’il est victime d’une accusation mensongère.

Une nuit alors qu’il est de garde, il est appelé sur les lieux d’un crime : un jeune a été abattu d’une balle dans la tête. Il collecte les premiers renseignements et les transmets à Laura Piras, l’assistante du procureur. L’arme utilisée est banale et peu précise. Pour Peppucio cela exclut la mafia, mais le lendemain, son chef lui retire l’enquête et le renvoie se morfondre devant son ordinateur. Le jeune était un dealer et pour le commissaire il ne peut s’agir que d’un règlement de compte entre criminels.

Une semaine après deux autres jeunes sans histoire sont tués de la même façon, on retrouve aussi auprès d’eux un mouchoir imbibé de larmes. La presse s’empare de l’affaire et baptise le tueur « le crocodile », la police n’avance pas, la piste mafieuse ne mène nulle part et finalement on confie quand même l’affaire à Peppucio sur l’insistance de Laura. L’inspecteur sait que le tueur est comme un crocodile, non pas à cause des mouchoirs plein de larmes, mais par sa façon de traquer ses proies caché au fond du marécage. Il veut se racheter aux yeux de ses chefs, retrouver sa dignité de policier et se lance dans une traque implacable de cet assassin mystérieux.

C’est un polar vraiment passionnant et prenant, un de ces livres qu’on n’a pas envie de lâcher. On n’est pas du tout dans Naples version touristique avec du soleil et la mer. Non c’est une ville froide, pluvieuse, les gens sont tristes et indifférents les uns aux autres, le mal rôde, insaisissable. Une vraie ambiance de roman noir. Les personnages principaux sont attachants et intéressants. Le style est très dynamique aussi, le livre étant découpé en brefs chapitres qui donnent la parole aux différents personnages à tour de rôle.

J’ai vraiment beaucoup aimé cet inspecteur si triste et pourtant déterminé à sortir la tête de l’eau, cette ambiance glauque, la façon dont l’intrigue progresse. J’ai tout aimé dans ce livre et je le recommande chaleureusement.

AUTRES LIVRES DE Maurizio de Giovanni
Chronique blogger
L'hiver du commissaire Ricciardi

L'hiver du commissaire Ricciardi

(138)

Chronique blogger
Le printemps du commissaire Ricciardi

Le printemps du commissaire Ricciardi

(81)

Chronique blogger
L'automne du commissaire Ricciardi

L'automne du commissaire Ricciardi

(60)

Chronique blogger
Le Noël du commissaire Ricciardi

Le Noël du commissaire Ricciardi

(74)

DOLPO RECOMMANDE
Chronique blogger
L'honorable société

L'honorable société

DOA

(260)

Chronique blogger
Grossir le Ciel

Grossir le Ciel

(1615)

Éteindre la lune

Éteindre la lune

(156)

Un linceul n'a pas de poches

Un linceul n'a pas de poches

(129)

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés