La Cité exsangue, tome 2 : Flamboyance
  • Date de parution 15/04/2022
  • Poids de l’article 356 gr
  • ISBN-13 9782354089542
  • Editeur MNEMOS
  • Format 210 x 150 mm
  • Edition Grand format
Urban Fantasy

La Cité exsangue, tome 2 : Flamboyance

4.36 / 5 (14 notes des lecteurs Babelio)

livré en 5 jours

  • Date de parution 15/04/2022
  • Poids de l’article 356 gr
  • ISBN-13 9782354089542
  • Editeur MNEMOS
  • Format 210 x 150 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Critique

Un peu d’appréhension

Presque malgré moi, je redoutais de me plonger dans Flamboyance. Mathieu Gaborit est pourtant l’un de mes auteurs préférés ! Mais voilà, le tome précédent n’avait pas été le coup de cœur escompté, je craignais donc d’être déçue, véritablement cette fois.


Qu’est-ce que j’avais tort ! J’ai dévoré ce deuxième opus en un week-end, avide de tourner les pages, de connaître le dénouement ! Alors, certes, La Cité exsangue n’est pas mon cycle préféré, mais peut-être est-ce à cause de l’écart de parution entre les deux volets. Et oui, il n’est pas facile de se plonger dans la suite d’une histoire après 4 ans.


Heureusement, les éditions Mnémos ont tout prévu ; un court résumé des Nouveaux Mystères d’Abyme se trouve au début du livre, et il m’a été très précieux. Je remercie donc la maison d’édition pour cette initiative – et pour l’envoi du roman, bien entendu !


Un diptyque que j’aurais souhaité lire d’une traite

Comme je l’ai déjà souligné, Les Nouveaux Mystères d’Abyme fait office d’introduction. Je me souviens très bien de ma frustration, une fois parvenue à la dernière page. Il me manquait quelque chose !


Cette fois, ce fut différent ! Dès les premiers chapitres, Mathieu Gaborit nous propulse au cœur de l’action. Un pur régal ! Alors, si je ne devais vous donner qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : enchaînez les deux tomes.


Plume ou imaginaire : quelle est la plus grande force de Mathieu Gaborit ?

Je suis bien incapable de vous répondre ! Pour moi, cet auteur fait partie des plus grands, car il allie la puissance de son imaginaire à la finesse de sa plume. Le résultat est époustouflant ! En fait, j’ai autant profité du texte que de l’univers !


J’ai adoré (re)découvrir Abyme, plus seulement aux côtés de Maspalio, mais aussi en compagnie d’orphelins prêts à tout pour sauver leur amie Mèche et, par la même occasion, soutenir la rébellion. D’ailleurs, en parlant de rébellion…


Aux armes, citoyens d’Abyme !

Vous l’ignorez peut-être, mais j’adore les histoires de révolte ! Lorsque le combat est motivé par une cause plus grande que les héros eux-mêmes, il en devient aussitôt plus captivant. Et c’est exactement ce qui se passe dans Flamboyance !


Alors que l’ennemi tente de la mettre à genoux, de pervertir son âme, Abyme résiste de toutes ses forces. Grâce à la magie qui l’anime et au courage qui habite ses citoyens !


Des personnages qui ne manquent pas de panache

Bien qu’il soit l’initiateur de la rébellion, Maspalio partage le devant de la scène dans ce deuxième opus. Et comme d’habitude, la multiplication des points de vue enrichit l’intrigue !


J’ai particulièrement aimé la Mufle, ogresse qui n’a de cesse d’assumer son destin, même lorsqu’il change en cours de route. Bon, la personnalité de Mèche ne m’a pas convaincue outre mesure, par contre j’ai suivi ses aventures avec la plus grande attention !


Mathieu Gaborit prend également le temps de présenter les orphelins qui, chacun à leur manière, contribueront à la rébellion. Toutefois, n’oublions pas le personnage le plus important : la cité elle-même qui regorge de surprises…


Le final n’est pas une complète réussite

Après tant d’éloges – justifiés, croyez-moi ! – venons-en enfin à la raison pour laquelle Flamboyance n’est pas un coup de cœur : le final. Est-il raté ? Absolument pas ! Mais alors, c’est quoi le problème ?


Eh bien, j’apprécie de moins en moins les longs dénouements. Ce constat m’effraie un peu, car les auteurs aiment prendre leur temps pour conclure leur histoire. Remarquez, c’est logique ! C’est le moment ou jamais de fournir toutes les réponses, de refermer toutes les portes, de clôturer toutes les actions. Cela prend du temps ! Cependant, je suis de plus en plus impatiente…


Bref, vous l’aurez compris, je préfère les fins qui ne s’éternisent pas. Rassurez-vous, je n’irai pas jusqu’à dire que celle de Flamboyance est trop longue, seulement j’aurais aimé qu’elle soit à l’image de tout le reste : impétueuse !

A l'occasion de la sortie très attendue du second volet de La Cité Exsangue, les éditions Mnémos ont décidé de consacrer ce mois d'avril à Mathieu Gaborit. Aussi, ils nous proposent une réédition des Royaumes Crépusculaires, comprenant Les Crépusculaires et Abyme, sous la forme d'une très belle intégrale, ainsi que Bohème au format poche. 

Sans oublier le livre qui nous intéresse aujourd'hui, la conclusion de sa duologie La Cité Exsangue qui met également un point final à ces vingt-cinq années d'aventure littéraire. 

Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Mnémos, je remercie Nathalie Weil pour l'envoi de ce nouveau service de presse. 

Alors que Mèche a été capturée par les Heures, Maspalio, lui, s'est arrogé la mission de retrouver le corps de Cyre pour le ramener auprès de son arbre afin qu'elle repose en paix. Pendant ce temps, la révolte gronde dans les rues d'Abîme car la population ne supporte plus les lois liberticides imposées conjointement par les liturges de la Cure et l'Acier. Quelques-uns des orphelins dont s'occupait Cyre se mêlent aux insurgés pour tenter de reprendre en main le destin de leur cité et qui sait, peut-être la libérer. 

Du fait de son expertise dans la création de jeux de rôle, Mathieu Gaborit est véritablement un faiseur d'univers. Sous sa plume naissent des royaumes fabuleux et baroques. Ainsi, dans La Cité Exsangue, on renoue avec sa cité-monde, Abyme car il s'agit bien de cela chez Mathieu Gaborit. En effet, il imagine des cités aux dimensions infinies où l'on se perd facilement dans leurs dédales sans fin. Chaque récit est une invitation au voyage, un rêve éveillé où la magie nous enivre. D'ailleurs que serait un récit de fantasy sans sa dose de féerie ? Celle de Mathieu Gaborit dégage une sonorité toute particulière car elle est imprégnée de rimes et de notes musicales. Elle embrasse les mots, transcende les êtres oniriques et sublime la nature pour mieux électriser les imprudents lecteurs qui se sont aventurés entre ces lignes. Farfadets, lutins et lutines, ogres et ogresses ont posé leurs valises à Abyme pour le meilleur et pour le pire car reconnaissons que l'existence de la cité, telle qu'elle a toujours été, est sérieusement remise en question à ce jour

Flamboyance nous projette aux quatre coins de la cité à la poursuite des héros de Mathieu Gaborit qui viennent prêter mains fortes à Maspalio pour sauver Abyme. Aussi, on suit tour à tour Mèche, la fille de Cyre qui, enlevée par les Heures, n'aura bientôt plus d'autre choix que d'accepter son lourd héritage, ainsi qu'une poignée d'orphelins qui prennent sur eux pour prendre part à la lutte en cours. En alternant les points de vue tout au long de sa duologie, Mathieu Gaborit signe un récit fort bien rythmé. 

Quant aux personnages de La Cité Exsangue, ils n'ont rien d’archétypaux. Entre un vieux farfadet, une poignée de gamins des rues et une ogresse assermentée, il y a de quoi être surpris. Bien que Maspalio occupe le premier rôle, on s'attache bien volontiers à ces orphelins prêts à se sacrifier pour une cause qu'ils trouvent juste. Entre la tête brûlée Sigrid, la douce Amande ou encore le taciturne Ardoise, le destin de ces jeunes enfants est bouleversant et ne laisse donc pas indifférent. Abandonnés et rejetés, toutes ces vies brisées vont se tenir vent debout face à la tyrannie grâce à la solidarité, à l'abnégation et à un courage sans faille. 

Derrière l'histoire de ces destins qui se croisent et s'entremêlent, Flamboyance nous conte la chute et la renaissance d'une cité. Si une minorité a cherché à imposer sa loi, quitte à tout étouffer sur son passage, c'est bien par l'union de tous les espoirs que la délivrance devient possible. Alors est-ce qu'Abyme retrouvera finalement de sa superbe perdue ? Tout est possible, à elle d'écrire sa destinée et à ses habitants d'être à la hauteur de la mission. 

Avec Flamboyance, on referme la porte d'un monde chimérique envoûtant, et on quitte, avec une pointe de regret, des personnages hauts en couleurs qui nous en ont, d'ailleurs, fait voir des vertes et des pas mûres. Le voyage en Abyme s'arrête ici mais peut-être que Mathieu Gaborit nous offrira de nouvelles pérégrinations. Qui sait !


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