L'impératif participatif

Ces dernières années, le développement des technologies numériques a donné un nouvel essor à la figure de l'amateur, notamment dans le domaine de la culture. Face à cette nouvelle donne, plusieurs institutions ont lancé des plateformes contributives culturelles, pour permettre à des amateurs, ou plus généralement à des citoyens, de participer à la construction de savoirs liés à leurs objets culturels en interaction avec l'institution. Du projet Pci-Lab qui permet aux citoyens de définir leurs patrimoines culturels immatériels à travers Wikipédia, au défi «Â 1 Jour 1 Poilu » grâce auquel des centaines de bénévoles ont indexé un million et demi de fiches de poilus Morts pour la France sur le site Mémoire des Hommes, les rapports entre institutions et amateurs qui s'instaurent à travers ces dispositifs ne sont pas, comme ils pourraient le laisser penser, linéaires et transparents. Si l'institution voit le besoin d'interagir avec ces figures clés, en même temps elle a du mal à leur donner u