La Romance de Ténébreuse Tome 10 L'épée enchantée

Andrew Carr a reçut un appel dans ses rêves, et il a décidé d’y répondre.

Il se rend donc sur Ténébreuse, ou il espère enfin avoir des réponses concernant la fille qui l’appelle sans cesse : Callista. Mais une fois arrivé rien ne se passe comme prévu, l’avion d’Andrew se crash dans les montagnes … C’est encore une fois grâce à Callista qu’il y survit, elle lui sauve la vie, simple fantôme que lui seul peut voir, le guidant vers la civilisation. Mais qui est Callista? Pourquoi l’a-t-elle appelé lui, et pas une personne de son monde, une personne douée de Laran qui puisse l’aider bien mieux qu’un pauvre technicien? 

Il s’aperçoit assez vite qu’il n’est pas le seul à rechercher la jeune femme, ses parents, sa sœur sont au désespoir depuis qu’elle a disparu dans sa propre chambre à l’abri dans la forteresse.

Ils ont peut d’imaginer que se sont les hommes-chats qui l’ont prise, car depuis quelques temps, ceux-ci possèdent de drôles de pouvoirs, comme celui de rendre les gens fous et de pouvoir se rendre invisible et massacrent tout les humains qu’ils rencontrent … 

 J’ai plutôt bien apprécié ma lecture.

Si je devais donner un défaut à ce livre c’est qu’il est définitivement trop court, on a l’impression de ne faire qu’effleurer l’histoire, on a pas de réelle explication sur l’attitude des hommes-chats, on voit vraiment l’histoire du point de vue des humains et résultat on a un petit sentiment d’inachevé au final.

Ceci dit tout se joue sur les protagonistes, on a encore une fois toute la partie choc culturel entre les humains « développés » et les habitants de Ténébreuse, avec leurs lois ancestrales et leurs manières machistes. 

D’un coté les Ténébrans se croient supérieur car ils ont le Laran et ne comprennent pas d’ailleurs comment un Terrien peut l’avoir aussi ce qui créé d’ailleurs pas mal de problèmes quand on est du point de vue d’Andrew parce qu’ils ne se rendent pas compte qu’il ressent tout et donc qu’il se prend leur racisme en plein dedans.

De ce coté la j’ai bien aimé le personnage d’Andrew, certes il est un peu trop simpliste sur certain points, on a du mal à imaginer comment une personne qui vit dans un monde si évolué et qui a une vie puisse tout quitter du jour au lendemain juste parce qu’une série de rêve le lui a demandé, mais d’un autre coté il incarne vraiment le héros qui fera tout pour sauver Callista. J’ai bien aimé aussi le fait qu’il n’essaye pas de tout faire tout seul, en fait il n’est qu’un spectateur dans la bataille finale, malgré le fait qu’il soit le personnage principal.

Damon de son coté, vu que la saga porte son nom (on est dans la partie appelée L’Age de Damon Ridenow), on s’imagine qu’il en est le protagoniste principal mais en fait non, dans ce livre il se cherche encore, il est plein d’insécurités et n’a guerre confiance en lui, mais d’un autre coté c’est sympathique d’avoir un personnage qui n’est pas un super héros. 

En résumé, ce livre n’est qu’un petit épisode dans la grande saga de Ténébreuse, on a guerre de réponses, et de nombreuses questions restent en suspend. Les personnages sont très sympathiques et j’ai pris plaisir à passer ce trop court moment avec eux.

Je me ferais une joie de continuer la saga !

Le vaisseau d’Andrew Carr, Terrien sans attaches, s’écrase dans les Heller, montagnes gelées et hostiles de Ténébreuse. Ses compagnons de voyage sont morts dans l’accident, il se retrouve seul dans une zone isolée traversée par les violentes tempêtes de neige. Pourtant, il revoit le spectre d’une inconnue, Callista, qui essaie de le guider.

L’inconnue, qu’au départ il croit irréelle, va le mener vers Ellimir Alton — la sœur jumelle de Callista — et leur cousin Damon Ridenow, Comyn qui ne cesse de douter de lui. Les deux Ténébrans sont surpris de découvrir un Terrien qui possède le laran, mais sont obligés de s’allier avec lui pour retrouver Callista, future gardienne d’une Tour, mais enlevée par des êtres mystérieux… qui s’avèrent être des hommes-chats.

Ce roman est l’un des rares qui mettent en avant une des espèces non-humaines de Ténébreuse. À titre personnel, j’ai peu d’appétence pour les aventures de SF avec des extraterrestres, surtout quand ceux-ci sont un brin caricaturaux. Ce sont les vrais « méchants sanguinaires » des histoires de Fantasy basiques. Malgré tout, le récit se laisse lire, car l’auteure sait tisser des liens complexes entre les personnages qui évoluent avec les événements, et le lecteur se demande ce qui arrive dans le surmonde. C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur le laran, ce don si particulier et qui reste en partie non exploré dans certains romans du cycle.

Il est donc dommage que les relations amoureuses soient si simplistes voire mièvres dans ce roman. Je regrette aussi une fin un peu facile, même j’ai eu du plaisir à relire ce livre relativement court.