Inspecteur Andreas Auer Tome 2 Qui a tué Heidi ?
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l’avis des lecteurs
Le polar débute par un meurtre perpétré à l’opéra de Berlin par un tueur à gages russe qui vient d’abattre un couple de compatriotes et ses garde du corps en pleine représentation. Nous retrouvons ensuite l’inspecteur Andreas Auer dans son village de Gryon, dans les alpes vaudoises. Il est en vacances forcées après avoir frappé un de ses collègues pour des propos racistes. A son retour, sa cheffe lui apprend qu’il est mis à pied pour cet exploit. De rage, notre héros décide de prendre les six semaines de vacances qu’il lui reste. Il s’est récemment lié d’amitié avec Antoine, un paysan de ses voisins et décide de s’initier aux soins des vaches. C’est ainsi qu’Andreas se retrouve en train de présenter Yodeleuse lors d’un concours bovin tandis qu’Antoine présente une autre de ses bêtes. Sa soeur Jessica, son ami Mikaël et d’autres proches sont dans le public. La favorite est Blümchen qui devrait remporter un concours de plus pour la plus grande gloire de son propriétaire, Serge Hugon. Toutefois la star des alpages est prise de convulsions et décède lors du concours, permettant contre toute attente à Yodeleuse de gagner. Quelques jours après, Antoine, Andreas et leurs amis fêtent la victoire, au moment où Hugon vient les menacer : sa vache a été empoisonnée et il est sûr qu’Antoine est le coupable. Le lendemain, ce dernier trouve Heidi égorgée sur son pré et n’a aucun doute sur l’identité du malfaiteur. Il se dépêche de se rendre à la ferme de son collègue, que l’on retrouvera mort le lundi matin. Il y a des traces ADN d’Antoine sur l’arme du crime et Karine, la collègue d’Andreas vient l’arrêter. Le tueur à gages est aussi à Gryon, mais nous y suivons également « L’homme qui s’enivrait du parfum de sa mère », un psychopathe qui n’a jamais réglé son complexe d’Oedipe. Bref ce petit village vaudois va à nouveau perdre sa tranquillité après avoir hébergé « l’homme qui n’est pas un meurtrier » dans Le dragon du Muveran, premier épisode de la saga. En résumé, les vacances d’Andreas ne seront pas de tout repos entre conflit paysan, scandale immobilier, mafia russe et psychopathe en crise.
Ce roman est le deuxième de la série, mais j’ai lu le troisième, L’aigle de sang auparavant, ce qui se révèle être une mauvaise idée, il faut vraiment lire la saga dans l’ordre. Dans ce livre, l’auteur met en place le suivant en insistant sur les cauchemars d’Andreas et le secret de Jessica, qui nous seront révélés dans le troisième tome, connaissant de quoi il retourne cette insistance m’a gênée. Je trouve ce roman moins bon que les deux autres. Il y a trois enquêtes, qui vont forcément se rejoindre, ce qui donne à l’intrigue un côté assez artificiel, finalement aucune des trois n’est développée autant qu’elle pourrait l’être. Toutefois malgré ces défauts on est pris dans l’histoire avec des chapitres courts qui font alterner les lieux et les points de vue. C’est juste dommage qu’il y ait autant de digressions inutiles et de descriptions qui n’apportent rien mais ralentissent la progression de l’intrigue. Plus condensé, le roman aurait été nettement meilleur.
Andreas est un flic atypique, le personnage est intéressant, même si l’insistance sur son homosexualité est trop lourde. Chacun est libre de faire ce qu’il veut, mais y a t’il besoin d’autant insister sur le sujet ? On dirait que sa sexualité est le point le plus important de l’identité du policier et qu’il doit absolument l’étaler au grand jour. L’auteur nous présente aussi une Suisse assez cliché, avec cet alpage idyllique où la mort va se déchaîner. Je ne connais pas grand chose au monde paysan, mais je n’ai pas eu l’impression d’un portrait très réaliste. L’explication du vocabulaire suisse est par contre une bonne idée, pour les lecteurs étrangers, même si ça relève du marketing.
Le point du livre que j’ai trouvé le plus intéressant est l’éthique, avec le personnage d’Erica, qui choisit d’assumer sa faute, alors qu’Andreas était au courant et avait choisi de fermer les yeux, trouvant légitime de se faire justice dans certains cas. A la fin, il fera un autre choix que la pasteure. Le questionnement sur ce qu’est la vraie justice et celle du système pénal est un point fort de ce roman.
C’est une lecture en demi-teinte pour moi. Je me suis laissé prendre dans l’histoire, mais je pense que je l’oublierai vite. Il me reste le quatrième épisode des aventures d’Andreas à découvrir, ce que je devrais faire rapidement, j’espère y retrouver les qualités des deux autres romans que j’avais nettement plus appréciés.
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