L'héritage des Rois Passeurs
  • Date de parution 18/11/2016
  • Nombre de pages 480
  • Poids de l’article 252 gr
  • ISBN-13 9782811218232
  • Editeur BRAGELONNE
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Dragons - Elfes Top héroïne Ouvrage de référence de l'auteur Jeunes Adultes

L'héritage des Rois Passeurs

4.04 / 5 (369 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Ombre, univers peuplé de magie, et Rive, le monde tel qu'on le connaît, sont les deux reflets déformés d'une même réalité.Énora est unique : elle peut traverser d'un monde à l'autre. Lorsque sa famille est brutalement décimée par des assassins masqués, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l'atteindre. Au royaume d'Ombre, sur la terre de ses ancêtres. Là-bas, Ravenn, une princesse rebelle, fait son retour après neuf ans d'exil passés à chasser les dragons du grand sud. Sa mère, la reine, est mourante. Ravenn veut s'emparer de ce qui lui revient de droit : le trône d'Ombre. Et elle n'est pas la bienvenue.Deux mondes imbriqués. Deux femmes fortes, éprouvées par la vie. Deux destins liés qui bouleverseront la tortueuse histoire du royaume d'Ombre…

livré en 5 jours

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  • Date de parution 18/11/2016
  • Nombre de pages 480
  • Poids de l’article 252 gr
  • ISBN-13 9782811218232
  • Editeur BRAGELONNE
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

La dernière héritière d’une lignée royale doit fuir notre monde et retourner dans celui de ses ancêtres pour échapper aux hommes qui veulent l’éliminer. Là-bas, une princesse rebelle rentre chez elle pour prendre ce qui lui est dû : le trône d’Ombre. Voici l’histoire de deux femmes, de deux mondes imbriqués, de deux retours simultanés qui bouleverseront une fois de plus le destin tortueux du royaume d’Ombre. Coïncidence, ou rencontre orchestrée de longue date ?

Avis de Lianne

Une lecture très sympathique.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de low fantasy, et en fait n’ayant pas du tout lu le résumé de ce livre (pour garder totalement la surprise) je ne m’attendais pas du tout à ce que ça en soit.C’est une histoire que j’ai beaucoup apprécié, elle est plus complexe que ce qu’on pourrait s’imaginer au premier abord. Il y a cependant beaucoup de petits points qui m’ont titillé durant ma lecture, je le précise maintenant parce qu’on pourrait avoir l’impression que je ne fais que citer du négatif dans cette chronique. Mais non, il y a beaucoup de points que j’ai aimé mais c’est plus difficile de les citer car ils sont généraux et donc une phrase suffit en général alors que je vais devoir faire des paragraphes entiers sur les points négatifs pour les expliquer (d’où le déséquilibre).

J’ai trouvé le début très sympa, j’ai été directement plongée dans l’histoire. J’ai adoré le langage d’ombre, bien que je regrette qu’il disparaisse petit à petit. En fait je me suis rendu compte que plus on arrive vers la fin moins il est marqué, alors je comprends que c’est sans doute fait exprès pour montrer l’intégration progressive de nos héros dans le monde mais les termes étaient tellement exotiques tout en étant familiers que j’ai trouvé dommage qu’on en ai de moins en moins.

Si il y a un point que je regrette un peu c’est le fait qu’en dehors du tout début, on a pas vraiment l’impression qu’Ombre est un monde entier, on a l’impression qu’il y a un pays et … quelques autres trucs à coté sans importance. Comme si le pays d’Astria était le seul important pour le monde. Bref se sont des questions que je me suis posée au cours de ma lecture, et j’ai trouvé un peu dommage qu’on soit laissé tellement dans le flou sur ce qui se passait à coté. (après c’est un reproche qu’on peut faire à pas mal de livres de fantasy, je suis d’accord) 

J’ai bien aimé les personnages, notamment Ravenn, elle est très indépendante et forte, elle a l’habitude du pouvoir. J’ai bien aimé que l’auteur lui donner une sexualité différente même si j’ai regretté qu’elle ne l’assume pas jusqu’au bout, dans le sens ou elle n’a pas de compagne ni au tout début, ni pendant l’histoire, en gros elle ne l’est que sur le papier pour l’instant et elle a accepté l’idée d’un mariage avec un homme un peu trop facilement à mon goût. Bon certes elle semble vouloir le casser ensuite mais j’aurais préféré avoir plus de détails sur ce point. En fait on sait juste qu’elle ne veut pas rester mariée longtemps mais c’est une idée flou, elle n’en parle qu’une fois très rapidement. Je sais pas j’aurais imaginé qu’elle avait un plan bien précis sur ce point, ou au moins que ça la travaillerais, que c’est important pour elle, mais apparemment non. Ce point manquait d’explication pour être crédible à mon avis, et en plus il aurait paru bien plus important pour la tension du lire si ça avait été le cas.

C’est d’ailleurs un autre reproche que j’ai à faire. Au final j’ai trouvé que le livre manquait de tension, à chaque fois qu’on aurait pu être dans une situation propice à faire exploser nos sentiments, c’est un peu comme si on la contournait délicatement pour nous en éviter. C’est vraiment dommage.

Le cas de Charlie est évident, on nous zappe toute la partie ou il est concerné, j’avais presque l’impression que ce n’était pas important, c’est un comble ! Ces passages auraient pu être tellement plus. On les a juste perçus de façon superficielle, en passant quelques lignes pour rappeler que ça c’est bien passé, par exemple quand Charlie se fait soigner (à la fin) ou d’un coup je me suis souvenu de ce qui c’était passé, et je pense que je n’aurais jamais du pouvoir oublier un tel événement !

Un autre point que j’ai remarqué c’est qu’a certains moments les explications nous indiquent de façon trop évidente vers ou on va se diriger. Je ne parle pas de l’histoire elle même rassurez vous, mais par exemple quand on nous raconte l’histoire de l’académie comme quoi avant elle acceptait tout le monde mais que maintenant les femmes ont été interdites etc … j’ai trouvé que c’était un peu trop me prendre par la main pour m’expliquer que « bouh c’est pas juste les femmes ne peuvent pas devenir mage » C’était déjà un point qui me semblait évident au vues des éléments qu’on avait avant donc j’ai eu l’impression qu’on me poussait trop vers cette conclusion, et que résultat elle semblait trop évidente sur la fin.

J’ai bien aimé Enora aussi mais finalement son rôle diminue au fur et à mesure, je sentais venir la fin, on la voyait de moins en moins si ce n’est les passages ou Julian essaye de se battre pour elle. Au final j’ai été un peu triste mais pas trop, toujours cette histoire de tensions qui manquent. Au final le personnage est un peu en retrait, il s’efface au profil de l’importance des autres.

J’ai aussi un peu regretté le peu de consistance d’Alex, j’aurais aimé le voir avoir beaucoup plus d’importance, mais c’est un regret personnel ça 😛

Par contre j’ai adoré le Roi, lui il est vraiment bien comme personnage, je n’avais jamais lu de pareil et franchement j’imaginais bien le rire démoniaque des fois xD 

Finalement j’ai passé un bon moment sur cette lecture, même si je l’ai trouvé un peu trop consensuelle, l’auteur nous éloigne à chaque fois des moments les plus durs comme si elle cherchait à nous épargner, ce qui fait que la tension ne monte jamais bien loin. C’est un peu dommage j’ai trouvé, mais elle se rattrape par une histoire qui est plus complexe que ce qu’elle semble au premier abord et des thèmes, notamment le féminisme qui changent de la fantasy qu’on peut lire en général !

15/20


Quatrième de couv’ :

La dernière héritière d’une lignée royale doit fuir notre monde et retourner dans celui de ses ancêtres pour échapper aux hommes qui veulent l’éliminer. Là-bas, une princesse rebelle rentre chez elle pour prendre ce qui lui est dû : le trône d’Ombre. Voici l’histoire de deux femmes, de deux mondes imbriqués, de deux retours simultanés qui bouleverseront une fois de plus le destin tortueux du royaume d’Ombre. Coïncidence, ou rencontre orchestrée de longue date ?


Mon avis :

Une petite lecture commune avec Caro (on a pas mal de livres en commun en fait, vive les OP à 0,99 €) sur une auteure que Gaëlle encense à tout bout de champ (j’exagère à peine ^^), ma curiosité était donc fort piquée et ma foi on a bien eu raison d’écouter la voix de la sagesse :

De la fantasy en un tome unique, fallait oser et ça le fait plutôt pas mal, même très bien.

On se retrouve avec Ravenn/Elouane (son identité change en fonction de l’interlocuteur mais c’est bien expliqué le pourquoi du comment), une princesse renégat badass à souhait qui tue des dragons (trop cool) et qui suite à un message, marche vers son royaume dont elle doit hériter en tant qu’ainée (lignée matriarcale) en raison du décès imminent de sa mère. Bien sûr, les hauts fonctionnaires, prêtres et magiciens, ne l’entendent pas de cette oreille, ayant choisi la petite soeur, parfaite marionnette aux mains de son papa qui ne souhaite pas DU TOUT rendre la couronne avec la mort de sa femme et tente de faire en sorte que la loi change pour devenir patriarcale (patriarcat caca comme je l’appelle ^^). Bref de la baston s’annonce ainsi que des tentatives de meurtre pour évincer la non manipulable des frangines.

De l’autre côté, on se retrouve dans notre monde avec Enora et son jumeau Erwan qui fêtent leur 20 ans. Déjà j’ai été vachement déstabilisée me demandant si mon fichier déconnait (ben oui, sur liseuse je n’ai pas accès à la 4è et j’ai tendance donc à plonger à pieds joints en Terra incognita surtout avec ma mémoire de bulot dans le ebook avec surprise bonne ou mauvaise à la clé). Arrive une scène d’une violence, ouch, bon j’ai su que j’étais bien dans la bonne histoire mais purée ça surprend hein.

Avec le massacre de la famille d’Enora, commence une course poursuite pour sauver sa vie, elle tombera sur deux frères, l’un ombrageux Julian, problèmes avec l’alcool, Charly, insouciant et solaire qui a toujours le sourire et de là découlera toute une aventure sur les origines des 3 jeunes gens.

Les mondes vont devoir se croiser vous vous en doutez bien, d’où le terme de Passeur dans le titre. Notre monde et celui d’Elouane sont des mondes miroirs et les Passeurs permettent d’aller de l’un à l’autre, ce que va faire Enora (notre passeuse donc) et ça c’est la 1ère surprise car normalement ce ne sont que des hommes qui ont ce pouvoir, mais il en reste bien d’autres.

Une petit extrait des Mémoires du pays d’Ombre accompagne chaque début de chapitre pour avoir tout plein d’infos judicieusement distillées permettant de ne pas se perdre dans l’histoire. L’essentiel du récit est là, il ne manque rien à la compréhension.

En brefj’ai énormément aimé même si comme Caro, plus plus plus aurait été chouette parce que c’est sacrément bien écrit quand même et que les personnages sont bien décrits, un livre qui se referme à regret.

Le prochain tome reprend les origines de Sav-Loar, comment elle a été créée, son titre et sa couverture sont déjà annoncés pour une sortie avant Noël (une bonne idée pour le bonhomme en rouge et blanc ^^) qui s’intitulera Les illusions de Sav-Loar. Ce n’est pas une suite attention c’est une histoire bien distincte dans le passé noir de L’Héritage des Rois-passeurs qui m’intéresse grandement (oui c’est déjà dans la Wish).

Lorsque Manon Fargetton s'initie à la fantasy, c'est une belle fusion entre chimère et réel qu'elle dédie à ses lecteurs. 


On débute le récit en suivant la triste destinée d'Enora. La jeune femme vient d'atteindre sa vingtième année et retrouve son jumeau et sa famille pour célébrer ça avec panache. Mais la petite fête tourne au drame lorsque des hommes masqués et armés débarquent et tuent tout le monde. Tétanisée, Enora souhaite plus que tout, rejoindre son frère qu'elle sait être dans sa chambre. Mais son ami d'enfance, Alex la retient le temps que les assassins quittent les lieux. C'est donc dans un état second qu'elle finit par s'avancer vers la maison passant de découverte macabre en horreur innommable. Alors qu'elle croyait avoir vu le pire, sa destination finale risque fort de lui laisser un terrible goût de cendre dans la bouche. 


Après ces abominations sans nom, comment continuer à vivre ? Comment seulement en avoir envie ? 


Un homme va lui donner une raison de vivre: la vengeance. Sauvée une seconde fois des tueurs à ses trousses, Enora fait la connaissance de Julian et Charly, deux frères et de leur père adoptif Hank. Ces derniers vont lui faire d'étonnantes révélations. Enora découvre ainsi son étrange héritage, elle est la dernière descendante des Rois-Passeurs, c'est à dire qu'elle a le pouvoir de passer d'un monde à l'autre. 


Dans l'univers fantasmagorique de Manon Fargetton, il existe deux mondes: Rive qui est en tous points semblables à notre propre monde et Ombre qui est son reflet magique. 


Même si Enora ne rêve que de décimer ces tueurs, elle doit d'abord comprendre et donc avant toute chose se mettre à l’abri. C'est donc vers Ombre qu'elle met le cap avec ses deux nouveaux amis: Julian et Charly.


Ombre, une terre de merveilles où la magie règne en maîtresse absolue. Mais c'est également un territoire où la religion se dispute le pouvoir avec le roi en place, qui avec la mort subite de sa femme voit son trône menacé. En effet, ici le pouvoir se transmet de femme en femme. C'est donc à la fille aînée que revient la couronne. Et justement cette dernière choisit ce moment précis pour revenir à Astria. Un retour qui ne se fera pas sans mal. Combat et sang risquent fort d'entacher l'avenir et le royaume. Avec L'Héritage des Rois-Passeurs, Manon Fargetton donne sa propre définition de la vengeance. Et croyez-moi, ce n'est pas un vain mot. 


C'est un premier roman de fantasy soigné. A travers ces lignes, on sent le temps que Manon Fargetton a passé pour élaborer son univers. Il y est aussi riche que complexe. Elle s'inspire de la société médiévale en l'agrémentant de magie pour créer Ombre. Quant à Rive, ne cherchez pas, c'est une terre que vous côtoyez chaque jour. Dépaysement garanti! L'intrigue y est ambitieuse puisqu'elle mène plusieurs histoires de front dont les fils, on s'en doute, vont se croiser à un moment donné. 


Un premier roman qui nous offre une belle excursion en territoire fantasy et dont le prix Imaginales du roman francophone est venu récompensé cette année, ce qui ne nous étonnera pas. 


La dernière héritière d’une lignée royale doit fuir notre monde et retourner dans celui de ses ancêtres pour échapper aux hommes qui veulent l’éliminer. Là-bas, une princesse rebelle rentre chez elle pour prendre ce qui lui est dû : le trône d’Ombre. Voici l’histoire de deux femmes, de deux mondes imbriqués, de deux retours simultanés qui bouleverseront une fois de plus le destin tortueux du royaume d’Ombre. Coïncidence, ou rencontre orchestrée de longue date ?

J’ai eu la chance de rencontrer Manon Fargetton au dernier salon du livre de Fuveau. Cette jeune femme dynamique met tout de suite à l’aise son futur lecteur en parlant de ses romans avec passion. Je ne connaissais pas du tout sa plume. C’était donc l’occasion de découvrir son talent, car elle en a beaucoup. Mon choix s’est porté sur l’unique tome des Rois-Passeurs, un roman fantasy bien inspiré qui m’a énormément plu.

L’Héritage des Rois-passeurs met en place deux mondes. Coté pile, il y a Rive, notre monde à nous dans lequel évolue les humains. Côté Face, il y a Ombre, un monde qu’on pourrait qualifier de fantastique dans lequel les dragons et les vouivres côtoient les hommes du pays d’Astria. L’intrigue débute à Rive. Enora rejoint son jumeau Erwan, en Bretagne, pour y célébrer ses vingt ans. Elle y retrouve toute sa famille dont sa chère grand-mère Morgane, un peu magicienne sur les bords. Mais la fête va virer au cauchemar quand des hommes armés pénètrent dans la propriété et massacrent tout le monde, sauf…Enora. Cette dernière est miraculeusement sauvée par deux jeunes inconnus qui lui en révèlent plus sur son passé. Elle fait partie d’une famille de « passeurs« . Ces derniers ont la faculté d’aller et venir d’un monde à l’autre c’est à dire de Rive en Ombre et vice-versa. Enora, avec ses deux sauveurs, se rend donc en Ombre pour éclaircir le mystère sur son passé et se venger.

A Ombre, il y a Ravenn. Au début du récit, c’est une chasseuse de dragons qui appartient à un clan de nomades. Un jour Ravenn reçoit une lettre. Elle doit se rendre à Astria car sa mère se meurt. Or Ravenn est l’héritière du royaume d’Astria. On comprendra un peu plus tard dans quelles conditions elle a fui sa cité. Face aux complots qui se déchaînent contre elle, Ravenn va croiser le chemin d’Enora…

Manon Fargetton réussit un roman dans lequel la fantasy apporte une touche de merveilleux sans en faire des tonnes. Elle met davantage l’accent sur le côté politique et historique de son intrigue donnant un petit côté « Game Of Thrones » à son livre. En effet, j’ai apprécié que la fantasy soit reléguée au second plan. Elle n’est qu’un prétexte pour amener des réflexions plus complexes sur la place du pouvoir ou l’importance de la femme dans la société. On se prend aux jeux des intrigues de cour dont Ravenn est le centre. Au-delà d’une simple vengeance, c’est l’avenir de tout un royaume qui en jeu.

D’autre part, l’auteur donne une vraie personnalité à ses personnages. Elle réussit à leur donner une épaisseur, une présence intéressante. On s’attache bien sûr rapidement à Ravenn et Enora qui sont le miroir l’une de l’autre. Ce sont deux femmes superbes, aux caractère bien trempé qu’on pourrait facilement qualifier de « garçon manqué ». L’auteur prend son lecteur à contre-pied dans ses habitudes de lecture avec deux héroïnes qui n’ont pas froid aux yeux sur le plan des sentiments. Je n’en dis pas plus pour ne pas vous spoiler. Les deux filles ont aussi un côté agaçant parfois qui renforce leur personnalité. Les personnages secondaires sont eux aussi traités avec déférence et apportent beaucoup au récit.

Quant à l’intrigue, on imagine sans mal cette cité d’Astria à la fois ancrée dans le sol et tellement aérienne. Les capes dorées des magiciens côtoient les tenues des clercs et du peuple. C’est une foule bigarrée et hétérogène qui nous ouvre ses bras. L’intrigue ne laisse aucun temps mort à l’image d’Enora et de Ravenn qui foncent tête baissée dans l’action.

Le seul petit bémol que j’apporterais concernerait justement la complexité du monde développé par l’auteur. Je ne suis pas fan des sagas mais pour le coup, l’intrigue en deux tomes aurait pu permettre de développer certains concepts qui sont trop rapidement esquissés alors qu’ils demeurent intéressants à tous points de vue.

L’Héritage des Rois-passeurs est un roman qui m’a beaucoup plu. La plume de l’auteur, ses idées et surtout ses personnages m’ont enchantée. Manon Fargetton est une auteur prometteuse.



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