Fenêtre sur crime

Thomas est spécial ….. schizophrène et agoraphobe et peut être un peu autiste. Son frère Ray, revient à la maison familiale lors du décès de son père survenu pendant qu’il tondait la colline proche de la maison. Les deux frères se connaissent peu : Ray, illustrateur vit dans sa « bulle » laissant à son père le soin de gérer le quotidien de son frère qui se résume à être devant ses écrans d’ordinateur grâce à au logiciel Whil360 (une sorte de google maps satellite) et à mémoriser toutes les rues des grandes villes. Mais tout se déchaîne lorsque Thomas avoue à son frère qu’il a vu sur ses écrans lors d’une visite virtuelle d’une rue de New York une scène étrange. Pour lui qui est en lien direct avec Bill Clinton et la CIA il y a sujet à agir. Ray est plus inquiet que soupçonneux mais doit reconnaître au bout de quelque temps que plusieurs incidents lui portent à croire que la situation est anormale. Et puis il y a le secret de Thomas, qu’il n’a avoué qu’à son thérapeute, son père mais qu’il doit taire, et puis un historique dans l’ordinateur de leur père qui laisse entrevoir d’autres mystères.

Ce roman débute tranquillement et puis la pression monte par des petits faits, insignifiants mais bizarres, des pistes sont lancées, il y a ce « Rain Man » sympathique mais que l’on pourrait trouver complètement dérangé. Mais où se situe la frontière entre affabulations et vérité ? Homme puissant, tueuse à gages, homme de main, policier, journaliste, voisins, tout ce petit monde gravite autour des deux frères dans un thriller où jusqu’à la dernière page nous allons de surprise en surprise.

C’est bien ficelé, tout s’enchaîne mais le seul regret que j’ai c’est qu’une partie de l’énigme est vite décelée, les ressorts pour certains sont connus et je n’ai pas tourné les pages aussi vite que parfois dans ce genre de roman.

Ciao