Ces mensonges qui nous lient

Dans son dernier thriller, "Ces mensonges qui nous lient", Linwood Barclay nous entraîne dans une intrigue sombre centrée sur Jack Givins, un écrivain de 34 ans en difficulté financière. Une opportunité frappe à sa porte lorsque le Service des Marshals américains lui propose une mission insolite : créer des histoires fictives pour les personnes sous protection des témoins. Cette offre inattendue ravive chez Jack l'espoir de retrouver son père, disparu dans le programme de protection des témoins lorsqu'il était enfant. Mais la quête s'avère périlleuse : son père a mystérieusement coupé les ponts avec ses superviseurs et pourrait être en danger. L'action se déroule dans les rues de Boston, où s'entrecroisent des personnages intrigants. Lana Wilshire, la compagne journaliste de Jack, cherche à percer le mystère de sa nouvelle activité secrète. La détective Florence Knight, quant à elle, enquête sur deux décès suspects qui pourraient être liés à l'affaire. Et puis il y a Michael, le père de Jack, dont le passé trouble ressurgit soudainement. Bien que le rythme initial puisse sembler mesuré, l'intrigue gagne rapidement en intensité et prend un tournant lorsque Jack apprend la disparition de son père. S'ensuit une course contre la montre pour le retrouver avant que ses ennemis ne le fassent. L'auteur sait s'y prendre dans l'art de tisser une toile complexe de secrets familiaux et de danger imminent. Pourtant certains points du récit m'ont paru discutables et manquaient de crédibilité, c'est un roman à aborder pour le plaisir. Au fil de ce récit tortueux, l'auteur sonde avec subtilité les notions de second souffle, de responsabilité personnelle et de relations familiales sous tension. Alors même si Ces mensonges qui nous lient n’est peut-être pas son meilleur thriller, je ne doute pas qu'il saura séduire les amateurs du genre pour son originalité et ses moments de tension bien maîtrisés. Une lecture divertissante, à savourer sans trop analyser.