Simple mortelle
  • Date de parution 09/01/2019
  • Nombre de pages 544
  • Poids de l’article 284 gr
  • ISBN-13 9782290171097
  • Editeur J'AI LU
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Romans français

Simple mortelle

3.73 / 5 (30 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Au coeur de l'Aude, Nicole s'apprête à refaire sa vie dans un petit village. Dès son arrivée, elle se lie avec Louis, homme charismatique au passé trouble qui l'initie à la beauté minérale des montagnes. Mais la pureté du paysage est menacée par l'édification d'un barrage et Nicole découvre alors en son amant un militant écologiste prêt à tout pour défendre ses convictions. Autour de ce projet de construction, des puissances qui les dépassent s'affrontent et des adversaires inattendus prennent Louis pour cible. Bientôt s'engage une traque dont l'issue semble inéluctable. Avec ce roman noir, Lilian Bathelot signe un texte engagé porté par une plume lumineuse et des personnages d'une puissante humanité.

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  • Date de parution 09/01/2019
  • Nombre de pages 544
  • Poids de l’article 284 gr
  • ISBN-13 9782290171097
  • Editeur J'AI LU
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Simple Mortelle c’est le récit d’une passion foudroyante, d’une passion pyrogène. C’est l’accord et l’assemblage de deux êtres qui, outre à conquérir leur reconstruction, cherchent à évacuer leur passé. Leurs passés dans les non-dits, dans les souvenirs enfouis dans les limbes de leur inconscient, sur des cicatrices profondes inflammatoires se révèleront des ponts, des jonctions à leur amour inconditionnel. Or comme souvent dans l’état passionnel flirte la tragédie, telle Pyrame et Thisbé, noircissant une fresque initialement multicolore.

«Nicole, institutrice, a quitté son mari et choisit un coin reculé de l’Aude pour sa première affectation. Elle y rencontre Louis Lacan, un être solitaire qui vit comme un ermite. Entre eux, naît un amour passionnel. Mais Louis est rattrapé par son passé d’ancien mercenaire et devient le bouc-émissaire d’une machination politique. »

Nicole décide de se couper de son passé. Elle prend de même le parti de s’évader professionnellement et géographiquement. En se fixant ses objectifs, elle tente de repartir à zéro dans un inconnu qu’elle souhaiterait salvateur et résilient. Et le « choc » est de taille quand, dès son arrivée, elle fait face à Louis. L’alchimie, la symbiose semble évidente et découle naturellement, brutalement sur une idylle sans préambule ni réflexion. C’est une relation viscérale qui ronge les sens qui se joue d’une quelconque rationalité. 

Mais l’institutrice et l’homme, que l’on pourrait qualifier d’ermite, se trouvent aussi mêlés à la vie d’une bourgade qui ne laisse peu de place à l’intimité, au respect des vies au sein d’une communauté avide de ragots ou autres médisances. Cette relation ravivera, par la même, les inconscients des deux et en particulier celui de Louis qui traîne des blessures de l’âme séquellaires d’un passé destructeur. C’est aussi ces parallèles de tranches d’existences qui construit le roman de Lilian Bathelot. Dans ces alternances du présent et d’un passé dévastateur, la trame se tisse avec les accrocs d’une ligne de vie constellée de fractures, d’inflexions, de paraboles régressives.

Simple Mortelle possède en son cœur, tel un fil d’ Ariane, un journal intime qui pourrait être le négatif d’un cliché panoramique de l’histoire singulière de Nicole et Louis. Ce journal symbolise aussi le roman, ou plus précisément le récit, d’une vérité des protagonistes qui ouvre des « portes qu’ils avaient fermées toutes ces années ». Un aveu d’une renaissance, l’objection d’une floraison d’un bourgeon qui paraissait fermé pour l’éternité.

Mais au centre de cette passion dévorante et belle pointe des forces institutionnelles, pensant rendre justice sur des problématiques liées à des groupuscules bataillant contre des projets nuisant à l’écosystème. Louis y est lié, il se bat pour des idéaux, il lutte pour un bien fondé mais fait face, irrémédiablement, aux décisions iniques, irrationnelles de pouvoirs politiques à la vue basse. Il se sent investi d’une mission qui fait écho à son passé douloureux et ne peut se résoudre à l’abandon mais impulse plutôt une sédition sans retour. Malgré son inconditionnel amour, malgré un sens nouveau donné à son existence il se doit de porter à son terme son engagement citoyen et politique afin de s’absoudre des scories antérieures.

L’auteur fait montre d’une sensibilité supérieure au service d’une plume tout à la fois poétique et magnétique. Il nous avise avec finesse et subtilité de notre statut intangible de mortel en nous tançant de vivre sans frein, sans méditation exacerbée, en nous délestant des carcans du conformisme et ceux des guides, des gourous politiques lumière artificielle des peuples.

Ce roman m’a profondément touché par son message et la route empruntée pour nous le délivrer.

Premier coup de cœur de l’année!

Je continue à découvrir les polars français de ce début d’année avec Simple mortelle de Lilian Bathelot.


Nicole est en route vers son premier poste d’institutrice dans un village paumé de l’Aude. Un nouveau départ dans la vie terne de cette mère de famille divorcée et dont les enfants sont partis. Alors qu’elle est bloquée par un orage monstrueux sur la petite route qui l’amène à destination elle tombe sur Louis, qui semble l’attendre sur le bord du chemin, indifférent aux trombes d’eau.

Louis, qui vit dans une ferme isolée et fait un peu de tout dans le village. Entre eux, le coup de foudre. Peu à peu Nicole va découvrir le passé de son amant, et ses activités contre la construction d’un barrage. Ailleurs, de gros intérêts financiers et la raison d’état pourraient bien mettre la vie de Louis en grand danger.

Je ne sais pas si c’est le temps maussade, le hasard des sorties ou le virus de la grogne, mais je continue à rouméguer. Alors que le roman de Lilian Bathelot est accueilli avec enthousiasme ici et là, je suis resté mitigé.

Certes c’est une belle histoire d’amour. Oui ça part plutôt bien avec une belle scène d’orage et une construction intrigante. Mais arrivé à peu près à la moitié, j’ai commencé à m’ennuyer, à relire des BD, à avancer lentement et même à sauter quelques passages.

Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui m’a fait décrocher, malgré quelques pistes.

Tout d’abord, les deux personnages principaux sont trop parfaits. Aucun défaut, beaux, amoureux, intelligents, justes jusque dans leurs plus petites actions. Au bout d’un moment, j’en arrive à m’en désintéresser.

Ensuite, les personnages secondaires, qui sont ceux qui font avancer l’action, ne sont qu’à peine esquissés. Et du coup sont assez caricaturaux. On ne peut ni les aimer ni les détester. Comme disait tonton Alfred, pour réussir un polar, il faut réussir le méchant. Là il est fantomatique.

Et pour finir, si le démarrage fait souffler la tempête, tomber des trombes d’eau, marteler la grêle, après je trouve que le souffle tombe, malgré les plus belles pages, celles qui concernent les balades dans la montagne audoise.

Voilà, ça me désole, mais je me suis un peu ennuyé. Alors c’est moi docteur ou c’est le bouquin ? Je suis preneur de vos diagnostics.

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