Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
  • Date de parution 23/01/2019
  • Nombre de pages 624
  • Poids de l’article 325 gr
  • ISBN-13 9782253259701
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

4.28 / 5 (12418 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis –, connut un tel succès.Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C’est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la  court story  américaine et du roman initiatique. Couronné par le prix Pulitzer en 1961,  Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur  s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 23/01/2019
  • Nombre de pages 624
  • Poids de l’article 325 gr
  • ISBN-13 9782253259701
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
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l’avis des lecteurs

Un pur bonheur de lecture

Ce roman signé Harper Lee devenu un classique qui résonne fortement dans l’actualité de cette année et du mouvement black lives matter. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur raconte la vie dans un village d’Alabama à travers le regard d’une petite fille.

En refermant ce magnifique roman, je ne peux que donner raison à Jean-Baptiste Andrea quand il écrit «Il y a quelque chose d’insaisissable dans ses pages, une humanité qui le rend universel, d’innocence et de gravité». Nous sommes à Maycomb, une bourgade imaginaire d’Alabama, au sein d’une famille Finch composée par Atticus, le père et de ses deux enfants, l’aîné Jeremy, dit Jem (13 ans) et la cadette, Jean Louise Finch (9 ans), qui préfère qu’on l’appelle Scout. C’est elle que choisit Harper Lee pour nous raconter la vie dans le Sud des États-Unis et c’est sans doute là ce qui rend le livre aussi fort. Avec le regard innocent et plein d’insouciance de la jeunesse, le récit est allègre, voire drôle, alors même que les thèmes abordés vont gagner en intensité dramatique. Mais au début du roman, le principal centre d’intérêt de Scout est le petit microcosme qu’elle croise sur les bancs de l’école où elle s’ennuie car elle sait déjà lire, ce qui a le don d’agacer sa maîtresse. Alors, elle observe ses congénères, se bagarre à l’occasion et se précipite sur les gâteaux de Calpurnia, leur cuisinière noire. Et organise des expéditions autour de la maison de Radley, ce voisin qui ne sort jamais, sauf peut-être la nuit. Encore un mystère à élucider pour l’intrépide Scout!

Avec Dill, son ami de vacances, elle explore tous les recoins de Maycomb et cherche à comprendre comment fonctionne ce monde aux règles parfois bien déroutantes dont son père est le garant.

Le roman d’initiation va alors trouver son point d’orgue lorsque l’on charge Atticus de défendre Tom Robinson, un noir accusé de viol. Le procès, dont l’issue ne fait guère de doute dans ce sud ségrégationniste où les «nègres» continuent d’être considérés comme des citoyens de seconde zone, va rassembler toute la communauté. Après le témoignage de Bob Ewell, le père de Mayella, la victime supposée de Tom Robinson, la chose semble être entendue. Mais Harper Lee, et c’est sans doute là son autre coup de génie, va déconstruire témoignage après témoignage une version trop parfaite pour être vraie. Restent les préjugés racistes, le pouvoir de la communauté blanche qui ne saurait être remis en cause. Il va falloir choisir entre la vérité et l’ordre établi, entre le maintien des inégalités – qui arrange bien les notables – et la justice.

Ce roman a été publié au moment où le combat pour les droits civiques s’intensifiait aux États-Unis et malheureusement, il n’a rien perdu de sa force et de son actualité aujourd’hui. Tom Robinson et George Floyd, même combat!

Lisez et faites lire ce livre qui est une ode à la tolérance mais aussi au courage et à l’intégrité, mais surtout parce qu’il vous offrira un bonheur de lecture rare.

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un challenge, c’est une petite déception. Il a été tellement encensé que je m’attendais à un chef d’oeuvre inoubliable, mais ça ne sera pas le cas, sûrement parce que j’en attendais trop, je suis passée loin du coup de coeur, même si je l’ai apprécié.

Scout, huit ans, nous raconte sa vie dans une petite ville rurale de l’Alabama dans les années 1930. Sa mère est décédée quand elle avait deux ans et depuis c’est leur père Atticus, un avocat qui les élève, elle et son frère ainé, Jem, avec l’aide de Calpurnia, la cuisinière noire. La petite est un vrai garçon manqué, elle n’aime pas l’école, la trouvant inutile vu que son père lui a déjà appris à lire. Dill les rejoint pour les vacances et les trois enfants jouent à divers jeux, ils aiment en particulier espionner leur voisin sur qui courent de nombreuses rumeurs, ce qui déplait à Atticus, qui essaie de leur inculquer le respect d’autrui. Il veut leur transmettre de vraies valeurs et refuse l’hypocrisie de la société. La vie innocente des enfants vole en éclat quand leur père est commis d’office dans la défense de Tom, un Noir accusé du viol d’une jeune Blanche. Il risque la peine de mort, mais surtout Atticus, notable et élu au parlement de l’Etat devient « l’ami des nègres » aux yeux de l’immense majorité de la ville. Même à l’école les enfants doivent se battre pour défendre l’honneur de leur père, lequel le leur interdit, préférant la pédagogie à la violence, message difficile à comprendre pour Scout.

Les personnages sont tous très touchants, hormis le méchant de l’histoire, Bob Ewell, qui pourrait bien être le vrai violeur. Scout apprend peu à peu les comportements que l’on attend d’elle, surtout ceux que sa tante Alexandra attend. Elle déteste les robes, aime se bagarrer, mais une fille issue d’une grande famille sudiste doit devenir une dame, comme Jem s’efforce de devenir un gentleman depuis toujours. Le père est un exemple de tolérance et d’humanisme. Il essaie de transmettre ses valeurs aux enfants par son éducation peu conventionnelle et à ses concitoyens par ses actions, mais il perd de son aura en défendant Tom, le coupable parfait. Les habitants sont d’ailleurs prêts à le lyncher avant son procès, ce que quelques justes pourront empêcher. Toutefois, même si l’avocat démontre l’innocence du prévenu, le jury le condamne car le racisme domine la pensée de l’époque.

Pourquoi n’ai-je pas aimé ce livre autant que la majorité des lecteurs ? Je trouve qu’il y a pas mal de longueur, du moins au début, la fin n’est pas très claire, quelle est la cause réelle de la mort de Bob ? La ségrégation n’est pas le thème central du roman, contrairement à ce qu’on en dit. Il y a un côté assez décousu dans le récit de Scout, sûrement pour accentuer sa jeunesse.

Ce livre présente toutefois un grand intérêt historique, même si j’aurais aimé que la Grande Dépression soit plus présente. Je l’ai aimé, mais sans plus.

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