Le voleur qui comptait les cuillères
  • Date de parution 17/01/2019
  • Nombre de pages 416
  • Poids de l’article 216 gr
  • ISBN-13 9782072829536
  • Editeur FOLIO
  • Format 177 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs États-Unis Policier humoristique

Le voleur qui comptait les cuillères

3.37 / 5 (43 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Libraire de jour, voleur la nuit, Bernie Rhodenbarr se voit confier une mission par un étrange commanditaire. Ce M. Smith, qui avoue ne pas apprécier l'oeuvre de F. Scott Fitzgerald, le charge de dérober un manuscrit original de celui-ci pour sa collection personnelle. Puis il lui demande de dérober une cuillère, un portrait, et toutes sortes de boutons. Drôle de collection... Par-dessus le marché, voilà qu'un cadavre est retrouvé au milieu d'un appartement, et la police aimerait bien recueillir l'avis de Bernie à ce sujet. Épaulé par sa meilleure amie, Carolyn, toiletteuse pour chiens, le gentleman cambrioleur new-yorkais aura besoin de toute son astuce pour démêler cette histoire.

livré en 4 jours

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  • Date de parution 17/01/2019
  • Nombre de pages 416
  • Poids de l’article 216 gr
  • ISBN-13 9782072829536
  • Editeur FOLIO
  • Format 177 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Sympa. C'est le terme, sans doute un peu réducteur, qui me vient spontanément à l'esprit à l'évocation du roman de Lawrence Block que j'ai lu récemment.


Bernie Rhodenbarr, son personnage principal et narrateur, contribue pour beaucoup à ce ressenti. A la fois subtil et décontracté, aventurier et érudit, il est le maître comblé d'un chat sans queue mais pourvu d'une redoutable intuition, ainsi que l'heureux propriétaire, dans l'Upper East Side, d'une librairie d'occasion qui recèle des trésors mais où les clients, surtout des habitués, se font rares. Pour subvenir à ses besoins -mais aussi et surtout par passion- il exerce en parallèle la clandestine activité de cambrioleur, dans le genre gentleman, préférant à la violence la ruse, l'inventivité et le savoir-faire.


Sa meilleure amie Carolyn, qui tient le salon de toilettage canin situé à quelques pas de sa boutique, inspire elle aussi une irrémédiable sympathie, notamment par sa malice et sa réjouissante propension à l'auto dérision. Les dialogues entre ces deux compères sont souvent très savoureux.


Bernie est sollicité par un mystérieux Mr Smith -!- afin de dérober l'exemplaire rare d'une édition de Benjamin Buton, mission dont il s'acquitte avec une facilité déconcertante, mais qui se révèle n'être que le début d'une série d'événements insolites, et a priori sans lien les uns avec les autres. Il y est ainsi question, en vrac, de la mort suspecte d'une vieille dame allergique à l'arachide, d'une collection de boutons, de l'extrême agoraphobie d'un richissime New-Yorkais... l'auteur se livrant à des digressions dont les érudits méandres m'ont parfois un peu perdue (il faut dire que l'art de la faïencerie coloniale ne m'a jamais passionnée).


Mais peu importe l'intrigue tirée par les cheveux, et les quelques passages que je me suis autorisée à lire en diagonale... J'ai passé en compagnie de Bernie et de ses acolytes un très bon moment, certains passages m'ont même bien fait rire, et ça, c'est toujours bon à prendre !


Cela faisait une éternité que je n’avais pas lu de roman de Lawrence Block. La sortie de Le voleur qui comptait les cuillères à la série noire m’a permis de renouer avec un de ses personnages fétiches.


Pour ceux qui ne connaissent pas, Bernie Rhodenbarr est un célibataire new yorkais, propriétaire d’un chat. Il possède une jolie librairie qui ne rapporte pas grand-chose, mais lui permet de lire et de s’occuper pendant la journée. Le soir, quand l’occasion se présente, Bernie est aussi cambrioleur. Gentleman cambrioleur.

Comment monsieur Smith (qui bien entendu ne s’appelle pas Smith) a-t-il eu vent de son activité nocturne ? Mystère. Toujours est-il qu’il vient lui proposer une somme rondelette pour dérober un obscur manuscrit dans un musée voisin. Dans la même période, son plus fidèle ennemi le policier Ray Kirschmann vient le consulter sur un décès étrange : celui d’une vieille dame dans son magnifique hôtel particulier.

Tout cela va bien occuper les journées et les nuits de Bernie.

Autant le dire tout de suite, j’ai toujours préféré la série Matt Scudder à la série Bernie Rhodenbarr, même si à partir d’un certain moment j’ai commencé à trouver Matt un peu pénible, avec son abstinence et sa tendance marquée à faire justice lui-même. Donc j’avais laissé tomber Lawrence Block.

Je ne me suis pas ennuyé avec ce nouvel épisode : l’auteur a un sacré métier, il sait tricoter une intrigue, s’amuse à multiplier les références littéraires (facile avec un personnage libraire) et fait preuve d’une belle érudition tout en restant élégant, dandy dirais-je même. Les dialogues sont savoureux et l’humour bien présent.

Donc je ne me suis pas ennuyé, mais je risque de l’oublier rapidement.

Car Bernie est loin de détrôner dans mon cœur, le seul, l’unique voleur newyorkais, celui dont je suis prêt à relire toutes les aventures, l’inoubliable John Dortmunder. Je sais, ce n’est pas juste, ce n’est pas le même style, pas le même auteur, mais la comparaison s’impose à moi dès les premières pages. La vie est injuste envers Bernie.

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