Central Station
  • Date de parution 21/02/2024
  • Nombre de pages 256
  • Poids de l’article 350 gr
  • ISBN-13 9782382671085
  • Editeur MNEMOS
  • Format 210 x 150 mm
  • Edition Grand format
Cyberpunk Anticipation Avec IA et Robots Moins d'1 an

Central Station

3.46 / 5 (66 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Boris Chong vit sur Mars depuis de nombreuses années. À son retour sur Terre, il atterrit à Central Station, un hub interplanétaire où l’humanité s’est réfugiée pour échapper aux ravages de la pauvreté et de la guerre : un véritable carrefour où se croisent des humains, des augmentés, des robots, des IA, des créatures génétiquement modifi ées et même des entités extra-terrestres. Depuis son départ, bien des choses ont changé et c’est l’histoire de plusieurs vies qu’il va découvrir, entre une ancienne amante, un enfant aux dons étranges, un père malade, un cousin amoureux, un cyborg mendiant ou encore une data-vampire dont la présence est interdite sur Terre. De carrefour des planètes, Central Station devient alors le carrefour d’une humanité faite de débrouillardises, de sensibilités et d’amours, où chaque vie à son importance et chaque destin son parcours unique. Lavie Tidhar nous off re une vision d’un futur et d’une humanité qui portent en eux la mosaïque d’un avenir fascinant, d’un monde en mutation constante où l’espoir est toujours présent.Prix John-Wood-Campbell Memorial du meilleur roman de science-fiction

En stock

  • Date de parution 21/02/2024
  • Nombre de pages 256
  • Poids de l’article 350 gr
  • ISBN-13 9782382671085
  • Editeur MNEMOS
  • Format 210 x 150 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Cet auteur me titille depuis un moment, et c’est la sortie en VF d’Aucune terre n’est promise il y a quelques semaines qui m’a donné envie d’enfin sortir un livre de lui de ma PAL.

J’ai choisi celui ci parce qu’il m’avait été recommandé.

On est sur un livre que je qualifierais d’unique. Techniquement le sous genre auquel il appartient est le Cyberpunk, mais je n’ai jamais lu de Cyberpunk de ce genre ci.

Normalement ce sous genre est assez sombre, limite déprimant des fois avec son coté hyper mercantile ou tout s’achète et se vend et ses grosses corporations qui balayent tout sur leur passage au mépris de la condition humaine.

Mais pas ce livre ci, l’auteur a vraiment réussi à donner à ce livre une atmosphère très différente.

Déjà ce qui est inhabituel pour le genre est qu’on est sur une intrigue en forme de tranche de vie. On est donc loin d’un livre d’action et il n’y a pas d’enquête non plus.

Central station est la zone neutre qui sépare Tel Aviv de Java. La zone a été choisie pour faire pousser loin dans le ciel cette tour géante qui sert d’hub interplanétaire de la zone.

Au pied de la station s’étendent les anciens quartiers des étrangers résultat des différentes demandes en main d’oeuvre de la zone, souvent entrés de façon illégale. Les communautés Russophones, Chinoises, Thaï, Philippines ou Nigériennes se côtoient dans cette zone multiculturelle bien vivante et en constant changement.

Le monde que nous connaissons a bien changé. En plus du monde réel et des autres planètes du système solaire colonisées, un second existe en sur-impression ; la Conversation. Monde virtuel où tout le monde échange avec tout le monde, il est différent de notre internet actuel par le fait qu’il est d’abord local, on voit donc en premier ce que partagent les personnes proches physiquement de nous. Dans ce monde se sont dévoilé les Autres, une espèce extraterrestre entièrement numérique qui vit désormais en symbiose avec les humains.

Parmis les différents personnages qu’on suit dans cette fresque, Boris Chong revient de loin. Natif de la zone, il l’a fuit dés qu’il a pu trouver un travail ailleurs et n’est pas revenu depuis pas mal d’années. Il est ingénieur génétique, travaillant dans les labo d’insémination présents partout et qui sont un peu la spécialité bon marché de Tel Aviv. Mais son père se porte mal, il n’a donc pas le choix que de revenir, au moins pour le moment.

Arrivé sur place il tombe par hasard sur Mama Jones, son ancien amour de jeunesse. Aux bras de celle ci un enfant, Kranki que Boris trouve familier. L’enfant est spécial, il a des capacités qu’aucun autre humain n’a sur le monde virtuel, comme celui de pouvoir se connecter directement sur les datastream des autres. Boris pense tout de suite qu’il est l’un des enfants « spéciaux » illégaux qu’il a développé lorsqu’il travaillait encore dans la zone.

L’enfant est persuadé qu’un jour, le vendredi, quelqu’un va venir pour lui en provenance de Central Station. Il embarque donc Mama Jones tout les vendredis pour aller voir. Mais Boris était-il celui qu’il attendait?

De nombreuses autres personnes se croisent dans cette histoire, de la cousine de Boris qui est tombée amoureuse d’un Robotnik, ces soldats entièrement cybernétiques d’un autre temps, tombant en ruine et mendiant des pièces de rechange ou de la vodka, au ramasseur de déchets qui tombe un jour par hasard sur un bébé alors qu’il fait sa tournée, en passant par le vampire virtuel qui contre tout attente réussi à passer la douane de Central Station pour entrer dans la ville ou normalement il est interdit, sans parler du dernier libraire de la ville, homme perdu pour le monde car ayant refusé de se connecter à la Conversation, qui s’extasie sur des vieux romans pulp qu’on a retrouvé en bon état mais que personne n’achètera car les livres papier n’intéressent plus personne sauf lui …

Il y a un coté magique dans ce récit. Limite un coté feel-good car les gens ne sont pas la pour se faire du mal ou conspirer les uns contre les autres, mais pour vivre ensemble, avec leurs différences. On y parle de mémoire, de famille, d’amour, de religion ou de l’usage des technologies.

Dans ce petit monde ou tellement de cultures se croisent et échangent, il n’y a plus vraiment de différences. Au final tout le monde est différent car ce qui était à l’origine différentes communautés a fini par se mixer. Chaque personne fini par appartenir à plusieurs communautés. Il y a vraiment une forme d’acceptation de l’autre qui fait régner une belle ambiance générale.

Du coup vous comprendrez que l’ambiance est bien différente des romans habituels de cyberpunk. Il y a vraiment de l’espoir ici, l’espoir d’une vie simple et ou on peut accepter l’autre.

L’intrigue principale n’est pas forcement évidente à voir au début. Elle se met tout doucement en place sans qu’on la remarque, jusqu’au moment ou à la fin on comprend de quoi voulait vraiment nous parler ce livre. Comme je le disais on est sur une série de tranches de vies de personnages interconnectés par leur lieu de vie, ce quartier de Central Station.

Les vies se font et se défont au grès de la chance et de l’entraide.

Si vous cherchez des livres qui ont une grosse intrigue avec plein de découvertes, ce roman risque de vous décevoir. Mais si vous voulez lire un livre différent des habituels Cyberpunk, avec de l’espoir et qui parle juste de la vie, n’hésitez pas à le tenter !


Près de Tel-Aviv, dans quelques siècles : Central Station est une tour géante, spatioport entre la Terre et le système solaire que l’humanité a colonisé. Au pied de cette tour vit une galerie de personnages, dont les destins sont l’objet de ce fix-up regroupant des nouvelles publiées entre 2011 et 2016. Ils forment une communauté cosmopolite : les descendants de Juifs cohabitent avec les Asiatiques et les Africains, pas loin de Jaffa où vivent les Arabes. On plonge très vite dans ce pays, carrefour des religions, baigné par le soleil et la mer. Les fidèles suivent les anciennes ou les nouvelles croyances, ils sont adeptes des technologies ou plus rarement réfractaires à ce monde moderne où la réalité virtuelle est réalité.


Dans le futur imaginé par Lavie Tidhar, les humains entièrement naturels sont rares, car la plupart vivent avec des nodules donnant accès au numérique — nodules développés à partie de traces extraterrestres — voire sont le fruit de manipulations génétiques. Certains sont le rebut de fusion homme — robots, oubliés avec la fin des guerres. Sans parler des Autres, descendants des premiers êtres numériques et constitués de données, qui existent dans leurs propres univers. Les humains se sont transformés et parlent en continu dans la Conversation, le réseau numérique de ce futur. Ils ne peuvent plus s’en passer, quand ils ne recherchent pas des shoots de données pour s’enivrer.


On ne lit pas Central Station pour suivre une histoire trépidante, mais pour découvrir un univers foisonnant grâce à l’imagination de l’auteur, avec des idées intrigantes et quelquefois des fulgurances. La construction de ce fix-up permet de s’aventurer très loin pendant quelques pages, à travers les destins d’êtres tous liés entre eux : amour, affection, regrets, espoirs déçus mais toujours décrits avec tendresse.


Car Lavie Tidhar a une grande tendresse envers ses personnages. La plupart sont les laissés pour compte de ce futur, en marge de la société ou de retour d’une expatriation hors Terre, et en recherche de quelque chose : un avenir ou un passé, une foi ou une raison d’avancer, un souvenir ou l’espoir de ne pas être oublié. L’émotion est au rendez-vous avec quelques personnages marquants, comme la vampire de données, infectée contre sa volonté et qui rejette sa condition, ou l’homme-robot qui aspire à redevenir humain.


Si l’auteur publie d’autres récits de science-fiction, je les lirai avec curiosité car son imagination et ses développements science-fictifs sont dignes d’intérêt, et il propose des personnages attachants.

AUTRES LIVRES DE Lavie Tidhar
DOLPO RECOMMANDE

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés