Tous à Zanzibar
  • Date de parution 03/01/1996
  • Nombre de pages 736
  • Poids de l’article 355 gr
  • ISBN-13 9782253071808
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Anticipation Dystopie et Uchronie Cyberpunk Avec IA et Robots Ouvrage de référence de l'auteur Vraiment Bon livre

Tous à Zanzibar

3.87 / 5 (443 notes des lecteurs Babelio)
AVIS DOLPO Vraiment bon livre

Résumé éditeur

Le xxie siècle comme si vous y étiez. Ses Villes où les gens dorment – légalement – dans les rues, où le terrorisme est un sport et les émeutes urbaines un spectacle. Surpeuplé, démentiel, tout proche.Un monde où l’on s’interroge sur la conscience de Shalmeneser, l’oracle électronique, et où un sociologue brillant, Chad Mulligan, prêche dans le désert.Avec ce livre-univers, John Brunner a battu sur leur propre terrain les meilleurs spécialistes de la futurologie.Tous à Zanzibar a obtenu aux Etats-Unis le prix Hugo, en France le prix Apollo, et en Grande-Bretagne le prix de l’Association britannique de science-fiction. Un classique entre les classiques.

En stock

  • Date de parution 03/01/1996
  • Nombre de pages 736
  • Poids de l’article 355 gr
  • ISBN-13 9782253071808
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Le temps que je me décide définitivement sur l’ouvrage que je vais lire et donc chroniquer dans les prochains jours, il est temps de commencer l’exploration de mes cartons. Parce qu’il s’agirait de faire preuve d’un peu de discipline ici.

Et donc, puisque j’aime faire les choses simplement, je vais vous parler d’un des plus grands chocs littéraires qu’il m’a été donné de vivre, d’un bouquin important, de ceux que la Science Fiction sait pondre de temps en temps ; qui frappe si fort et si juste qu’on ne peut pas l’oublier, qui nous donne du grain intellectuel à moudre des années après sa lecture.

Je me rends compte en réfléchissant à ce dont je me souviens du roman que mes souvenirs sont un peu flous, il sera donc probablement plus évident pour moi de vous expliquer les choses comme elles me viennent, de juste vous dire pourquoi j’aime autant ce livre, et de ne pas essayer d’être trop précis. Et de toute façon, je ne suis pas un fan des spoilers.

L’intrigue du roman se concentre donc sur un homme paumé dans un monde en proie au chaos et à la surpopulation, à sa trajectoire complexe. Le concept général n’est pas tant de s’intéresser à son point de vue qu’à ce qu’il voit. Et bien que ses réflexions et ses sentiments soient dignes d’intérêt, à l’instar de ceux des personnages secondaires qu’il côtoie, force est de reconnaître que la force de l’ouvrage se situe nettement plus dans l’étude sociologique et prospective du monde qui nous est dépeint à travers ses yeux.

Ce qui frappe le plus, c’est le mode de narration que propose John Brunner, ce qui pour moi hisse le roman aux hauteurs qu’il atteint ; à l’image de ce monde, bordélique, pas toujours clair, mais absolument passionnant. On alterne en effet entre une narration classique, suivant les pérégrinations du personnage principal, des poèmes baroques faisant écho aux tumultes du monde et de ses habitants, et d’autres fulgurances issues de vagues silhouettes d’arrière plan, des gens sans noms qui nous en disent plus sur ce que peut être cet enfer sur Terre. Il faut bien admettre qu’on ne comprend pas toujours tout du premier abord, mais qu’importe, car le sens passe. Il est bien plus souvent question d’atmosphère que d’image, un aspect qui n’est pas pour me déplaire, aimant parfois ne pas être guidé, mais plutôt tâtonner dans la brume d’une énigme littéraire jusqu’à la résoudre et être illuminé de sa solution.

Mais alors, pourquoi ce livre est il si important, où va-t-il chercher son statut culte ?

Par la puissance de sa conceptualisation d’abord. Tous les concepts nouveaux que développe Brunner font mouche, nous parlent et évoquent des problématiques modernes, voire contemporaines. Pour un roman qui a plus d’une quarantaine d’année, c’est un tour de force, un vrai, que seuls les grands romans parviennent à rendre intemporel.

Ensuite, pour les questions qu’il pose. En sous texte, bien entendu, indirectement, mais il les pose tout de même, dans de nombreux domaines. Comment gérer la surpopulation, doit on faire confiance à l’IA, à quel point l’ingérence de certains pays envers d’autres est elle acceptable, doit on sacrifier notre liberté pour notre sécurité, ce genre de jolie joyeuseté que la SF gère comme aucun autre genre.

Je me rends bien compte que tout cela est un peu flou, mais Tous à Zanzibar est un roman original, riche et infiniment complexe qui brasse avec une virtuosité rare tant de thématiques qu’il serait injuste d’essayer d’en faire un inventaire exhaustif. Mon envie est de vous donner envie de le lire plutôt que de l’analyser en profondeur. Un roman peut s’aimer pour bien des raisons. Parce que quelqu’un qui compte nous l’a conseillé, parce qu’il nous a parlé d’une façon qu’aucun autre ouvrage n’a pu effleurer, parce qu’il nous a fait prendre conscience de certaines choses qu’on n’avait pas vu ou pas comprises par le passé, ou encore d’autres raisons propres à chacun et chacune d’entre nous.

Celui ci rassemble presque toutes ces raisons. Il m’a fait réfléchir à de nombreux sujets de société selon de nouveaux angles insoupçonnés, m’a donné à lire des concepts narratifs que je n’avais jamais croisés auparavant et m’a fait suivre une histoire intéressante, le tout avec une maîtrise sans faille.

En somme, voilà pourquoi je vous conseille très fortement d’un jour laisser sa chance à ce roman exceptionnel qui a fait date à raison dans le monde de l’Imaginaire.


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