Aucune terre n'est promise
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l’avis des lecteurs
Synopsis
Berlin. Lior Tirosh, écrivain de seconde zone, embarque pour la Palestina, fuyant une existence minée d’échecs. Il espère retrouver à Ararat City la chaleur du foyer, mais rien ne se passe comme prévu : la ville est ceinturée par un mur immense, et sa nièce, Déborah, a disparu dans les camps de réfugiés africains.
Traqué, soupçonné de meurtre, offert en pâture à un promoteur véreux, Lior est entraîné malgré lui dans les dédales d’une histoire qu’il contribue pourtant à écrire.
Avis lecture
Je sens que cette chronique ne va pas être simple…
Un peu à l’image de ce roman ! Voyez-vous, Aucune terre n’est promise est une uchronie qui part du postulat que la nation juive s’est établie, non pas en Palestine, mais en Afrique. Pourquoi l’Afrique ? Eh bien, tout simplement parce qu’une expédition fut menée de 1904 à 1905 afin de déterminer si cette terre serait à même de l’accueillir. Mais toute terre serait-elle bonne à prendre ? Ou fallait-il impérativement s’établir en Terre sainte ? L’histoire nous a bien entendu offert les réponses à ces questions.
Mais… et si le choix avait été différent ? Voilà donc l’alternative que Lavie Tidhar a souhaité explorer, sans pour autant exclure la possibilité que d’autres « ailleurs » existent en parallèle.
Une thématique pour le moins complexe qui a titillé ma curiosité mais qui, je dois l’avouer, m’a laissée sur le bord de la route. Je remercie néanmoins les éditions Pocket pour l’envoi de ce one-shot. S’il n’a pas su me convaincre, je ne doute pas qu’il saura trouver son public.
Un genre qui ne me correspond pas ?
Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que je n’apprécie pas particulièrement la fantasy historique. À l’évidence, revivre les grands moments de l’histoire, même sous le prisme de l’imaginaire, ne me procure que peu de plaisir. Mais en ce qui concerne l’uchronie… Eh bien, en temps normal, il en va différemment. Pour preuve, j’ai apprécié Bloodsilver, une uchronie fantastique inspirée des légendes américaines.
Alors, pourquoi je n’ai pas accroché à Aucune terre n’est promise ? Certainement parce que je ne me suis jamais intéressée à cette période. Si l’on aborde la question des Juifs, je pense immédiatement à l’Holocauste, et non pas à la recherche de la Terre sainte, bien que le conflit israélo-palestinien soit toujours d’actualité. J’avais donc besoin d’informations pour situer les événements sur la ligne du temps, d’explications approfondies pour mieux comprendre les enjeux. Or, j’ai manqué des deux…
Dans le flou le plus total
Aucune terre n’est promise est un récit qui ne s’embarrasse pas de détails inutiles. Il préfère explorer plusieurs réalités alternatives sans s’attacher à offrir de précisions, du moins à mon sens. Comme je ne connais pas bien l’histoire originale, j’ai eu du mal – non, je ne suis pas parvenue – à discerner les subtilités du texte : les différences fondamentales entre la réalité et l’uchronie. Ou, plutôt, les uchronies.
Bref, je me suis perdue en cours de route ! Quelques passages ont pourtant capté mon attention, et j’ai adoré l’idée de balloter le héros d’un monde à l’autre sans qu’il ne comprenne réellement ce qui lui arrive. Cependant, le flou entourant l’intrigue s’est révélé un frein suffisamment important pour que je traîne ma lecture plus que de raison.
J’ai également trouvé le rythme poussif. Il se passe toujours quelque chose dont la portée n’est jamais insignifiante. Résultat : j’ai loupé tellement d’indices qu’il m’était quasiment impossible de décrypter le message final. Imaginez donc ma frustration, une fois parvenue à la fin du livre…
Même la narration est faite pour nous perdre, c’est dire ! Certains chapitres sont écrits à la première personne, d’autres à la deuxième et d’autres encore à la troisième. Un tel procédé permet en principe d’identifier le narrateur, mais le rendu m’a paru très fouillis.
D’autres lecteurs rencontreront-ils les mêmes difficultés ? Je n’en suis pas sûre, même si je ne conseillerais pas ce roman aux moins aguerris. Ça ne se voit pas au premier abord, mais le scénario est chargé ; le roman ne fait que 320 pages, et il regorge de zones d’ombre. C’est au lecteur de les percer à jour et de remplir les blancs. Pas si simple…
Aurais-je manqué de considération pour les personnages ?
Peut-être. Et peut-être cela a-t-il influencé mon ressenti.
Mais, à bien y réfléchir, je pense que cela fait davantage partie des conséquences que des causes. J’aimais bien Lior, je compatissais à ses malheurs et étais véritablement curieuse de savoir ce qu’il allait devenir. Lavie Tidhar se sert ainsi de son héros comme point d’ancrage, alors que la réalité semble s’effondrer autour de lui – de nous. Et ça fonctionne, si tant est que l’on arrive à décoder l’intrigue. En revanche, j’ai eu beaucoup de mal à percer les agissements du flic.
Et que dire de Nour ? Probablement le personnage le plus intéressant… Malheureusement, cela n’a pas suffi. Que dire de plus si ce n’est tant pis ?
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