Les Terres animales
  • Date de parution 24/08/2023
  • Nombre de pages 224
  • Poids de l’article 212 gr
  • ISBN-13 9782358879996
  • Editeur MANUFACTURE LIV
  • Format 200 x 120 mm
  • Edition Grand format
Deuil famille Romans français Survie Amitiés

Les Terres animales

3.62 / 5 (319 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Il y avait là de petites villes avec leurs églises, quelques commerces, des champs, et au loin, la centrale. C’était un coin paisible entouré de montagnes et de forêts. Jusqu’à l’accident. Il a fallu évacuer, condamner la zone, fuir les radiations. Certains ont choisi de rester malgré tout. Trop de souvenirs les attachaient à ces lieux, ils n’auraient pas vraiment trouvé leur place ailleurs. Marc, Alessandro, Lorna, Sarah et Fred sont de ceux-là. Leur amitié leur permet de tenir bon, de se faire les témoins inutiles de ce désert humain à l’herbe grasse et à la terre empoisonnée. Rien ne devait les faire fléchir, les séparer. Il suffit pourtant d’une étincelle pour que renaisse la soif d’un avenir différent : un enfant bientôt sera parmi eux.Laurent Petitmangin, toujours aussi bouleversant d’humanité, nous raconte les souvenirs indélébiles, les instincts irrépressibles et la vie qui toujours impose sa loi au cœur de ces terres rendues au règne animal.

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  • Date de parution 24/08/2023
  • Nombre de pages 224
  • Poids de l’article 212 gr
  • ISBN-13 9782358879996
  • Editeur MANUFACTURE LIV
  • Format 200 x 120 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Survivre et donner la vie

Dans son nouveau roman, Laurent Petitmangin imagine une poignée de survivants décidés à rester sur leurs terres après un accident nucléaire. Jusqu’au jour où l’annonce d’une naissance va remettre en question leur équilibre précaire.

Ils ne sont plus qu’une poignée d’humains à avoir choisi de rester après avoir été victimes d’un accident nucléaire qui a contaminé leurs terres pour des décennies, voire des siècles. Un choix déraisonnable, mais qu’ils ont choisi d’assumer. Pour Marc, Alessandro, Lorna, Sarah et Fred il est d’abord question de prouver qu’il est possible de survivre dans ce milieu hostile et qu’en prenant un minimum de précautions, le quotidien peut même être agréable. Pour Sarah et Fred, il n’était en outre pas question d’abandonner leur fille Vic qui repose au cimetière, mais dont le souvenir continue à les habiter.

En faisant le compte des réserves disponibles dans les maisons et surtout les magasins abandonnés en urgence, ils se rendent compte que s’ils ne sont pas trop regardants sur les dates de péremption, ils pourront tenir pendant des années.

Leur autre atout, ce sont les liens amicaux qu’ils ont tissé au fil des jours et qui leur permettent d’entretenir un semblant de vie sociale. De ce point de vue, l’arrivée d’un groupe de chasseurs ouzbeks est aussi l’occasion de nouveaux échanges, car l’habileté au tir de ces derniers va leur permettre de se libérer des drones de surveillance qui n’arrêtent pas de survoler le territoire.

Entre parties de chasse, escapades et menus travaux, la vie est tranquille. Fred a même repris sa caméra, lui qui s’était lancé dans un film documentaire avant la catastrophe.

Mais quand Sarah lui annonce qu’elle est enceinte, il s’interroge sur la destinée sa progéniture: «Qu’est-ce qu’un enfant peut faire dans un pays comme cela? Quel avenir lui prépare-t-on? C’est quoi sa vie? Tout seul, sans aucun autre enfant dans la zone, coin pourri de chez pourri, sans avenir, sans la moindre prospérité, où chaque bouffée d’air est une gageure et où chaque aliment est suspect. (…) Cette question commence pourtant à me bouffer le cerveau, je sais qu’il faut qu’on l’aborde, et je sais surtout qu’il n’y a pas trente-six mille façons d’y répondre.»

Laurent Petitmangin donne alternativement la parole à Fred et Sarah pour confronter les points de vue et offrir au lecteur l’occasion de suivre leurs raisonnements, pour comprendre leurs choix.

Après le formidable Ce qu’il faut de nuit (prix Stanislas, prix Femina des lycéens) en 2020 et Ainsi Berlin en 2021, Laurent Petitmangin change à nouveau de registre pour nous offrir un roman survivaliste, dans la veine du désormais classique Malevil de Robert Merle ou plus récemment de l’apocalyptique La route du regretté Cormac McCarthy ou encore de Dans la forêt de Jean Hegland. On y trouvera aussi en cette rentrée 2023 des points communs avec Jardin des oubliés de Mouloud Akkouche, notamment l’aspect survie dans un monde hostile et la question de la génération future, des thèmes qui vont sûrement irriguer bon nombre d’ouvrages dans les mois et années qui viennent.

Car si l’avenir s’annonce anxiogène – la menace nucléaire, aussi bien par un accident dans une centrale que par volonté belliqueuse n’ayant jamais été si forte qu’en ce moment – le pire n’est jamais certain. C’est aussi le message de ce roman dont on peut certes avoir une lecture écologique, mais qui est bien davantage le révélateur de nos angoisses collectives.

Le moins que l’on puisse dire de Laurent Petitmangin c’est qu’il ne se répète pas d’un roman à l’autre. Nouveau changement de décor et de thématique avec Les terres animales.

Dans un coin boisé de France un accident de la centrale nucléaire toute proche. Toute la population est évacuée sauf un groupe de vieux qui restent dans leur village, et pas loin 5 amis : Alessandro, Lorna et Marc et Sarah et Fred. Ce sont Fred et Sarah qui nous racontent leur survie, leur amitié, l’arrivée d’un groupe de travailleurs venus d’ailleurs, les angoisses, les joies, les raisons d’être là. Jusqu’à l’événement qui va tout changer.

Objectivement je n’ai rien à reprocher à ce roman. L’idée est bonne, la narration colle au sujet, les changements de points de vue sont bienvenus. Les développements à partir de l’idée de départ sont intéressants. Le roman est court et le tempo est bon avec un auteur qui prend son temps tout en ménageant des changements, plus ou moins importants, qui relancent l’intérêt et apportent ce qu’il faut de variation de rythme.

Et pourtant, même si je l’ai lu sans ennui, je n’ai pas accroché, il n’a pas réussi (ou je n’ai pas réussi) à m’intéresser assez à la vie des cinq personnages pour être touché. Je l’ai trouvé froid, distant malgré des narrations à la première personne. La folie qui monte ne m’a pas embarqué et je suis resté indifférent au sort des personnages.

Rendez-vous manqué pour moi donc, malgré les qualités manifestes du roman.

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