Ce que nous confions au vent
  • Date de parution 05/01/2023
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 120 gr
  • ISBN-13 9782264082497
  • Editeur 10 X 18
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Italie Romans étrangers

Ce que nous confions au vent

3.96 / 5 (572 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Takeshi, père célibataire, et Yui, qui a tout perdu dans le tsunami de 2011, se retrouvent autour du " téléphone du vent " : une cabine téléphonique sur les pentes du mont Kujira-yama réputée pour transmettre des messages aux disparus...Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus.En perdant sa mère et sa fille, emportées par le tsunami de 2011, Yui a perdu le sens de sa vie. C'est pour leur exprimer sa peine qu'elle se rend au mont Kujira-yama, où elle rencontre Takeshi, qui élève seul sa petite fille.Mais une fois sur place, Yui ne trouve plus ses mots...

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  • Date de parution 05/01/2023
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 120 gr
  • ISBN-13 9782264082497
  • Editeur 10 X 18
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

C'est un très beau roman que nous propose Laura Imai Messina, un roman universel qui touchera chaque lecteur car nous avons tous quelqu'un qui est parti trop tôt, à qui on n'a pas eu le temps de dire au revoir.

Il est inspiré d'un lieu réel situé dans le Nord du Japon, le petit village d'Ôtsuchi dans la préfecture d'Iwate - c'est la région la plus dévastée par le tsunami du 11 mars 2011. Un retraité, Monsieur Itaru Sasaki a installé dans son jardin dominant la mer, une cabine téléphonique. 

  "Kaze no denwa" ce qui signifie le téléphone du vent.  

Un téléphone qui n'est pas raccordé mais qui permet aux personnes ayant perdu un proche de communiquer avec eux pour entamer un processus de deuil. Au Japon, le culte des disparus est important, on l'évoque souvent.

Dans le roman, Yui a perdu sa fille et sa maman lors du tsunami, elle anime une émission à la radio et vit enfin survit plus exactement aujourd'hui à Tokyo. Elle a entendu parler de cette cabine dans le jardin de Guardia Bell et décide de s'y rendre...

Lors de sa première visite, elle y rencontre Takeshi Fujita, un chirurgien papa d'une petite fille vivant à Tokyo, il a perdu son épouse. Ils vont prendre l'habitude de se rendre à Guardia Bell ensemble très régulièrement. C'est un long voyage qui dure sept heures par trajet...  

Ils vont prendre le temps de se parler, de se confier, de créer des liens de plus en plus forts. Ils se comprennent, au fil des mois deviennent amis, indispensables l'un pour l'autre mais c'est difficile de quitter sa douleur et de se donner le droit au bonheur.

Les rencontres avec le propritétaire Monsieur Suzuki et d'autres personnes se rendant sur les lieux sont riches et chaleureuses. Ce lieu est devenu très important pour Yui qui n'hésitera pas au péril de sa vie de s'y rendre pour le protéger à l'approche d'un typhon.

Un très beau roman qui nous parle du deuil et de son processus mais surtout de résilience. C'est lumineux, magnifique.

La plume de Laura Ima Messina est douce, empreinte de délicatesse, de respect. Elle est très poétique. Elle nous parle d'un lieu magnifique, un endroit permettant à de nombreuses personnes de trouver la paix en laissant des paroles à leur défunt se laisser emporter par le vent.

Un très joli coup de coeur ♥♥♥♥♥

J’ai beaucoup aimé ce magnifique roman lu par Clara Brajtman avec le ton juste et une voix douce qui donne vie à Yui, une animatrice de radio qui a perdu sa mère et sa petite fille de trois ans lors du tsunami du 11 mars 2011 et qui ne s’en remet pas. Trois plus tard, alors qu’elle présente une émission sur le deuil, un auditeur parle du téléphone du vent, installé dans un grand jardin. Il n’est pas branché et les gens viennent y parler à leurs proches décédés. Yui décide alors de s’y rendre. Elle ne peut franchir le pas et parler à ses disparus lors de ce premier voyage, mais elle rencontre Takeshi, un chirurgien qui a perdu sa femme et dont la petite fille de six ans ne parle plus depuis lors. Ils reviennent chaque mois dans le jardin et rencontrent d’autres personnes endeuillées, partagent leurs histoires et s’entraident de leur mieux. Peu à peu Yui et Takeshi se lient d’amitié, apprennent à se connaître. La vie reprend ses droits petit à petit, ils osent aspirer au bonheur et à l’amour retrouvé. Cette nouvelle étape de leur vie n’est pas simple pour la jeune femme qui a beaucoup de peine à se donner le droit d’aimer de nouveau et se pose beaucoup de questions sur ce que sera sa relation avec Hanna lorsqu’elle sera adolescente, arrivera-t’elle à l’aimer vraiment et supporter un conflit probable ?

Ce roman est très touchant, tout en délicatesse et en poésie, les sentiments blessés des héros sont décrits avec une grande pudeur. L’auteure y parle des différentes étapes du deuil et aussi de différents deuils. Certaines personnes sont encore en vie, mais tellement atteinte dans leur intégrité que leurs proches sont en deuil, comme le fils de ce pêcheur, survivant du tsunami mais qui y a laissé sa raison, il lui faudra de nombreuses rencontres avant de pouvoir raconté son histoire à ses amis. La petite Hanna ne retrouvera la parole qu’après avoir parlé à sa mère dans le téléphone du vent. Ce téléphone existe vraiment et aide de nombreuses personnes à avancer dans leur processus de deuil, afin que la vie puisse reprendre le dessus. Venant d’une culture où le fait de parler aux morts est un tabou absolu, j’avoue que cette pratique m’étonne.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Yui, qui a toujours le bon ton. Elle parle de ses sentiments avec pudeur et on suit ses lents progrès sur le chemin du retour à la vie. Son questionnement sonne juste, elle ne se lance pas tête baissée dans sa nouvelle vie. Entre les chapitres, il y a des listes diverses, concernant les personnages. Elles disent l’importance des petites choses de la vie et du moment présent, du fait qu’il faut savourer le bonheur quand il est là. Yui avait acheté plusieurs cadeaux et vêtements pour sa fille d’avance et n’a jamais pu les lui donner, elle décide alors d’offrir tout de suite ce qu’elle prévoit. Elle se demande si le risque d’être rejetée durant l’adolescence d’Hanna, dans dix ans, vaut la peine d’être pris. Finalement ce rejet n’est pas une certitude et tout peut bien se passer, Yui ose alors aller de l’avant. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve et il ne faut pas se priver d’un bonheur présent à cause de problèmes qui ne se poseront peut-être même pas. Je pense que toutes les femmes qui tombent amoureuse d’un père de famille se posent ces questions-là.

Ce livre est un magnifique hymne à la vie et à la résilience, il nous parle de la douleur universelle de la perte. Mais l’espoir existe et avec le temps, la vie continue grâce à l’amour et à l’amitié. On n’oublie pas les défunts, mais on accepte que notre vie ne finisse pas avec la leur. Un grand merci à Audiolib et Netgalley pour ce coup de coeur. La couverture est aussi très belle et sa délicatesse s’accorde très bien avec le contenu du roman.

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