Ghost Town
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l’avis des lecteurs
J’ai découvert ce roman grâce à une MC privilégiée de Babélio. Comme j’apprécie beaucoup ce genre de cadeau, j’ai postulé sans avoir lu la présentation du livre, m’attendant à un fantastique jeunesse du même tonneau que le précédent reçu lors d’une autre opération de ce type et que j’avais beaucoup aimé. S’il y a bien un aspect fantastique, on est loin de la littérature jeunesse. J’ai eu beaucoup de peine à rentrer dans ce livre dont j’ai trouvé les deux premières parties extrêmement confuses et ennuyeuses, heureusement le récit s’éclaire enfin dans le dernier tiers et le puzzle finit par s’assembler.
Chen Tienhong, le septième enfant de la famille, deuxième et dernier fils revient dans son village de Taîwan après un séjour en Allemagne. Il y a passé plusieurs années et sort de prison après le meurtre de son ami T. Il revient le jour de la fête des fantômes, que sa mère célébrait avec ferveur, mais que les sept enfants ont négligée, pris par la vie moderne. La vie de la famille est évoquée par ses différents membres dans ce roman choral où le héros, leur père et ses soeurs parlent tour à tour pour évoquer le village, ses traditions et surtout leurs secrets de famille qui seront révélés à la toute fin. Le héros est accueilli par son ami d’enfance Petit Bateau dont il a été séparé à l’adolescence à cause de la mère de ce dernier, leur professeur d’anglais. Dès son plus jeune âge Tienhong était différent et le village n’a jamais accepté son homosexualité. Il a dû partir dans la capitale, puis en Allemagne, mais d’autres personnes gay du village ont été emprisonnées ou même tuées. Les secrets se révèlent peu à peu, les fantômes parlent autant, sinon plus que les vivants. Pour certains comme le père ou la Cinquième soeur, très bavards, on est sûr assez vite qu’il s’agit de fantômes, pour la mère et leur voisin, ce n’est pas clair du tout.
L’histoire est narrée par petites touches au milieu de très longues digressions. Le récit part dans tous les sens. J’avais déjà constaté cette forme lors de la lecture d’un autre roman chinois et je me souviens que cela m’avait aussi agacée. Après avoir fait le tri dans ce texte touffu, je pense que le centre du message est la dénonciation de l’homophobie ambiante. Non seulement le héros rentre le jour de la fête des fantômes par hasard, mais surtout pour lui sa famille et T. ne sont plus que des spectres, c’est pour cela que le statut de la mère n’est pas clair car cela n’a pas d’importance, elle est morte pour son dernier fils. Même T. a fini par se laisser entraîner par l’idéologie néo-nazie et sombré dans la violence, le héros l’a tué en se défendant.
L’auteur nous dépeint aussi les changements survenu dans l’île, la dictature a laissé la place à une démocratie (quand même assez autoritaire selon nos critères !), mais si avant les paysans étaient pauvres et plutôt solidaires, le monde moderne a provoqué une aggravation des inégalités et l’exode rural. Le village si vivant autrefois n’est plus que « la ville des fantômes ».
Une lecture en demi-teinte, j’ai peu apprécié la forme, les pépites étant peu nombreuses dans cet amas de pierres. Mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, j’aurais dû lire la présentation du livre. Mais ce n’est pas bien grave et je remercie Babélio et les Editions du Seuil pour ce cadeau.
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