La Machine (Katia Lanero Zamora)
  • Date de parution 05/01/2017
  • Nombre de pages 300
  • Poids de l’article 432 gr
  • ISBN-13 9782376863373
  • Editeur ACTUSF
  • Format 200 x 140 mm
  • Edition Grand format
Fantasy Dystopie et Uchronie Ouvrage de référence de l'auteur Anticipation

La Machine (Katia Lanero Zamora) Tome 1 La Machine, tome 1

4.01 / 5 (90 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Nés dans le confort de la famille noble des Cabayol, Vian  et Andrès sont deux frères inséparables. Mais dans un  pays où la révolution gronde et où les anciens royalistes  fourbissent leurs armes pour renverser la toute jeune  République, ils vont devoir choisir leur camp... Grande  fresque familiale où les batailles politiques rejoignent les  bouillonnements personnels,  La Machine  est une œuvre  forte, absolue et puissante.Après son roman très remarqué  Les Ombres d’Esver, Katia  Lanero Zamora nous y dessine des destins inoubliables.

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  • Date de parution 05/01/2017
  • Nombre de pages 300
  • Poids de l’article 432 gr
  • ISBN-13 9782376863373
  • Editeur ACTUSF
  • Format 200 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Synopsis

Nés dans le confort de la famille noble des Cabayol, Vian et Andrès sont deux frères inséparables. Mais dans un pays où la révolution gronde et où les anciens royalistes fourbissent leurs armes pour renverser la toute jeune République, ils vont devoir choisir leur camp…

Grande fresque familiale où les batailles politiques rejoignent les bouillonnements personnels, La Machine est une œuvre forte, absolue et puissante.


Avis lecture

Mais par où commencer ?!

Si vous me suivez sur Instagram, vous savez d’ores et déjà à quel point cette lecture fut marquante. Exceptionnelle. Inégalable. C’est au-delà du coup de cœur ! Certainement l’une des meilleures histoires de rébellion que j’ai jamais lues !

Certes, je suis très friande du genre. Mais La Machine a quelque chose en plus. Quoi donc ? Eh bien, c’est difficile à dire, mais je pense que les points de vue des héros – deux frères qui prennent des directions opposées – permettent de traduire avec justesse toute la complexité d’une lutte sans merci entre classes sociales. Ils ne sont que des pions sur l’échiquier du pouvoir, pourtant leurs émotions les ont rendus grands à mes yeux, tout simplement parce qu’elles sonnent vrai. C’est de cette façon que Katia Lanero Zamora décrit les prémices d’une guerre civile d’une ampleur considérable…

Avant d’aller plus loin, je tiens à remercier les éditions ActuSF pour l’envoi de cette duologie qui me restera encore longtemps en mémoire !


De la fantasy politique, oui mais…

Je l’ignorais avant de me plonger dans ce premier volet, mais le récit est directement inspiré de la guerre d’Espagne. Bien sûr, les lieux, les noms et les événements sont différents, mais l’on retrouve sans doute possible la culture espagnole (notamment la corrida) et même certains mots tirés de la langue. Je suis certainement passée à côté d’autres références, ma connaissance de cette période historique se limitant à ce que j’en ai appris en cours. Autrement dit, pas grand-chose…

Alors, oui, c’est de l’imaginaire, parce que le monde est imaginaire. Du reste, le tout est fondamentalement réaliste. Il n’y a nul monstre assoiffé de sang, nulle magie toute-puissante pour vaincre l’ennemi. D’ailleurs, l’ennemi a-t-il été clairement identifié ? Voilà peut-être le plus grand enjeu de La Machine


Si un frère gagne, l’autre perd

Ce n’est pas dit de manière explicite dans le synopsis, néanmoins vous pouvez aisément deviner que les frères Cabayol ne partagent pas les mêmes aspirations. Andrès, l’aîné, est à couteaux tirés avec son père, riche propriétaire terrien qui refuse de céder face aux revendications de ses ouvriers. Vian, le cadet, semble davantage en accord avec la vision de ce dernier qui le destine à une vie de militaire – haut gradé, cela va de soi.

Bien que très différents, et en dépit de nombreuses disputes, les deux frères sont très proches l’un de l’autre. Une relation sublimée par la plume toute en finesse de Katia Lanero Zamora qui parvient à en capturer l’essence dans ses mots, d’autant qu’elle nous offre quelques retours dans le passé afin de nous expliquer les événements marquants de leur enfance. Et, sincèrement, c’était tout aussi passionnant que l’intrigue au présent !

Personnellement, je me suis davantage retrouvée en Vian. Son envie de faire les choses bien, de répondre aux attentes paternelles, même si cela signifie renier les siennes, m’a beaucoup émue. Quant à Andrès, il me paraissait surtout centré sur son amour tumultueux avec Léandra, une jeune ouvrière gagnée à la cause machiniste. Spoiler alert : je me trompais lourdement, toutefois je réserve cette partie à ma chronique du second tome…


La Machine, c’est quoi au juste ?

C’est l’instrument du changement. Une véritable justice sociale, politique et économique. Une meilleure répartition des richesses. Après tout, pourquoi certains devraient-ils mourir de faim, quand d’autres possèdent trop de terres pour toutes les cultiver ?

Vous trouvez le scénario classique ? C’est vrai, l’auteure n’a rien inventé. Et pourtant ! J’en ai lu des histoires de révolte, mais aucune n’est aussi forte que celle-ci. La puissance de la rébellion machiniste, la justesse des émotions des frères Cabayol, la vérité dans les propos de Katia Lanero Zamora. J’ai tout vécu comme si j’y étais. Une vraie claque !


Impossible de m’arrêter là !

Et oui, La Machine est une duologie (OUF !). Sans surprise, j’ai donc choisi d’enchaîner avec le deuxième opus, ce qui ne m’arrive quasiment jamais, même avec un premier volet coup de cœur. Peut-être cela vous permet-il de mesurer l’impact de cette lecture. Quoique… Même moi, je ne le mesure pas encore, quelques semaines après, c’est vous dire.

Bref, préparez-vous pour la chronique du tome 2 qui sera tout aussi dithyrambique !

Ecrivaine et scénariste, Katia Lanero Zamora louvoie entre la littérature et l'audiovisuel. Après deux albums jeunesse, parus respectivement en 2010 et 2011, elle enchaîne avec une trilogie fantasyChroniques des Hémisphères en 2012, puis signe, en 2018, un one-shot fantasy avec Les Ombres d'Esver, publié aux éditions ActuSF. En 2021, paraît d'ailleurs chez le même éditeur, le premier tome d'un dytique, intitulé La Machine qui emporte de suite l'adhésion du public et rafle même le prix Ouest Hurlant des lycéens

Alors que le second volet sort ce mois-ci, je me plonge enfin dans cette fiction politico-sociale de haut vol. 

Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions ActuSF, je remercie Jérôme Vincent pour l'envoi de ce service de presse. 

Résumé :

A Panîm, les frères Cabayol, Andrès et Vian empruntent deux voies différentes. Si le cadet, Vian, a fait ses classes militaires et s'apprête à servir son pays sous le drapeau, l'aîné, lui, est un électron libre qui a préféré rejoindre les rangs du peuple opprimé. Face à l'intransigeance d'un père, seigneur en ses terres et un pays au bord de l'insurrection, quel destin vont-ils embrasser ? Suivront-ils les désirs de leur cœur ou au contraire, se laisser juste porter par les événements ? 

Mon avis :

Pour poser le décor de sa cité fictionnelle de Panîm, Katia Lanero Zamora s'est clairement inspirée de l'Espagne de la première moitié du XXe siècle, marquée par l'instauration de la Seconde République espagnole de 1931 à 1939, obligeant le roi Alphonse XIII à l'exil. Or, ce régime politique va connaître une forte instabilité, due à la guerre civile, permettant au général Francisco Franco de s'emparer du pouvoir. Ainsi, on retrouve des similitudes avec ces faits historiques puisqu'une toute jeune république a pris la suite d'une monarchie despotique entre ces lignes. Pour autant, le calme ne règne pas dans le pays car l'aristocratie demeure attachée à ses prérogatives refusant l'idée d'un partage équitable. Il en résulte une montée de la colère populaire. Des tensions éclatent face à l'inertie des réformes économiques et sociales promises. Or, c'est dans ce climat insurrectionnel que Katia Lanero Zamora plonge ses personnages. 

Elle nous attache donc aux pas de deux frères à la personnalité dissemblable et pourtant liés par un amour profond. On prend la mesure de la force du lien qui les unit au fil des chapitres car l'autrice a parsemé son récit de flashbacks notables de leur enfance. Ce sont autant de moments forts cousus de tragédies, de traumatismes et de facéties qui nous éclairent sur les adultes qu'ils sont devenus. Ainsi, on comprend la nature révoltée d'Andrès qui a assisté, impuissant, à l'injustice faite au peuple en jouant, notamment, avec les démunis. Maintenant qu'il est devenu un jeune homme, on ne s'étonne pas de le voir progressivement couper les ponts avec son père car il rejette ce qu'il incarne, un riche parvenu devenu sans scrupules qui exploite la misère pour maintenir son rang. Andrès est un écorché vif au caractère affirmé qui, en dépit de l'adversité, sait ce qu'il veut. Il embrasse donc la cause des insurgés au risque de se mettre en danger parce que celle-ci lui semble juste. Il en va différemment pour Vian qui a grandi dans l'ombre écrasante de son père et de son frère. De nature réservée, observateur plutôt que frondeur, Vian n'agit que pour plaire aux souhaits de son père. Par amour pour lui et dans l'espoir de faire naître dans ses yeux la même fierté qu'il porte à son aîné en dépit de ses nombreux coups d'éclat, Vian accepte d'occuper la place du fils modèle par le truchement d'un mariage arrangé ou l'exemplarité d'une brillante carrière militaire. Pourtant, il exècre cette image du fils prodige car un sentiment d'injustice bouillonne dans ses veines et une soif de liberté embrase son cœur. Lui aussi voudrait vivre aussi librement que son frère, complètement détaché de cette pression sociale qui l'étouffe un peu plus chaque jour. Vian est finalement un garçon surprenant qui s'avère plein de ressources car il est capable de se tracer un chemin au milieu des embûches de la vie. Par leur dualité et leur complémentarité, ils captent immédiatement l'attention des lecteurs qui se retrouvent totalement chamboulés face à leurs destins tourmentés. 

La Machine est une saga familiale qui s'entremêle habilement à des intrigues politiques bien ficelées. Au fil de notre lecture, les émotions se bousculent pour nous faire, tantôt trembler, tantôt pleurer pour ces deux frères si attachants. 

En conclusion :

A travers La Machine, Katia Lanero Zamora porte un récit brûlant, émaillé par une lutte sociale, marquée du sceau de la détermination et de l'espérance. C'est un texte puissant porteur d'idéaux toujours d'actualité où que l'on soit sur terre. A bientôt pour la suite !


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