La Machine (Katia Lanero Zamora)
  • Date de parution 22/03/2023
  • Nombre de pages 120
  • Poids de l’article 402 gr
  • ISBN-13 9782376865742
  • Editeur ACTUSF
  • Format 200 x 140 mm
  • Edition Grand format
Fantasy Dystopie et Uchronie Ouvrage de référence de l'auteur

La Machine (Katia Lanero Zamora) Tome 2 Les fils du feu

4.47 / 5 (32 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Après des mois de tension, la guerre civile s’est abattue sur Panîm et l’enfer se déchaîne sur ses habitants. Les troupes de la toute jeune république et celles des anarchistes de La Machine tentent de résister à l’armée des royalistes, mieux financée et mieux équipée. Dans ce tourbillon sanglant, la famille Cabayol a littéralement explosé. Les deux frères, Andrés et Vian, sont dans des camps opposés. Un face-à-face mortel malgré l’amour qui les unit. Une histoire de sang, de batailles, de fièvre et de révoltes !<br /><br /> Le deuxième et dernier tome d’une histoire magnifique !<br /> <br /> Conseillère série pour la RTBF, Katia Lanero Zamora est une autrice pleine de talent. Elle nous propose avec La Machine un récit en deux tomes qui marquera les lecteurs. Le premier tome a eu le prix Lycéen de l’Ouest Hurlant et a été sélectionné pour le Prix imaginales des Bibliothécaires et pour le Prix Macondo des lycées français d’Amérique du Sud.

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  • Date de parution 22/03/2023
  • Nombre de pages 120
  • Poids de l’article 402 gr
  • ISBN-13 9782376865742
  • Editeur ACTUSF
  • Format 200 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Synopsis

Après des mois de tension, la guerre civile s’est abattue sur Panîm et l’enfer se déchaîne sur ses habitants. Les troupes de la toute jeune république et celles des anarchistes de La Machine tentent de résister à l’armée des royalistes, mieux financée et mieux équipée. Dans ce tourbillon sanglant, la famille Cabayol a littéralement explosé. Les deux frères, Andrés et Vian, sont dans des camps opposés. Un face-à-face mortel malgré l’amour qui les unit. Une histoire de sang, de batailles, de fièvre et de révoltes !


Avis lecture

Suite et fin d’une duologie coup de cœur

Est-ce que ce deuxième tome a été à la hauteur du premier ? Tout à fait ! Est-ce qu’il m’a brisé le cœur comme je m’y attendais ? Aussi ! Est-ce que je regrette de l’avoir lu ? Un peu, mais seulement parce qu’il n’y aura plus jamais de première lecture. Une première lecture que je ne suis pas près de l’oublier…

Un conseil : si vous souhaitez enchaîner les deux volets, comme je l’ai fait, accordez-vous tout de même une pause entre les deux. Déjà, parce que vous n’êtes pas prêt émotionnellement parlant, croyez-moi. Ensuite, parce que quelques années se sont écoulées entre la fin du premier opus et le début du second, ce qui justifie d’ailleurs la coupure dans l’histoire.


Le vrai visage de la révolution

Voilà ce que j’ai trouvé dans La Machine. Peut-être parce qu’elle est directement inspirée de notre monde, ou peut-être parce que Katia Lanero Zamora a su trouver les mots justes, je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, cette rébellion n’est pas idéalisée, au contraire. Au-delà des affrontements et des gestes de bravoure, l’auteure nous raconte l’envers du décor. 

Les approvisionnements en vivres et en armes. L’acheminement du courrier à travers des terres en guerre. Les accidents malheureux. L’attente interminable. Et les plans de la dernière chance.

Qu’on se le dise : les dirigeants du parti machiniste sont loin d’être parfaits. Souvent, ils hésitent, font les mauvais choix. Parfois même, ils agissent comme leurs ennemis. Mais ce qui les caractérise tous, c’est leur détermination sans faille. C’est donc en lisant ce deuxième opus, pourtant fictif, que j’ai réalisé tout le courage qu’il a fallu à ces hommes et à ces femmes pour se battre face à une armée entraînée et équipée avec, pour seules armes, leurs convictions. Ils le savent, leurs chances de survie sont infimes, mais ça ne les arrêtera pas. Parce que certaines causes valent tous les combats !


Quel camp l’emportera ?

Celui d’Andrès ou de Vian ? Au-delà des enjeux liés à la guerre civile, c’est bien évidemment cette question qui revient sans cesse tout au long du livre. Les frères Cabayol parviendront-ils à se retrouver avant que le ciel ne leur tombe sur la tête ? Ou sont-ils condamnés à regarder l’autre mourir dans le camp adverse ? Oh, comme j’ai appréhendé de trouver des réponses… Non, je n’en dirai pas plus !

Chose étonnante, je me suis davantage identifiée à Andrès qu’à Vian dans cet opus, alors que c’était le parfait contraire dans le précédent. Plus qu’un héros de guerre, Andrès est devenu un héros du quotidien. Il a définitivement renoncé à ses privilèges pour embrasser la cause machiniste et trouve son utilité dans les tâches les plus simples, comme la préparation des repas. Il ne demande pas à ce qu’on le suive, pourtant c’est exactement ce qui va se passer… Parce que lorsque viendra le moment de se battre, il ne se dérobera pas.

Alors, même si j’ai admiré Vian pour ses combats de l’ombre, Andrès a résonné en moi comme aucun autre personnage de cette histoire !


Trigger warning : souffrance animale

Je préfère vous avertir si, comme moi, le sujet vous touche de près. En effet, s’inspirant des traditions espagnoles, le roman inclut des passages liés à la corrida. Enfin, un en particulier qui se déroule durant l’adolescence des frères Cabayol.

Personnellement, plutôt que de m’imposer une scène insoutenable, j’ai préféré sauter quelques pages, et cela n’a en rien gêné ma compréhension de l’histoire. De plus, sachez que même si la plupart des protagonistes approuvent cette pratique barbare, elle est indirectement dénoncée par l’auteure à travers les ressentis d’un personnage.

D’ailleurs, ce n’est pas le seul message que Katia Lanero Zamora souhaite faire passer. Homophobie, place de la femme au sein de la société et pression sociale liée à l’enfantement sont autant de thèmes abordés dans La Machine en filigrane de la rébellion machiniste.


Tourner la dernière page…

…et affronter le vide immense qui survient après n’importe quelle lecture coup de cœur. Ce ne fut pas simple, surtout vu la fin que nous offre Katia Lanero Zamora. J’ai donc dû faire le deuil de cette histoire, et de ses héros courageux, avant de pouvoir coucher mon avis sur le papier. 

C’est désormais chose faite, alors maintenant, c’est votre tour : lancez-vous dans cette duologie, vous ne le regretterez pas !

Ce mois de mars est marqué par la sortie tant attendue du final du diptyque de Katia Lanero Zamora. Pour avoir lu très récemment le tome 1 de La Machine, je suis bien contente d'avoir pu enchaîner directement avec la suite, tant les dernières lignes m'ont laissée dans un suspense insoutenable quant au devenir de ces deux frères. 

Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions ActuSF, je remercie Jérôme Vincent pour l'envoi de ce service de presse. 

Résumé :

A Panîm, la guerre civile s'installe. Les mécontentements populaires et les injustices sociales ont grandi les rangs du parti Machiniste. Or, pour mater la rébellion et pour ramener l'ordre, l'armée est rappelée dans le pays afin de traquer celles et ceux qualifiés de dissidents. Pour Vian, c'est la douche froide car il est loin du retour en fanfare couvert de médailles et il sait qu'il lui faudra oublier ses attaches personnelles pour briller. Quant à Andrés, lui qui s'est laissé séduire par cette belle utopie d'équité sociale, que sera-t-il prêt à sacrifier pour la cause ? Enrôlés dans des doctrines différentes, sont-ils condamnés à s'affronter et peut-être à s'entretuer ? 

Mon avis :

Avec Les Fils du Feu, Katia Lanero Zamora explore les ressorts psychologiques et émotionnels de la guerre civile. Elle met en lumière les bassesses que certains vont mettre en œuvre pour survivre croyant bien volontiers les justificatifs qu'on leur agite sous le nez pour légitimer leurs actes. L'autrice met à nu toute l'horreur de mener une guerre au sein d'un même peuple conduisant des frères, des sœurs, des parents ou des amis à s'étriper. Elle s'intéresse ici à la mise en œuvre des doctrines idéologiques reposant à la fois sur la déshumanisation de l'ennemi et la persécution de cibles toujours désignées comme étant coupables de tous les maux de l'existence. Le texte n'en est que plus bouleversant car non seulement il fait écho à une période sombre de l'Histoire en Europe, mais demeure encore d'actualité avec une humanité qui ne tire jamais leçon de la souffrance des peuples. 

La tragédie qui secoue la cité fictionnelle de Katia Lanero Zamora bat à l'unisson des cœurs meurtris de ses principaux protagonistes dont l'amour filial incarne ce monde déchiré. 

Pour autant, au milieu de l'horreur et l'infâmie fleurissent de nobles sentiments car l'amitié, la fraternité et la solidarité sont également au rendez-vous. En effet, l'autrice a tissé de très belles relations entre certains de ses protagonistes qui reposent essentiellement sur un respect mutuel. 

Le texte est touchant mêlant des moments de complicité à des instants de gravité pour faire monter les larmes aux yeux des lecteurs et serrer leurs gorges face à ce trop-plein d'émotions. Avec sa saga, Katia Lanero Zamora signe clairement un cycle inoubliable qui remue autant par la grandeur de ses personnages, le tourbillon des sentiments qu'il suscite que par la gravité des événements dans lesquels il nous emporte. 

La plume est fluide, immersive et habile pour questionner une époque troublée à travers les actes qui en découlent. L'autrice a fait un gros travail sur la personnalité de ses nombreux protagonistes en pointant du doigt le poids familial. Elle introduit, par exemple, un personnage LGBT qui ne fait pas qu'entretenir ici la représentation de la communauté mais sert réellement l'intrigue dans le sens où l'autrice nous projette dans une époque d'intolérance maximale et où l'homosexualité est taxée de dégénérescence. Maintenue sous le joug implacable du grand-père, la famille Cabayol vit pour se conformer aux désidératas de cet aïeul intraitable. Si chaque membre va y payer son tribut, celui-ci sera nettement plus lourd à porter pour le cadet des Cabayol. En effet, Vian va aller jusqu'à se renier lui-même pour se fondre dans l'illusion désirée. Pourtant, il ne sera jamais aussi heureux que dans ses fugaces moments d'abandon. 

Entre ces lignes, on goûte à une quête de libertés qui empruntent des chemins multiples. Si de prime abord, on la perçoit surtout comme étant sociale et populaire, à travers cette lutte des classes qui se dessine en filigrane de cette saga, très vite, elle devient plus intimiste et même plus personnelle. Pour les personnages, ça prend la forme d'une reconquête et d'une affirmation de soi. 

Katia Lanero Zamora soulève la notion d'endoctrinement qui pousse les gens à renier aussi bien leur humanité que leur nature au nom d'idées ou d'un idéal imposé à tous de manière unilatérale.    

C'est le genre de petite histoire qui s'inscrit dans la grande Histoire. Une écriture nécessaire mais pas moins douloureuse pour mettre des mots sur des maux, d'où l'intensité de ce texte qui ne laissera personne indifférent. 

En conclusion :

Personnellement, je quitte avec un pincement au cœur les personnages auxquels je me suis attachée tout au long de ces deux tomes. Leurs présences me hanteront encore longtemps, je pense. 

Clairement, je ne peux pas garder ce coup de cœur par devers moi, alors lisez La Machine, vous ne serez pas déçu !


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