Un Général, des généraux

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Résumé éditeur

Mai 1958. Alger s'embrase contre un nouveau gouvernement qui, à Paris, semble prêt à dialoguer avec les indépendantistes. Des milliers de colons se soulèvent, obligeant l'armée et ses généraux à choisir leur camp : rester loyaux à l'état ou à l'Algérie française, dernier vestige du grand empire colonial Français. Dépassés et galvanisés par la situation, les généraux s'embarquent dans un coup d'état qui devient rapidement incontrôlable... Et si seul un vieil homme à la retraite, le « dernier héros français », était capable d'arrêter cette machine folle et éviter une guerre civile ? Ce vaudeville politico-militaire donnera les clés du pouvoir à de Gaulle et sa Ve République... car juré-craché, « le Général » l'a promis à toutes et à tous : cette fois, il les a compris.

Grand format

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Date de parution 04/02/2022
Nombre de pages 144
Poids de l’article 1056 gr
ISBN-13 9782808201223
Editeur LOMBARD
Format 318 x 243 mm
Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Extraits Télérama

TTTT - Bravo "Mai 1958. La guerre d’Algérie, que l’on ne qualifie pas encore ainsi par pudeur politique, préférant parler des « événements », ne semble trouver aucune issue. « La bataille d’Alger », menée par les parachutistes sous le commandement du général Massu, a pris fin sans résoudre quoi que ce soit. En métropole, les cabinets ministériels se succèdent à grande vitesse, rythmant une IVe République aux abois. Pendant ce temps-là, le général de Gaulle patiente dans sa traversée du désert depuis 1946, et promène son chien à Colombey-les-Deux-Églises. À Alger, le général Salan et le général Massu subissent la pression des partisans de l’Algérie française et se rallient au Comité insurrectionnel : c’est le putsch d’Alger, que raconte à quatre mains Boucq et Juncker dans Un général, des généraux.

Des personnages secondaires agissent en coulisse et se hissent au premier plan, des stratagèmes s’échafaudent, un coup de force est mené par des militaires en Corse, qui doit se poursuivre par la prise de Paris. Tandis que le général de Gaulle attend son heure, en se déclarant prêt à assumer les pouvoirs de la République — si possible une Ve. On connaît la suite : il sera le dernier président du conseil de la IVe avant de devenir le président de la Ve. Cette période des plus troublées, le scénariste Nicolas Juncker la résume parfaitement, au plus près des faits historiques et ses dialogues font mouche. Quant à Boucq, ses dessins désopilants rendent compte de l’hystérie ambiante, caricaturant avec gourmandise des politiciens et des généraux qui ne savent plus très bien à quel grade se vouer. Celui qui garde son calme, c’est de Gaulle. Après son chien, il promène les politiciens…"

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