Date de parution 23/03/2023
Nombre de pages 147
Poids de l’article 166 gr
ISBN-13 9782850611797
Editeur 1ER PARALLELE
Format 194 x 124 mm
Edition Grand format

Se tenir quelque part sur la terre : Comment parler des lieux qu'on aime

3.67 / 5 (3 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

La terre de son enfance pour l'un, un paysage pour l'autre, un arbre ou les murs d'une maison chargée de souvenirs. Nous portons tous en nous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés – des lieux qu'on aime. Pour parler de cette géographie intime, nous avons souvent recours au registre de l'identité, des racines, de l'appartenance. À quoi s'oppose l'idée qu'on pourrait être " de nulle part ". Nous rejouons ainsi une alternative bien connue : d'un côté, l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie ; de l'autre, l'idéal de femmes et d'hommes sans attaches, ayant le monde à disposition. Or, s'il est absolument nécessaire de proscrire un vocabulaire dont se nourrissent les mouvements d'ultradroite, il est tout aussi urgent de reconnaître l'importance, pour chacun, de son lieu de vie. Car mépriser cette relation, c'est nourrir la frustration qui fait le lit des positions politiques extrêmes. Et abstraire la citoyenneté de tout contexte, c'est risquer de toujours plus négliger notre environnement. Ce livre très personnel, dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience et enquête sur celle des autres, nous invite en somme à emprunter un double chemin politique et esthétique pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.________________________________________ " Une réflexion profonde et originale. (...) Absolument passionnant. " Ali Baddou, Le Grand Face-à-face " Cette théoricienne, pionnière de la démocratie participative (...), s'inspirant autant de Georges Perec que de l'attachement des Corses à leurs îles, plaide dans Se tenir quelque part sur la Terre, pour revivifier, par les mots, par les gestes ou par l'urbanisme, la fécondité que l'on noue avec les lieux qui nous construisent. "Clémence Mary, Libération

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Date de parution 23/03/2023
Nombre de pages 147
Poids de l’article 166 gr
ISBN-13 9782850611797
Editeur 1ER PARALLELE
Format 194 x 124 mm
Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Extraits Télérama

TTT - Très Bien "«Les lieux aimés sont aussi des lieux retrouvés. Comme des oiseaux migrateurs, il peut arriver que nous y retournions périodiquement. » C’est via les airs, et non par les racines, que la philosophe Joëlle Zask, maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille, s’approprie ce lien qui unit les gens aux lieux. Une question-tresse aux fils fragiles, aussi intime que politique…

Dans Se tenir quelque part sur la Terre. Comment parler des lieux qu’on aime, la philosophe, spécialiste de démocratie participative et d’écologie (autrice en 2019 de Quand la forêt brûle, qui a marqué les esprits à l’ère des mégafeux), s’interroge, de façon concrète, à partir de sa propre expérience et de témoignages recueillis, sur la façon dont chacun évoque sa géographie affective, liée à son histoire personnelle, à l’enfance ou aux aléas de l’existence, qu’il s’agisse d’un paysage adoré, d’un village arpenté ou d’une maison blanche située dans un petit port breton, pour la philosophe. Cette dernière, au cours de sa pérégrination, renvoie dos à dos deux conceptions massives. D’un côté, une vision souverainiste, marquée par l’attachement local et les identités territoriales. De l’autre, une vision globaliste, façonnée par la mondialisation et le sentiment d’être libre, et enfin libéré, de toute attache. Ni somewhere ni anywhere, en somme : issue d’une famille juive d’Europe de l’Est, amatrice de Georges Perec, pour qui l’espace était d’abord un doute, Joëlle Zask préfère la difficulté et l’inconfort de la ligne de crête : « Je vois les lieux qui m’importent comme des associés, non comme des possessions sur lesquelles s’exercerait tel ou tel de mes droits »…"

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