L'énigme de la chambre 622
Résumé éditeur
En stock
En stock
l’avis des lecteurs
L’éditeur, l’écrivain et le banquier
Joël Dicker a réussi avec L’énigme de la chambre 622 l’exploit de raconter quatre histoires en une. Un meurtre mystérieux, un hommage à Bernard de Fallois, l’enquête d’un écrivain et de son acolyte et l’hommage d’un fils à son père.
Une fois n’est pas coutume, je me permets de commencer cette chronique par un souvenir personnel qui remonte à l’automne 1997. À l’occasion de la parution du roman Une affaire d’honneur, Vladimir Dimitrijevic, fondateur de la maison d’édition L’Age D’homme avait organisé une rencontre avec l’auteur Hubert Monteilhet et Bernard de Fallois, coéditeur de l’ouvrage. J’ai donc eu l’honneur et le privilège de rencontrer quelques années avant Joël Dicker ses deux éditeurs successifs. Vladimir Dimitrijevic qui a accepté de publier son premier roman Le dernier jour de nos pères avant de mourir en voiture et Bernard de Fallois qui le publiera finalement, non sans avoir renâclé. Cette entrée en matière pour confirmer la personnalité et les qualités d’un homme exceptionnel, pour souligner combien l’hommage rendu par Joël Dicker à son éditeur dans les premières lignes de L’énigme de la chambre 622 est sincère et émouvant: «Bernard de Fallois était l’homme à qui je devais tout. Mon succès et ma notoriété, c’était grâce à lui. On m’appelait l’écrivain, grâce à lui. On me lisait, grâce à lui. Lorsque je l’avais rencontré, j’étais un auteur même pas publié: il avait fait de moi un écrivain lu dans le monde entier.»
Bien entendu, l’hommage à cet homme disparu le 2 janvier 2018, n’est que l’une des pièces du puzzle savamment construit par l’écrivain genevois et qui, livre après livre, entraîne son lecteur dans des récits qui, comme des strates géologiques, se superposent et finissent par constituer un ensemble aux teintes et aux couleurs variées. Voilà donc un écrivain qui se brouille avec sa nouvelle conquête parce qu’il la délaisse au profit du livre qui l’accapare et qui décide de partir pour Verbier découvrir enfin ce palace que son éditeur voulait lui faire connaître. Là-bas il fait la rencontre d’une charmante voisine, qui rêve de le seconder dans l’écriture de son prochain livre. Elle a même l’idée de départ, en découvrant la mystérieuse absence de chambre 622 dans ce palace. D’autant que Scarlett – un prénom qui est aussi un hommage à Bernard de Fallois qui aimait Autant en emporte le vent – va découvrir que c’est parce qu’un meurtre a été commis dans cette suite qu’elle a été rebaptisée 621 bis. L’écrivain (c’est ainsi que sa nouvelle équipière va désormais l’appeler) va donc, au lieu de profiter du calme de la station, s’atteler à son nouveau livre en espérant résoudre cette énigme. Entre Verbier et Genève, il part avec sa charmante coéquipière à la rencontre des témoins, interroger les proches, les policiers chargés de l’enquête et faire partager au lecteur le résultat de leurs investigations.
Nous voici de retour quelques années plus tôt, au moment où se prépare comme chaque année le «Grand week-end» organisé par la Banque Ebezner et durant laquelle vont se jouer plusieurs drames, dont ce meurtre non élucidé. Il y a là tous les employés de la prestigieuse banque genevoise, à commencer par Macaire Ebezner, qui devrait être nommé directeur, même si les règlements de succession ne sont plus uniquement héréditaires. Ce qui aiguise les appétits et les rivalités, d’autant que l’amour vient se mêler aux luttes de pouvoir. Anastasia, la femme de Macaire a une liaison avec son principal rival, Lev Levovitch dont l’ascension fulgurante ne laisse pas d’étonner. Pour lui aussi, ce rendez-vous de Verbier revêt une importance capitale. Le ballet qui se joue autour d’eux est machiavélique, chacun essayant de tirer les ficelles d’un jeu dont on découvrira combien il a été biaisé dès le départ.
Les amateurs d’énigme à tiroir seront ravis. Mais ce qui fait le sel de ce roman très dense, c’est l’histoire de Sol et Lev Levovitch, émigrés arrivés miséreux en Suisse et qui vont, à force de travail, tenter de grimper les échelons et de s’intégrer dans le pays qui les a accueilli. Sol espère réussir une carrière de comédien, mais ses tournées achèvent de le ruiner. Il accepte alors une place au Palace de Verbier où il parviendra aussi à faire embaucher son fils, avec l’idée fixe de la faire réussir là où lui a échoué.
Roman de la transmission et de l’héritage, L’énigme de la chambre 622 est aussi le plus personnel de Joël Dicker dont la famille fuyant le nazisme est arrivée en 1942 à Genève et franchir à la fois les difficultés liées à leur statut de réfugié et l’antisémitisme bien installé au bout du lac. Depuis La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert «l’écrivain» a indéniablement gagné en assurance sans pour autant oublier de poser un regard d’enfant sur le monde. Cela en agacera certains, moi je me régale !
Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.
Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.
Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?
Je me réjouissais de lire le nouveau roman de Joël Dicker. J’avais adoré La vérité sur l’affaire Harry Québert ainsi que Le livre des Baltimore. Dans ses deux précédents romans j’avais aussi bien aimé le style de l’auteur que son intrigue et ses personnages. Avec L’énigme de la chambre 622, j’ai été totalement déçue.
Tout commence pourtant bien. Joël Dicker, dans son quasi rôle d’écrivain, va mener l’enquête sur la fameuse chambre 622 qui n’existe pas ou plutôt qui n’existe plus au fameux Palace de Verbier. Le numéro 622 a été remplacé par le 621 bis parce qu’un meurtre y a été commis quelques années plus tôt. Affublé d’une acolyte qui tombe un peu de ciel, l’écrivain va alors mener l’enquête et nous projeter dans le passé.
Quinze ans plus tôt, lors du Grand Week-end réunissant les pontes des banquiers suisses, un homme a été assassiné. Pour quel motif? Et surtout qui est le meurtrier? Et là, Joël Dicker entraîne son lecteur dans une sorte de vaudeville avec des dialogues nullissimes à base de « chouchou », « Médème » et « Mousieur » (les immigrés en prennent pour leur grade). Je me suis longtemps demandé si c’était un effet de style. J’ai eu bon espoir que l’intrigue se mette à démarrer vraiment. L’auteur tourne autour du pot. On suit une intrigue amoureuse bas de gamme, sans intérêt. Je me suis passablement ennuyée sans voir où l’auteur voulait en venir. Au final, ce n’est pas du tout un roman à suspens que nous donne à lire l’auteur mais une romance plate et ennuyante.
Et le style de l’auteur! Mais Joël Dicker a-t-il vraiment écrit ce roman? C’est affligeant de clichés, de phrases mal construites, de lourdeurs. Les chapitres commencent tous de la même façon nous donnant des précisions météorologiques fort intéressantes. C’est lourdingue, répétitif. Et que dire de ces moments où Joël Dicker nous parle de son éditeur disparu? Mais pourquoi? Que viennent faire ses souvenirs sans rapport avec le reste? S’agissait-il de combler des trous?
Je dirais que les 150 dernières pages relancent un peu le machin et heureusement sur presque 600 pages! J’avais au final deviné le motif et l’identité du meurtrier. On repassera donc pour le suspens.
Cette « Énigme de la chambre 622 » est un vrai fiasco. Je me suis ennuyée d’un bout à l’autre! Économisez donc 23 euros en ne lisant pas ce livre…
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés