L'interdépendance
  • Date de parution 25/02/2021
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 346 gr
  • ISBN-13 9791036000652
  • Editeur ATALANTE
  • Format 200 x 145 mm
  • Edition Grand format
Space Opéra et Planet Opéra Ouvrage de référence de l'auteur

L'interdépendance Tome 3 La dernière Emperox

4.03 / 5 (135 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

L’heure n’est plus au déni : c’est bel et bien la fin. Les courants du Flux s’effondrent les uns après les autres ; l’image de l’avenir, c’est celle de communautés humaines contraintes à l’isolement, à la déchéance et à la mort, puisqu’il n’y a dans l’empire qu’une seule planète habitable en surface.Que faire devant la catastrophe annoncée ? Sauver sa précieuse peau en marchant sur les autres au besoin, s’emparer de la planète habitable en question et se remplir les poches au passage. Tel est l’objectif de nombre de puissants des grandes maisons marchandes ; les « élites », quoi. À leur tête, l’ignoble Nadashe Nohamapetan.En face de ceux-là, l’emperox Griselda et quelques fidèles, par- mi lesquels son physicien d’amant, qui se creuse la cervelle pour comprendre la logique du Flux et proposer des pistes permettant de sauver l’ensemble des populations de l’Interdépendance, ou encorela pittoresque Kiva Lagos, jamais en manque de blasphèmes ni de manigances. Mais ne faudra-t-il pas beaucoup plus pour soustraire la souveraine à un énième attentat voire une destitution ? Qui sera la dernière emperox ?De surprise en rebondissement, avec verve et non sans humour, La Dernière Emperox clôt la trilogie de « L’Interdépendance ».Traduit de l’anglais par Mikael Cabon.

En stock

  • Date de parution 25/02/2021
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 346 gr
  • ISBN-13 9791036000652
  • Editeur ATALANTE
  • Format 200 x 145 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

J’attendais impatiemment le dernier tome de la trilogie L’Interdépendance de John Scalzi, après un deuxième tome, Les flammes de l’empire exceptionnel. Cette trilogie est la première écrite par l’auteur. Il explique d’ailleurs dans les remerciements qu’il a envisagé tout de suite le projet comme une trilogie en imaginant quelle en serait la fin. Et on peut dire que la fin est à la hauteur du reste et révèle encore quelques surprises pour une trilogie qui a mis les femmes à l’honneur, avec des personnages féminins tous forts réussis.

Conclure une trilogie n’est pas forcément simple : surtout après deux excellents tomes, on est forcément attendu au tournant. L’interdépendance est l’histoire d’une fin, de la fin d’un Empire confronté à une catastrophe inéluctable. Les humains ont quitté la Terre depuis longtemps et ne savent plus où elle se trouve. Ils ont depuis fondé L’Interdépendance, un réseau de 48 systèmes tous gouvernés par un Emperox et surtout reliés par le Flux. Le Flux est un ensemble de réseaux permettant de voyager vite entre les mondes, donnant ainsi le commerce, mais aussi de rendre ces mondes viables. En effet, les humains vivent dans des villes sous dômes créées pour leurs besoins et alimentées grâce aux voyages spatiaux permis par le Flux. Une seule planète fait exception, le Bout, appelée ainsi car elle est située au fin fond du réseau. Le Flux est ainsi vital, mais depuis quelques temps, il montre des signes d’affaiblissement et il a clairement été établi qu’il allait s’effondrer prochainement. Ce qui signifie la fin du monde de L’interdépendance, la fin de l’Empire, et la mort de milliers de personnes.

Il faut trouver des solutions pour palier cet effondrement et essayer de sauver le plus de vies possible. C’est la mission de l’Emperox Griselda qui aura comme soutien deux personnes importantes : le scientifique Marce Claremont devenu très proche de Griselda, et Kiva Lagos qui appartient à l’une des plus grandes famille de marchands de l’interdépendance. Surtout que pour compliquer une situation déjà bien complexe, Griselda doit aussi faire face à diverses trahisons des nobles, surtout celles venant de la famille Nahomapetan, désirant plus que tout s’approprier le trône de l’Emperox.

En racontant la fin d’un univers connu, John Scalzi imagine la réaction des puissants, de ceux qui détiennent le pouvoir face à cette catastrophe. On imagine sans trop de difficultés la transposition d’un tel événement dans notre monde avec une catastrophe climatique par exemple. Les réactions des personnages nobles sont tout à fait crédibles, leur soif de pouvoir n’a aucune limite et cela même au détriment de la mort de milliers de personnes. On sent la critique sociale derrière une histoire futuriste. Avec cette trilogie, John Scalzi nous offre un cocktail mêlant space opera, personnages bien campés, actions, intrigues, humour, critique sociale et dialogues enlevés et il s’en tire avec les honneurs, offrant une fin à la hauteur du reste avec un final époustouflant et tout en émotion. En plus, cette trilogie contient plusieurs scènes d’anthologie qui donnent envie de lire à nouveau l’auteur.

La dernière Emperox offre ainsi une belle conclusion à une excellente trilogie. L’auteur reprend la même recette que les précédents en combinant de l’action, de l’humour, des personnages bien construits, un style fluide et un fond solide. La dernière Emperox ça roxe!

J’ai mis longtemps à écrire cet avis, il a traîné dans mes brouillons un bon paquet de temps. Et … c’est parce que j’ai eu du mal sur ce tome … malheureusement.

Je ne dis pas que le livre est mauvais dans son ensemble, parce que j’ai beaucoup apprécié la seconde moitié, presque autant que le second tome qui n’a pas été loin du coup de cœur. La fin a même été géniale par certains cotés et on a eu quelques belles révélations et quelques faits limite choquants ce qui ont relevé le tout.

Mais la première partie n’a pas vraiment été à mon gout.

La preuve est que j’ai mis 4 jours à lire 150 pages, sans arriver à rentrer dedans, alors que les 180 pages suivantes ont été dévorées en une soirée.

Pourtant ça commençait bien, avec un prologue qui pour moi était un hommage à H2G2 pour ceux qui connaissent, avec un narrateur omniscient qui raconte de façon très neutre/sérieusement les événements tout en se moquant ouvertement des protagonistes de façon un absurde. Excellent !

La suite m’a bien refroidi. J’ai beaucoup de critiques à en faire malgré le fait que j’ai vraiment bien apprécié le final et la seconde moitié.

Déjà j’ai trouvé dommage que l’auteur intègre dans ce dernier tome des chapitres qui d’un coup se préoccupent du petit peuple alors que dans les deux tomes précédents on n’en entendait jamais parler. J’avais l’impression qu’il c’est subitement réveillé et qu’il s’est dit qu’il ne pouvait pas terminer sa trilogie sans ça.

En plus cette partie était loupé pour moi parce que c’est l’inverse du célèbre « show, don’t tell » donc on est bien moins immergé dedans. Et j’avais l’impression l’auteur me dictait ce que je devais en penser.

Par exemple on peut résumé un passage de l’ensemble par « oui dans ces temps la les dirigeants ont finalement trouvé que c’était plus simple pour ne pas se faire détrôner de donner la sécurité sociale à tout les habitants car une personne qui n’a pas à s’inquiéter de sa santé sera bien plus heureuse », qui est clairement une critique du système américain actuel, l’une des marottes de l’auteur (ceux qui le suivent sur twitter ou son blog le savent).

Et ça passe mal dit comme ça je trouve, ça semble sorti de nulle part. J’aime bien qu’on critique la société actuelle, mais je préfère quand c’est bien intégré dans le récit, et la ça n’était pas du tout le cas. Encore si ça avait été l’un des sujets principaux du livre, ça serait passé sans souci. Mais c’est la façon de délivrer son message que je n’ai pas apprécié (même si le message est bon).

Il n’y a pas que ça qui m’a déplu sur la première moitié du roman. Il y a aussi le fait qu’au final on a l’impression que l’auteur ne faisait que répéter tout ce qui se passait avant.

Plein de redites, on repasse sur des sujets déjà vus, très peu de nouveautés.

Au final même en considérant la suite, ou il ne se passe pas tant de choses que ça, j’aurais limite tendance à dire je pense que l’auteur manquait de matière sur ce tome ci. Les éléments qui poussent le final se comptent sur les doigts d’une main, tout le reste ne menait à rien.

Pour revenir sur ce dernier point j’ai trouvé la structure générale du récit un peu bancale par moment. Je vous explique : Il y avait plein d’éléments secondaires mais importants qui sont bien démarrés en fanfare dans le récit, avec une quantité de temps passé dessus, qui préoccupent énormément les personnages principaux … Et qui finalement ne servent à rien, car se terminent de façon avortée et indifférente à la fois, au milieu d’une phrase qui parle d’autre chose pour certains, sans que la résolution ai une quelconque importance pour l’intrigue. Ça donne une impression bizarre sur la globalité, comme si l’auteur n’avait plus envie de les développer (ou ne savait pas comment les faire évoluer sur la fin) et s’en débarrassait de la façon la plus rapide qui soit.

Alors je nuance mon dernier point : je suis d’accord que le processus est aussi important que la destination et qu’on peut intégrer des éléments qui ne mènent à rien mais qui sont utiles dans la narration.

Mais pour le coup ici j’ai trouvé que ça tournait un peu en eau de boudin surtout parce que ça concerne principalement le coté scientifique et je trouve que celui ci aurait du être important vu que c’est le sujet principal des deux premiers tomes. Disons qu’il n’est pas exploité à son maximum. On n’a pas de vrai nouvelle découverte la dessus, tout se résout de façon limite magique. Ce qui m’a un peu (beaucoup) déçu.

On va arrêter la pour les critiques parce que vous allez avoir l’impression que je n’ai que des trucs négatif à en dire alors que ce n’est pas le cas. C’est juste plus facile d’élaborer la dessus vu que ça brosse dans le mauvais sens du poil.

Du coup je ne sais pas trop quoi en penser, il y avait du bon, du très bon même avec la fin, mais aussi du mauvais et 4 jours d’ennui sur la première moitié …

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