L'interdépendance
  • Date de parution 21/03/2019
  • Nombre de pages 336
  • Poids de l’article 408 gr
  • ISBN-13 9782841728954
  • Editeur ATALANTE
  • Format 200 x 145 mm
  • Edition Grand format
Space Opéra et Planet Opéra Ouvrage de référence de l'auteur

L'interdépendance Tome 1 L'effondrement de l'Empire

4.07 / 5 (222 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Prix Bob Morane 2017 L’Interdépendance : un empire de quarante-huit systèmes stellaires presque tous inhospitaliers, où l’humanité s’est implantée et dont la survie repose sur une étroite collaboration.L’Interdépendance : un millénaire de règne des grandes familles marchandes, dont la première occupe le trône de l’emperox.L’Interdépendance : le réseau des courants du Flux, seul moyen de voyager plus vite que la lumière, unique lien des mondes de l’empire entre eux.Le Flux est éternel mais il n’est pas statique. S’il se déplaçait, réduisant les colonies à l’isolement, l’humanité serait au bord du gouffre. Un jeune scientifique, une commandante de vaisseau spatial et la toute nouvelle emperox devront affronter la catastrophe annoncée. « L’Interdépendance » : le nouveau space opera de John Scalzi, dont L’Effondrement de l’empire est le premier livre. Il a reçu en 2018 le prix Locus de meilleur roman de science-fiction et a été finaliste du prix Hugo. Traduit de l’anglais par Mikael Cabon.

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  • Date de parution 21/03/2019
  • Nombre de pages 336
  • Poids de l’article 408 gr
  • ISBN-13 9782841728954
  • Editeur ATALANTE
  • Format 200 x 145 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

L’effondrement de l’Empire est le premier tome d’une trilogie de space-opera appelée L’interdépendance, publiée chez L’atalante en mars 2019. Cette série signe le retour de l’auteur au space-opera après l’excellent Les enfermés, roman mêlant le policier, l’anticipation et la science-fiction. Le second volume de cette trilogie doit paraître en février 2020 et le troisième en 2021. L’effondrement de l’Empire a reçu en 2018 le prix Locus du meilleur roman de science-fiction.

La fameuse interdépendance qui donne son titre à la trilogie est un réseau de 48 systèmes peuplés par les humains. Plusieurs choses unissent ces systèmes: ils sont gouvernés par un Emperox et surtout ils sont reliés par le Flux. Le Flux permet de voyager vite entre les mondes, permettant le commerce, et aussi de rendre ces mondes viables. Les planètes sont en fait des villes sous dômes créés pour les besoins humains, et alimentés grâce aux voyages spatiaux permis par le Flux. La planète située au fin fond du réseau est appelée justement le Bout, elle a la particularité d’être entièrement habitable pour l’homme. Tout irait pour le mieux dans l’Interdépendance si depuis quelques temps, le Flux ne montrait pas des signes de faiblesses. Il est en constant changement plus ou moins marqué, ce qui fait que la majorité des gens l’oublie. Mais que se passerait-il si le Flux n’était plus là?

Le roman suit plusieurs personnages qui vont se retrouver liés par cette crise. Tout d’abord, Cardenia, fille de l’Emperox. Ce dernier vient de mourir et Cardenia doit lui succéder. Mais elle n’a pas vraiment été préparée à la situation depuis son enfance, n’étant pas l’héritière première de l’Emperox. Le fils de l’Emperox étant mort quelques années auparavant, elle est devenue sa seule héritière mais ne connait pas grand chose à la politique. Elle accède à un poste qu’elle n’a jamais vraiment désiré et dans une des pires situations possibles. On a connu mieux dans la vie d’un dirigeant.

Le roman met les femmes à l’honneur avec le second personnage principal du roman sur les 3, Kiva Lagos. Elle appartient à l’une des plus grandes famille de marchands de l’interdépendance. Elle est représentante de sa famille sur un vaisseau spatial. C’est un sacré personnage, elle apporte beaucoup au récit, de l’humour, de l’action, du sexe. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle ne passe pas inaperçu ni qu’elle se laisse marcher sur les pieds. Elle va vite se retrouver au centre de l’intrigue de ce premier tome et faire avancer le récit. Parmi les autres protagonistes, il y a Marce Claremont, fils noble habitant le Bout du système. Son père est un éminent scientifique, ancien ami proche de l’Emperox. Il est important dans l’intrigue mais a du mal à se faire une place par rapport aux deux personnages féminins.

Le roman est court et va très vite. John Scalzi nous offre un vrai divertissement, rythmé, soigné et qui se lit avec grand plaisir. Certains point de l’univers auraient mérité d’être un peu plus développés, on sait assez peu de choses sur le monde dans lequel se déroule l’intrigue, hormis la présence de ce Flux, bien pratique pour les voyages spatiaux rapides. Cependant, le roman est bourré d’actions, de personnages attachants et on se laisse facilement embarquer dans ce voyage aux confins de l’univers.

Malgré quelques facilités, John Scalzi nous offre avec ce roman une vraie lecture plaisir, un roman bourré d’actions et sans temps morts. On suit les différentes intrigues dans un monde construit autour d’un Flux facilitant les voyages spatiaux. Les femmes sont à l’honneur dans ce roman où l’écriture de l’auteur est toujours aussi fluide et imagée. On attend la suite avec impatience.


Pas le meilleur Scalzi mais un bon cru, fun, qui se lit bien et nous entraine dans le début d’une grande aventure !

L’interdépendance est un réseau de 48 systèmes peuplés par les humains. Ils sont reliés par le Flux, un lien unique qui permet de voyager plus vite que la lumière pour se déplacer entre ces mondes ci.

Parmi ces 48 systèmes un seul est une planète entièrement habitable pour l’homme, End (car elle est tout au bout du réseau). Tout les autres ne sont que des stations, des villes sous dômes dans des lieux inhospitalier et autres mines dans l’espace.Mais le Flux n’est pas statique, il est juste très lent. Et ça la plupart des humains l’ont totalement oublié car ça fait des centaines d’années que son changement ne les a pas affecté. Donc personne n’est préparé quand le réseau permettant de partir de End, l’unique planète de l’interdépendance se met à cafouiller …

Personne? Enfin presque …

Nous suivons dans cette période critique un certain nombre de personnages.

Cardenia la bâtarde de l’Emperox mourant qui est devenu son unique héritière suite au décès de son fils unique. Elle n’a jamais fait de politique ni été impliqué dans la vie publique de son père. Il le dit lui même : elle n’est pas vraiment faite pour ça et aura surement pas mal de problèmes.

Sans compter le fait qu’elle n’a jamais voulu devenir Emperox et qu’elle est donc très réticente à tout ce qu’implique son rôle, même si elle fait des efforts. Elle va devoir lutter pour s’imposer dans la jungle de la cour impériale qui n’hésiteront pas un seul instant à lui marcher dessus si elle fait preuve de faiblesse. D’ailleurs une des plus grandes familles fait tout pour lui faire épouser un de ses fils.

Il y a aussi Marce, le fil d’un scientifique posté par l’Emperox sur End pour justement anticiper le changement dans le Flux ou Kiva, qui fait parti d’une des plus grandes famille de marchands de l’interdépendance.J’ai bien apprécié ces personnages. Ils sont bien différents et certains m’ont bien fait rire avec leur parlé bien à eux (Kiva par exemple). C’est un livre ou j’ai aussi bien apprécié les antagonistes. Ils sont certes un peu caricaturaux (surtout les plus âgés de la fratrie) mais le plus jeune était un opposant avec du potentiel (même si il fait des erreurs ).

Le problème lié au changement du Flux c’est que l’Interdépendance porte bien son nom : les différents systèmes sont dépendants les uns des autres. La plupart ne pourraient pas survivre seuls plus de quelques dizaines d’années au mieux si leurs machines sont bien entretenues. Il leur manqueraient la matière première et le savoir faire nécessaire pour renouveler l’ensemble. Sans parler qu’ils sont tous pour la plupart une population assez peu nombreuse qui ne se renouvelle que par l’extérieur.

Le coté politique joue un rôle important dans ce livre mais on est loin d’un Game of Throne.

Scalzi à le don pour rendre les choses bien plus accessible et fun. Du coup l’ensemble donne une impression de légèreté en comparaison. Dans le bon sens du terme.

J’ai déjà lu pas mal de livres de l’auteur et le ton de celui ci est définitivement celui que j’attendais. Les touches d’humour sont bien présente, l’ensemble n’est jamais tout noir ou déprimant. Je dirais même que c’est le point fort ici, le fait de rester positif et de ne pas rentrer dans le drame permanent (ce qui pourrait totalement être le cas vu le sujet abordé).

Évidemment les personnes préférant les atmosphère plus dures et plus réalistes ne seront peut être pas satisfaits mais pour ma part je trouve que ça fait du bien de tomber sur ce genre de livres.

Après c’est vrai que comparé aux autres livres de l’auteur que j’ai lu celui ci n’arrive pas dans mon top. Il est certes plein de qualités mais au final j’ai quand même eu une petite impression qu’il manquait un thème plus fort (comme c’est le cas dans les John Perry, ou dans Les enfermés).

Après c’est aussi le premier tome, et ça viendra peut être dans les suivants. Mais pour l’instant il est sans doute un des livres les plus « oubliables » de Scalzi. Bien plaisant à lire sur le coup mais sans gros plus pour rester dans ma mémoire sur le long terme.

16/20


Après avoir patienter un certain temps dans ma PAL (depuis sa sortie en fait), j'ai enfin sorti le premier tome de la trilogie l'Interdépendance de John Scalzi en sachant que le troisième tome paraissait en VO. J'ai adoré La controverse de Zara XXIII, trouvé très original et d'actualité Les enfermés, j'avais donc très envie de lire cette nouvelle série mais j'avoue en avoir un peu marre de commencer les séries sans savoir quand elles vont se finir alors l'annonce de la sortie du tome 3 en VO m'a décidé.

L'Interdépendance : un empire de quarante-huit systèmes stellaires presque tous inhospitaliers, où l'humanité s'est implantée et dont la survie repose sur une étroite collaboration. L'Interdépendance : un millénaire de règne des grandes familles marchandes, dont la première occupe le trône de l'emperox. L'Interdépendance : le réseau des courants du Flux, seul moyen de voyager plus vite que la lumière, unique lien des mondes de l'empire entre eux. Le Flux est éternel mais il n'est pas statique. S'il se déplaçait, réduisant les colonies à l'isolement, l'humanité serait au bord du gouffre. Un jeune scientifique, une commandante de vaisseau spatial et la toute nouvelle emperox devront affronter la catastrophe annoncée.

On peut reconnaitre beaucoup de choses à l'excellent auteur qu'est Scalzi mais ce que je trouve particulièrement marquant dans les trois livres que j'ai lu de lui c'est la facilité avec laquelle il présente ses univers aux lecteurs et les y entraine sans effort apparent : bluffant.

Sur la passerelle du Tu m'en diras tant, la capitaine Arullos Gineos était aux prises avec une mutinerie authentique, pas en carton, et elle devait bien avouer que la situation n'était pas des plus rose pour elle à cet instant. Plus précisément, dès que son second et son équipage se seraient frayé un chemin à travers la cloison avec leur chalumeaux, Gineos et son équipe de passerelle seraient victime d'un "accident" sur lequel on mettrait un nom plus tard.

Nous voici projeté au sein de l'Interdépendance, empire commercial de 48 systèmes planétaires reliés par le Flux, structure unique qui permet aux vaisseaux interstellaires de se déplacer plus vite que la lumière. Cet empire à plusieurs particularités : l'ensemble des flux passent par la système de Central, siège de l'empire et résidence de l'Emperox et une seule planète fait partie de cet ensemble de systèmes : Le Bout. Tous les autres habitats de l'Interdépendance sont des villes sous dômes, des stations ou des habitats dans des environnements hostiles. Autant dire que le moment "interdépendance" prend tout son sens quand on sait que chaque système dépend des autres pour sa survie et donc du Flux pour les échanges. Le décors est planté et de là, l'auteur tisse son récit.

Un autre point fort de John Scalzi : les personnages et les dialogues. Des personnages hauts en couleur et des dialogues aux petits oignons. Et là encore avec le début de cette nouvelle trilogie on est servi ! Dans ce premier tome, nous suivons plusieurs personnages : Cardenia, la fille illégitime de l'Emperox et sa seule héritière, Marce, scientifique spécialiste du Flux et fils d'un comte du Bout et Kiva, héritière d'une des plus importante guilde marchande de l'Interdépendance. J'ai particulièrement aimé suivre ce dernier personnage avec sa gouaille de marchande de poisson et son sens du commerce absolument immoral. Les dialogues entre Kiva et les autres personnages sont les scènes popcorn de ce livre.

A la perspective d'épouser ce polype et d'en avoir des enfants, Cardenia peina à réprimer un haussement d'épaule peu courtois.

Dernier point fort de cet auteur : son accessibilité. L’effondrement de l'empire est le premier tome d'un space opera et pourtant, l'auteur sait rendre son récit facile d'accès et le lecteur se fait très rapidement un idée du décors.

Le paysage est planté, les intérêts de chacun commencent à se dessiner tout comme leurs antagonismes. Là-dessus, Scalzi crée pour cette trilogie un combo gagnant : religion, commerce, pouvoir... l'argent rien que l'argent... vous voyez venir le potentiel d'intrigues politico-religieuses sur fond de lutte commerciale ? Bon après il faut être honnête, ce n'est qu'un tome 1 donc on reste dans un tome d'introduction mais franchement, il est plus que prometteur et je trépigne déjà de pouvoir lire le tome 2.

 

En bref, un très bon premier tome, le décors est en place, les personnages déchirent déjà et le récit est plein de potentiels. L'humour de Scalzi toujours aussi agréable à retrouver et à la fin de ce premier tome je n'ai qu'une envie voir quelles directions l'auteur va prendre dans les deux prochains tomes !

 

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