Pouvoir faire un beau travail
5.00 / 5
(1 notes des lecteurs Babelio)
Résumé éditeur
La simple rationalité dans le monde du travail, la course éperdue aux réductions de coûts, la seule prise en compte des dimensions économiques a fait voler en éclat les anciennes relations du travail. Il n’est plus question de livrer au client un travail « bien fait », il faut au contraire faire si possible un travail assez bon pour qu’il paraisse acceptable tout en coûtant moins cher à l’entreprise. L’oubli du beau, voire son interdiction, nous rend tous complices d’une trahison généralisée, où les produits ne sont pas ce qu’ils prétendent être, où les services s’avèrent moins efficaces qu’annoncés. A côté de la « souffrance éthique », il y a une véritable « souffrance esthétique » dans l’empêchement de ce beau travail. Celle-ci est très souvent une souffrance par rapport au temps, temps manquant, temps pressé, temps laminé ou haché et dans lequel l’individu a le sentiment que son action est à la fois fatigante et insatisfaisante car inaboutie. La préoccupation esthétique doit être un impératif éthique, une catégorie morale pleinement reconnue car elle concerne chacun dans l’univers du travail. Le beau travail est un droit moral.
livré en 4 jours
l’avis des lecteurs
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés