
Le collier rouge
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Un court roman de 154 pages, mais quelle intensité.
Je l'ai dégusté, savouré page après page. Quelle finesse d'écriture. Sans fioriture mais chaque phrase nous amène petit à petit vers la clé de l'intrigue en toute fin de ce court récit.
C'est un huis-clos psychologique étouffant par la chaleur de l'été. Nous sommes en été 1919, un homme, Morval, est enfermé dans la prison improvisée d'un village du Berry.
Mais quel crime a-t-il commis ? C'est tout l'art de Monsieur Jean-Christophe Ruffin, petit à petit, il nous permet de découvrir la personnalité et la psychologie du personnage. Il sait nous faire attendre patiemment pour découvrir le crime reproché.
Trop d'hommes sont tombés sacrifiés pour la nation. Le peuple en a marre mais les derniers procès de guerre, d'outrages contre la nation doivent avoir lieu. C'est pourquoi arrive Hugues Lantier du Grez, officier qui a hâte de retourner à la vie civile. C'est son dernier procès. Tout l'oppose à Morval mais il est intrigué car en arrivant, il entend et rencontre un chien muni d'un collier rouge qui hurle et aboie sans cesse sa détresse, sa fidélité depuis trois jours .
Commence ce torride huis clos psychologique entre les 2 hommes. Ils vont chacun se découvrir et au travers de son histoire, Morlac paysan de son état, idéaliste à la suite de ses nombreuses lectures et son expérience sur le front de Salonique nous fera prendre part à l'horreur et à l'absurdité de la guerre, des sacrifices des hommes et de leur difficulté de réintégrer la vie civile marqués par la guerre. Il est aussi question d'honneur et de fidélité indéfectible de Guillaume le chien qui l'a suivi au front la guerre durant et de la place des animaux durant la grande guerre.
Au départ d'un réel fait divers, Ruffin nous donne un récit construit à la perfection. Un livre magnifique. Un récit passionnant nous apportant un regard humaniste sur les hommes. Superbe.
Encore un grand coup de ♥
Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l’été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d’une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d’eux, un chien, qui détient la clef du drame …
Ma lecture
1919 dans la petite ville du Berry où arrive le Hugues Lantier du Grez, juge, pour sa dernière mission, un chien, Guillaume, aboie à longueur de journée devant le local transformé en geôle où est enfermé Jacques Morlac, son jeune propriétaire. suite à un scandale qu’il a provoqué le jour du défilé du 14 Juillet en présence du préfet.
Pourquoi un homme décoré de la légion d’honneur, en apparence docile presque invisible, taigneux et dont on sent qu’il porte en lui une colère, risque-t-il une lourde condamnation et pourquoi ce chien n’arrête pas d’aboyer à longueur de journée, mettant à rude épreuve les habitants du village.
C’est un presque huis-clos qui se joue ici au cœur de la France, sous un soleil de plomb, entre un juge, un accusé, tous les deux survivants de la grande guerre et de ses horreurs, avec chacun ses convictions et ses certitudes d’accomplir son devoir. Une confrontation dans laquelle Jean-Christophe Rufin, avec l’efficacité qu’on lui connaît, tire les ficelles, ne révélant qu’en toute fin l’objet du scandale.
En abordant le thème de l’interprétation que l’on peut faire de situations qui peuvent bouleverser le cours d’une vie, l’auteur peut donner libre cours à son côté humaniste en dénonçant l’absurdité d’une guerre décidée par des gens haut placés par des hommes qui n’avaient rien demandé et qu’on a envoyé tuer.
L’auteur s’emploie à décortiquer, à travers l’enquête menée par le juge, le pourquoi de l’attitude de cet homme, simple, paysan sans éducation qui s’est formé grâce aux livres découverts dans la bibliothèque de la femme qu’il aime, dans lesquels il a trouvé une idéologie à laquelle il a adhéré, crue et espéré. Jean-Christophe Rufin s’attache également à montrer que les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles sont.
Imaginer pouvoir changer le cours d’une guerre de tranchées, mettre en pratique ce que les livres lui ont enseigné et dont il est convaincu. Mais tout n’est pas écrit dans les livres et parfois la destinée est tout autre.
C’est un roman qui se lit très facilement, très attachant par la relation supposée entre Morlac et ce chien dont la détresse pèse sur tout le récit mais aussi par l’opiniâtreté du juge à résoudre cette dernière affaire comme un point d’honneur à sa carrière et à la guerre et qui va ébranler toutes ses convictions, mais qui me laisse un petit goût d’insatisfaction, peut-être parce que cette lecture a été faite après d’autres sur les mêmes thèmes. C’est court, efficace, sans tergiversation et peut-être justement que là était le problème pour moi, peut-être trop rapide, trop superficiel, même si j’ai malgré tout aimé.
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