Lady Hunt
  • Date de parution 03/02/2016
  • Nombre de pages 336
  • Poids de l’article 243 gr
  • ISBN-13 9782330053178
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 178 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

Lady Hunt

2.84 / 5 (145 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Obsédée par le rêve d'une maison qui la hante, une jeune femme qui fait visiter des appartements à Paris est le témoin de la très mystérieuse disparition d'un enfant. Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l'énigme du réel ? Des ruines du Parc Monceau à la lande galloise, entre les malédictions du passé et les divers déguisements de la vérité, Lady Hunt réinvente le roman gothique anglais et toutes les nuances du sortilège.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 03/02/2016
  • Nombre de pages 336
  • Poids de l’article 243 gr
  • ISBN-13 9782330053178
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 178 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Laura Kern est hantée par un rêve, le rêve d’une maison qui l’obsède, l’attire autant qu’elle la terrifie. En plus d’envahir ses nuits, de flouter ses jours, le rêve porte une menace : se peut-il qu’il soit le premier symptôme du mal étrange et fatal qui frappa son père, l’héritage d’une malédiction familiale auquel elle n’échappera pas ? D’autres mystères corrompent bientôt le quotidien de la jeune femme, qui travaille pour une agence immobilière à Paris plus un effet secondaire qu’une carrière. Tandis qu’elle fait visiter un appartement de l’avenue des Ternes, Laura est témoin de l’inexplicable disparition d’un enfant. Dans le combat décisif qui l’oppose à l’irrationnel, Laura résiste vaillamment, avec pour armes un poème, une pierre noire, une chanson, des souvenirs… Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l’énigme du réel ? 

J’ai reçu le roman Lady Hunt grâce à l’opération lancée par Price Minister « Les matchs de la rentrée littéraire ». Malheureusement, ce qui s’annonçait alléchant pour moi en terme de lecture et de découverte, s’est en fait avéré très décevant. Je n’ai, hélas, pas aimé grand chose dans ce roman et j’ai traîné cette lecture comme l’héroïne Laura traîne sa malédiction.

J’ai tout d’abord été déconcertée par la narration adoptée par l’auteur. C’est Laura, le personnage du roman, qui raconte son histoire. Elle est en proie à des visions, des cauchemars. Elle voit en rêve toujours la même maison qui l’obsède et qui semble porter une menace. Le récit de Laura alterne entre ses rêves récurrents et son quotidien banal et anecdotique. Lorsqu’elle raconte ses rêves, la police d’écriture change en italique. Les repères sont donc bien établis pour le lecteur. Mais au fur et à mesure, rêve et réalité semblent se brouiller. Les rêves sont toujours là mais ils contaminent peu à peu le quotidien de Laura. Chaque dimension s’interpénètre. La démarche en soi est très intéressante mais je l’ai trouvé beaucoup trop répétitive. On se lasse à la fin de ce rêve, toujours le même, qui se répète à l’infini et qui ne fait pas avancer pour autant l’intrigue du roman!

Outre cette narration par trop répétitive pour moi, j’ai été frustrée que l’auteur ne soit pas allée assez loin dans la part fantastique du roman. Certes, elle laisse une grande place à l’imagination du lecteur et c’est peut-être à lui, tout compte fait, d’interpréter les événements étranges qui se succèdent. C’est un parti pris de l’auteur qui laisse cependant la lectrice que je suis frustrée. Au début du roman, Laura, agent immobilier, fait visiter un appartement à un couple et leur petit garçon. Pendant la visite, ce dernier disparaît puis réapparaît de manière magique, surnaturelle. Laura reconnaît que le petit garçon a le même don qu’elle. Mais quel est-il? Je ne l’ai toujours pas compris! J’aurais aimé plus d’explications même si elles apparaissent moins poétiques et mystérieuses.

Il en va de même pour le récit familial. Laura traîne un passé lourd et une malédiction familiale semble peser sur elle et sa sœur. Là encore, l’auteur esquisse quelques traits et ne vas pas assez loin à mon goût. Le roman donne l’impression que l’auteur s’est essayé à différents genres, la fantastique, le roman familial, mais que rien n’a véritablement abouti. Il m’en reste comme une impression de superficialité.

Ce roman ne m’a plu ni par sa narration, ni par son intrigue. Les répétitions des mêmes scènes, trop nombreuses à mon goût, m’ont lassée. J’aurais aimé que le fantastique l’emporte plus largement sur le reste et que l’auteur nous fournisse davantage d’explication. Au final, je suis incapable de dire si Laura a bien vécu tout cela ou si elle n’est pas folle et qu’elle s’invente un monde afin d’échapper à la terrible malédiction familiale qui la poursuit.

Je remercie Price Minister et les éditions Actes Sud de m’avoir fait découvrir ce roman.

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