Remède mortel
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couverture
Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée. Un médecin qui se suicide. Des patients sauvagement assassinés. Coïncidences ? Complot ? Et si l'annonce prochaine d'une extraordinaire découverte médicale avait déclenché cette vague meurtrière ? Sara Lowell, jeune journaliste très en vue, mène l'enquête. Mais ses révélations pourraient bien faire d'elle la prochaine victime d'un mystérieux serial killer... Guerre des lobbies pharmaceutiques, machination politique, pression des médias, mensonges... Au cœur d'un débat toujours aussi brûlant, un thriller angoissant et terriblement réaliste par celui qui allait devenir le maître de vos nuits blanches.
Mon avis :
La prochaine fois, je me renseigne …
Je ne savais pas, oui, je ne savais pas que ce « nouveau » Coben était comme le dernier que j’ai lu (Sans un adieu) un roman écrit quand l’auteur avait une vingtaine d’années et exhumé des cartons …
Quand je l’ai eu en mains, j’ai commencé par la fin puis j’ai lu le préambule … où Monsieur Coben explique avoir ressorti ses écrits non publiés (était-il en panne d’inspiration ?) et ainsi donné à l’impression « Remède mortel » sans l’avoir relu, ni retravaillé …
Et bien, il aurait été bien inspiré de le relire !
Le fond aurait pu donner quelque chose d’intéressant en retravaillant la forme.
À part sur la plage, où vous retrouverez le fil de l’intrigue sans problème même si le ballon des enfants du voisin vous tombe sur le nez ou si vous vous endormez subitement, je ne vois pas d’autres raisons de conseiller ce livre.
Ceux qui ont peur en avion et qui cherchent, comme moi dans ces cas-là, une histoire qui vous prend et que vous ne voulez plus lâcher, passez votre chemin ….
Les protagonistes sont assez stéréotypés, manquant de profondeur.
Les méchants, même pas peur, n’ont de méchanceté que l’apparence et leurs raisons d’agir comme ils le font, sont tout à fait ordinaires: pouvoir, argent …
Les gentils sont …. fades … il leur manque de la consistance. Même Sara, qui aurait pu être un personnage qu’on remarque, n’a pas produit cette étincelle qui fait la différence …
Le contexte ? Une clinique, des basketteurs, le SIDA …
Beaucoup de ficelles trop grosses à mon sens, des invraisemblances, des lieux communs, des retournements de situation prévisibles …
Rien qui accroche vraiment votre esprit ….
L’écriture, quant à elle, est celle d’un Coben qui débute.
Pas vraiment catastrophique, mais pas vraiment prenante.
Lisse, sans relief, beaucoup de dialogues qui masquent l’insuffisance de ressentis, d’explorations des âmes … Malgré quelques passages en italiques qui ont pour but de donner un peu de profondeur, cet opus n’en a pas eu suffisamment pour me passionner. Dommage …
Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée. Un médecin qui se suicide. Des patients sauvagement assassinés. Coïncidences ? Complot ? Et si l’annonce prochaine d’une extraordinaire découverte médicale avait déclenché cette vague meurtrière ?
Sara Lowell, jeune journaliste très en vue, mène l’enquête. Mais ses révélations pourraient bien faire d’elle la prochaine victime d’un mystérieux serial killer…
Je n’avais pas très envie de lire ce Harlan Coben qui traînait dans ma PAL depuis un certain temps. Le titre et le résumé ne me disaient rien qui vaille! Je me suis tout de même lancée. Ce n’est pas LE Harlan Coben de l’année! J’ai déjà été déçue quand j’ai lu une note de l’auteur en début d’ouvrage qui précise que ce roman est un de ses tous premiers. Je n’aime pas lire ce genre de chose car je sais bien que les éditeurs aiment sortir des vieilleries de l’auteur lorsque celui-ci fait une pause entre deux romans (histoire de se faire encore un peu plus d’argent sur le dos du lecteur au détriment de la qualité!).
Hélas! On ressent dans ce livre la jeunesse et les tâtonnements de l’auteur dont l’œuvre n’est pas encore bien aboutie. L’intrigue est pourtant intéressante. Deux médecins d’une clinique New-yorkaise ont trouvé un remède au virus de Sida. Cette découverte majeure pourrait avoir des conséquences inimaginables! Mais certains lobbies (religieux et même médicaux) ne voient pas cette découverte d’un bon œil. En effet, l’intrigue se déroule dans les années 90: le sida vient d’être découvert et il est assimilé à une maladie d’homosexuels et de drogués. En gros, pour certains médecins et politiciens, ceux qui ont contracté le sida l’ont bien cherché: ils doivent mourir pour leur imprudence!
Je trouve que l’idée de départ est vraiment bonne. Harlan Coben prend pour cible un sujet de société sur lequel la population avait certains préjugés, relayés par les médias et les politiques (bien heureusement les choses ont beaucoup évolué aujourd’hui). Mais si cette idée est vraiment excellente, le reste du thriller manque de peps.
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup, beaucoup trop de dialogues. J’aime les dialogues mais là, j’ai frisé l’indigestion surtout quand ils consistent à ne pas dire grand chose (Salut, ça va/ Oui, merci). Du coup, j’ai parfois été un peu embrouillée par tous ces personnages qui blablatent pour ne rien dire. Certains dialogues sont même un peu « cucul » (excusez du terme).
Les personnages manquent aussi d’épaisseur et sont caricaturaux. Il y a le tueur à gages sans pitié, la bimbo écervelée et superficielle, le basketteur mélomane, le savant absorbé par ses découvertes. Seule Sarah Lowell, la journaliste, m’a plu: handicapée d’une jambe, elle n’est pas le type d’héroïne à laquelle on s’attend. Elle a du caractère, elle est maline et drôle.
Côté suspens, j’ai aussi été déçue. Je trouve que tout retombe comme un soufflé à la fin du roman. Je m’attendais à quelque chose de plus grand, de plus grandiloquent or l’intrigue part dans tous les sens, les rebondissements s’enchaînent sans logique. Un des personnages est enlevé (je n’ai toujours pas compris à quoi cela servait). Bref, encore une fois, j’ai été embrouillée et le nœud de l’intrigue s’est resserré au lieu de se dénouer. Certaines zones restent floues notamment au niveau des motivations du grand méchant qui restent quand même très très obscures.
Malgré un premier chapitre qui se révélait prometteur, l’intrigue générale du roman s’essouffle. Le seul point positif revient au personnage de Sarah Lowell qui amène un peu de fraîcheur au roman. On pardonnera toutefois à l’auteur la jeunesse ce roman.
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