Sous les feux d'artifice
  • Date de parution 25/08/2022
  • Nombre de pages 256
  • Poids de l’article 278 gr
  • ISBN-13 9782749173092
  • Editeur CHERCHE MIDI
  • Format 201 x 126 mm
  • Edition Grand format

Sous les feux d'artifice

3.97 / 5 (60 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Seul le bruit de la fête peut couvrir celui de la guerre.Rentrée littéraire 2022Lorsqu'un navire yankee entre en rade de Cherbourg un matin de juin 1864 pour provoquer l'Alabama, corvette confédérée que la guerre de Sécession condamne à errer loin des côtes américaines, les Français n'en croient pas leurs yeux. Au même moment, Charlotte de Habsbourg, fraîchement couronnée impératrice du Mexique, découvre éberluée un pays à feu et à sang. Le monde tremble. Mais le bruit des guerres du Nouveau Continent ne doit pas empêcher la France de s'amuser. Encore moins de s'enrichir. Théodore Coupet, journaliste parisien, l'a bien compris. Envoyé à Cherbourg pour couvrir l'inauguration du casino, il rencontre Mathilde des Ramures, dont le mari s'est ruiné au jeu avant de partir combattre au Mexique. Ensemble, ils décident de transformer la bataille navale en un gigantesque pari dont ils seront les bénéficiaires. À condition d'être les seuls à en connaître le vainqueur... Pendant cette semaine brûlante, des feux d'artifice éclatent de chaque côté de l'Atlantique. Dans le ciel de Mexico comme dans celui de Cherbourg, ils couvrent les craquements d'un vieux monde qui se fissure et menace d'engloutir dans sa chute ceux qui l'ont cru éternel.

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  • Date de parution 25/08/2022
  • Nombre de pages 256
  • Poids de l’article 278 gr
  • ISBN-13 9782749173092
  • Editeur CHERCHE MIDI
  • Format 201 x 126 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Ah Dieu! que la guerre est jolie

Un combat naval entre Confédérés et Yankees a eu lieu au large de Cherbourg. C’est cet épisode aussi improbable que saisissant que Gwenaële Robert retrace dans ce roman plein de bruit et de fureur qui a attiré les foules sur la côte normande.

Charlotte a épousé Maximilien. Elle est désormais impératrice du Mexique et débarque pleine d’espoir en Amérique centrale, ne sachant pas que Napoléon III lui a offert une illusion, sans compter le dédain affiché par son mari à son encontre. Car l’armée française s’enlise dans une guérilla incompréhensible, notamment à cause d’une totale méconnaissance du terrain. «Finalement, ces Mexicains mal armés, indisciplinés, montraient une forme d’acharnement qui ressemblait au courage et mettaient en déroute les meilleurs soldats du monde». Autrement dit, son voyage de Veracruz à Mexico sera tout sauf une sinécure.

Pendant ce temps, Théodore Coupet, journaliste à La Vie française est envoyé en reportage à Cherbourg. Le spécialiste des potins mondains va couvrir l’inauguration du casino, mais rêve d’un scoop qui lui permettrait de gagner du galon. Peut-être que l’arrivée conjointe dans la rade de l’Alabama, navire sudiste, et du Kearsarge le Confédéré, lui offrira cette opportunité. Car on murmure que le capitaine sudiste, «cette tête brûlée de Semmes», entend engager la bataille contre son ennemi du nord. Assistant aux préparatifs, le reporter qui rêvait d’aller couvrir la guerre de Sécession, constate avec plaisir qu’elle «vient à lui pour l’arracher à la médiocrité de sa vie.»

L’idée qui germe alors dans sa tête pourrait même lui permettre de faire d’une pierre deux coups. Il suggère à Mathilde des Ramures, qui a trouvé refuge à Cherbourg, de parier sur la victoire du Nord, qu’il croit inéluctable, et refaire ainsi une partie de sa fortune. Car son mari flambeur les a entraînés vers la ruine et a été contraint de suivre le corps expéditionnaire au Mexique. Une belle occasion de se rapprocher de cette femme troublante. Mais pour ne pas éveiller les soupçons, il va charger Zélie Tissot, la jeune fille croisée dans le train, d’effectuer les transactions. Car la foule se presse sur la Côte. Ce combat est pour tous les curieux un formidable spectacle et un jeu qui peut même leur rapporter gros. La poudre va parler…

Tout comme c’est le cas de l’autre côté de l’Atlantique où le plan conçu par Napoléon III pour mettre fin au blocus en établissant un couloir de contournement par le Mexique piétine depuis deux ans déjà. Il y a pourtant urgence, car le blocus qui empêche les livraisons de coton asphyxie la soierie lyonnaise, la rubanerie stéphanoise, la broderie lorraine et de manière générale toute l’industrie textile. Sous les feux d’artifice, c’est bien l’inquiétude qui domine car l’issue des combats reste bien incertaine.

C’est à ce moment-charnière de l’Histoire, au moment où le commerce se mondialise, que Gwenaële Robert a consacré le temps du confinement. Une période qui lui a permis de se plonger dans son abondante documentation et concrétiser son projet de roman, né après une visite à Cherbourg et plus particulièrement au cimetière. C’est là qu’elle a découvert les tombes de George Appleby et James King du CSS Alabama et, à leurs côtés, de William Gowin de l’USS Kearsarge. Nourrie des chroniques de l’époque, elle a parfaitement su retranscrire l’ambiance et l’atmosphère du XIXe siècle, ajoutant à son scénario les intrigues qui rendent la lecture si plaisante. On ne s’ennuie pas une seconde et on en apprend beaucoup. Bref, c’est une belle réussite.

Lorsqu’un navire yankee entre en rade de Cherbourg un matin de juin 1864 pour provoquer l’Alabama, corvette confédérée que la guerre de Sécession condamne à errer loin des côtes américaines, les Français n’en croient pas leurs yeux. Au même moment, Charlotte de Habsbourg, fraîchement couronnée impératrice du Mexique, découvre éberluée un pays à feu et à sang. Le monde tremble. Mais le bruit des guerres du Nouveau Continent ne doit pas empêcher la France de s’amuser. Encore moins de s’enrichir. Théodore Coupet, journaliste parisien, l’a bien compris. Envoyé à Cherbourg pour couvrir l’inauguration du casino, il rencontre Mathilde des Ramures, dont le mari s’est ruiné au jeu avant de partir combattre au Mexique. Ensemble, ils décident de transformer la bataille navale en un gigantesque pari dont ils seront les bénéficiaires. À condition d’être les seuls à en connaître le vainqueur…Pendant cette semaine brûlante, des feux d’artifice éclatent de chaque côté de l’Atlantique. Dans le ciel de Mexico comme dans celui de Cherbourg, ils couvrent les craquements d’un vieux monde qui se fissure et menace d’engloutir dans sa chute ceux qui l’ont cru éternel.

Au matin de juin 1864, un navire américain vient provoquer l’Alabama, corvette confédérée qui erre au large des côtes françaises. La bourgeoisie parisienne se précipite pour assister au duel meurtrier qui reflète la guerre de sécession bien lointaine. Au même moment, Charlotte de Habsbourg est couronnée impératrice du Mexique. Avec son époux Maximilien, elle prend possession de son palais, sur le Nouveau Continent…

Sous les feux d’artifice dresse le portrait d’une France impérialiste sur le déclin et d’un modèle américain qui périclite. D’un côté, Charlotte de Habsbourg incarne l’agonie d’un Empire qui se sait en sursis. Envoyée avec son époux au Mexique, elle ne peut que constater sa propre déchéance auprès d’un peuple qui crie « Vive l’Empereur » plus par habitude que par conviction. De l’autre, deux navires américains s’affrontent, écho lointain de la guerre civile américaine.

Gwenaële Robert imagine des personnages qui vont tenter de tirer profit des situations. A Cherbourg, Théodore Coupet organise un pari sur l’issue du combat entre les deux navires. Les habitants de Cherbourg et les Parisiens sont venus en masse assister au spectacle de cette lutte fratricide, comme on se rendrait à l’opéra ou au théâtre. Charlotte de Habsbourg constate son extrême précarité, dans son palais complètement délabré, avec ce mari qui se refuse à elle.

J’ai dévoré ce roman historique. Gwenaële Robert possède une plume envoûtante. Elle raconte à la perfection ces événements historiques que je connaissais pas pour ma part. C’était passionnant de suivre Charlotte, notamment. Mêlant petite et grande Histoire, l’autrice réussit le pari audacieux de nous parler de cette naumachie incroyable entre deux navires, incarnant chacun une vision de l’Amérique. C’était captivant.

Avec ce roman historique, Gwenaële Robert livre un récit bien écrit et bien documenté, passionnant, tout simplement.

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