Never Mind
  • Date de parution 13/06/2024
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 152 gr
  • ISBN-13 9782266323062
  • Editeur POCKET
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Thématiques historiques Romans historiques Réédition moins d'1 an

Never Mind

4.01 / 5 (120 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Rentrée littéraire 2020.La mèche n'en finissait plus de raccourcir et les badauds d'acclamer Bonaparte. Deux, un... Il aurait fallu prononcer une prière, mais des prières, Joseph n'en connaissait plus, mea culpa, mea maxima culpa, c'est tout ce qu'il lui venait quand il aurait fallu implorer le Ciel, demander un orage, réclamer un miracle...C'est le soir de Noël, il flotte dans Paris une atmosphère joyeuse. Personne ne se doute que dans la rue Saint-Nicaise, une charrette et un cheval tenu par une petite fille vont exploser, atteignant tous les passants alentour. Sauf Napoléon, le seul visé. Le futur empereur veut punir ses opposants et Fouché en déporte plus de cent. Mais les véritables coupables demeurent introuvables. Parmi eux, Joseph de Limoëlan subit les pires remords. Fouché n'aura de cesse de le traquer. Avec un brio remarquable, Gwenaële Robert saisit ce moment exceptionnel où un nouveau régime s'installe alors que le sang de la Révolution n'est pas encore sec. Au coeur de ces remous, elle se plaît à imaginer le quotidien d'anonymes qui ne mesurent pas toujours l'ampleur des événements politiques dont ils risquent d'être victimes. De la chambre de Joséphine aux fossés de Vincennes, de la Bretagne aux Seychelles, des souterrains de Paris aux rivages de l'Amérique, Never Mind est un roman au souffle puissant qui fouille l'Histoire et le coeur surprenant des hommes.

En stock

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  • Date de parution 13/06/2024
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 152 gr
  • ISBN-13 9782266323062
  • Editeur POCKET
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Un excellent roman historique sur une période que je connaissais peu, l’auteure dit en introduction qu’il s’agit d’un roman et qu’il ne faut pas en attendre la rigueur d’un essai, pourtant le contexte est vraiment très fouillé et documenté, elle connaît son affaire et m’a entraînée avec plaisir en ce début du règne de Napoléon, qui est alors Premier Consul.

Le 24 décembre 1800 (les dates sont données selon le calendrier révolutionnaire et ça m’a bien embrouillée !), Napoléon et Joséphine se rendent à l’opéra. Dans la rue Saint Nicaise, une machine infernale explose, ratant de peu sa cible, mais tuant une vingtaine de personnes, en blessant encore plus et détruisant une partie du quartier. Napoléon n’a pas d’états d’âme et fait une entrée triomphale à l’opéra. Il est persuadé que les Jacobins sont les coupables et demande à Fouché, ministre de la police de les punir sévèrement. L’homme ne doute pas qu’il s’agit des Royalistes, mais il ne va pas se priver de frapper tous les ennemis du régime en même temps. Nous suivons principalement Fouché, Napoléon et Joseph de Limoëlan, l’auteur de l’attentat. C’est un ancien chouan, l’attentat a raté parce qu’il a tardé à donner le signal à cause d’une petite fille qui tenait le cheval sur ordre d’un de ses complices, ce qu’il ignorait, il ne peut se résoudre à tuer une enfant, mais ses collègues ont moins de scrupule.

L’auteure mêle la petite histoire à la grande en dépeignant le vie de la population. Cette plongée dans les rues de Paris est vraiment passionnante. Les nombreuses victimes collatérales du drame prennent vie, les beaux jours de la Révolution sont déjà loin, l’avenir est incertain et les passions pas encore refroidies. Le jour de l’anniversaire de la mort de Louis XVI, les Royalistes croisent les Jacobins, les uns lisant le testament du roi, les autres préparant un festin révolutionnaire, mais le climat est à la peur et chacun fait profil bas. Ce climat très lourd et répressif se sent tout au long du roman, Napoléon et ses sbires ont eu de la chance que la CPI soit de la musique d’avenir. On suit un des déportés, tout le monde sait qu’ils sont victimes d’une injustice, mais on ne peut que s’incliner face au fait du prince.

Napoléon n’est du tout campé en grand homme mais en tyran cruel qui n’hésite pas à faire couler le sang pour affermir son pouvoir. Fouché est assez étonnant, se montrant manipulateur et sans pitié, même quand il sait avoir tort mais aussi bon mari et bon père. J’avoue qu’il m’a fait penser à certains nazis, capables du pire mais plein d’amour pour leur famille.

Le personnage principal, Joseph est vraiment intéressant, sa psychologie est très fouillée et convaincante. Il se refuse à tuer une enfant innocente pour supprimer le tyran et portera toute sa vie le deuil des plus de cent victimes collatérales dont il se sent terriblement coupable. Il échappe au châtiment et se rachètera des années plus tard. Il entrevoit un bonheur possible, mais le refuse pour se punir. Il est très touchant, sa vie est une suite d’échecs cuisants. L’attentat a eu l’effet contraire au but recherché, il a renforcé le pouvoir de Bonaparte et anéanti l’opposition.

Je connais peu le contexte et j’ai beaucoup aimé ce roman qui m’y a plongé. Les chapitres sont courts, on passe sans cesse de la grande à la petite histoire et l’intérêt pour cette intrigue ne se relâche pas. Tous les personnages sont bien décrits et vivants, les bourgeois, les petites gens, les révolutionnaires déçus, les prostituées, ainsi que le climat politique très lourd et oppressif du moment. J’aurais toutefois apprécié que certaines dates soient données dans notre calendrier, pour m’y retrouver.

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