Sénéchal
  • Date de parution 07/11/2019
  • Nombre de pages 464
  • Poids de l’article 242 gr
  • ISBN-13 9782072752513
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Dark Fantasy Heroic Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur

Sénéchal Tome 2 Sénéchal, tome 2

4.21 / 5 (66 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Trahison ! Assassinat ! Les épreuves de Philippe Gardeval, grand sénéchal du royaume, sont de plus en plus redoutables. Depuis trois jours et deux nuits, les Castellois assiègent la capitale, les traîtres grouillent dans les rues et les couloirs sont hantés par les secrets et les haines. Othon de Ligias, l'ennemi du sénéchal, plus vindicatif que jamais, redouble d'efforts pour le faire tomber. La princesse Sybille, l'espoir du royaume, troque couronne de fleurs contre couronne d'épines, et alors que l'horreur ne le dispute qu'à la félonie, une lueur que l'on pensait depuis longtemps éteinte apporte espoir et chaleur aux âmes meurtries. Avec Sénéchal II, Grégory Da Rosa confirme son talent. Encore plus vénéneux et intense, ce deuxième tome nous plonge dans les méandres des stratégies du sénéchal. Pion ou joueur, choisissez votre camp !

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  • Date de parution 07/11/2019
  • Nombre de pages 464
  • Poids de l’article 242 gr
  • ISBN-13 9782072752513
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Bon, oui, d’accord, j’ai clairement mis beaucoup trop de temps à continuer ma découverte de la trilogie Sénéchal, plus d’un an après le premier volume. Vous-mêmes vous savez, comme on dit, on découvre quelque chose d’un peu exigeant, on est agréablement surpris mais on a quand même peur de pousser plus loin, on repousse l’échéance, ce qui augmente la peur en l’agrémentant d’angoisses nouvelles, entre potentiel oubli des enjeux ou perte de repères ; une bonne vieille spirale infernale. Mais j’ai fait confiance à ma mémoire et à mon ressenti positif de l’année dernière pour me motiver à enfin me replonger dans les aventures de Philippe Gardeval.

Pour le dire vite : hot damn.

Pour le dire moins vite et plus précisément, chroniquons.


Fort logiquement, nous reprenons là où nous nous étions arrêtés à la fin du volume précédent, et autant dire qu’à Lysimaque, la vie n’est toujours pas rose pour Philippe Gardeval en cette fin de troisième journée du siège Castellois. Et si ma crainte principale était clairement de ne plus m’y retrouver dans le bordel géo-politique et intra-politique de la cité, en complément des états d’âme du Sénéchal, j’ai très vite été rassuré. Parce que Grégory Da Rosa, il est doué. Et de ce fait, il a su intriquer avec autant de malice que de subtilité tous les éléments essentiels passés dans le renouvellement des intrigues entamé dans ce second volume. Entre les dialogues et l’exposition naturelle, j’ai très vite recollé les morceaux, ne me posant des questions que pour en trouver les réponses dans les lignes ou pages suivantes, ou alors les voir s’épaissir dans le flot retrouvé d’un récit qui finalement ne m’avait jamais vraiment perdu.

Il faut sans doute aussi saluer à cet égard le rythme effréné mais incroyablement maîtrisé du récit fait par Philippe Gardeval, sachant cristalliser à la perfection l’urgence et la pression des événements de ces quelques jours, tout en intégrant plutôt intelligemment le format du journal écrit à la narration, avec à la fois plus de profondeur et de cohérence que dans le premier volume, en tout cas il me semble. Tous ces éléments mis ensemble ont fait que j’ai été nettement plus embarqué dans le récit que la première fois, peut-être parce que j’étais plus habitué à la personnalité complexe et somme toute attachante du Sénéchal, sachant maintenant faire fi de son verbiage dépaysant ; ou simplement parce que la plume de l’auteur a tant progressé entre ces deux volumes, je ne saurais vraiment dire.


Ce que je saurais dire, par contre, c’est que Sénéchal II fait partie de cette catégorie de roman qui ont su me faire siffler d’admiration dans ma tête à plusieurs reprises, frisant même la vocalisation à d’autres. Ce roman est de ceux qui me font regretter de ne pas pouvoir parfois prendre une photo mentale exhaustive de certains de ses passages pour pouvoir en ressortir à l’occasion la substantifique moëlle. Entre certaines citations que je me suis mis de côté et certain·e·s dialogues ou portions de narrations, ce roman est perclus de moments de bravoure absolument parfaits dans leurs intentions comme dans leurs exécutions. Des moments d’autant plus admirables qu’ils jouent sur deux tableaux, à la fois à l’échelle de l’intrigue, intriquant brillamment le world-building à cette dernière, mais aussi en guise de miroirs déformants posant de superbes questions sur notre monde au travers de celui de l’œuvre. En soi, rien de nouveau dans le concept, malgré l’excellence de la mise en œuvre par Grégory Da Rosa, mais il est tellement rare pour moi d’être interrogé indirectement avec une telle acuité que j’en pose mon livre à côté de moi le temps de réfléchir à la question, et surtout sans me sentir assailli par la question, mais bien habité. Très sincèrement, sans aller dans les détails, l’une des séquences centrales du roman autour de la religion m’a absolument mis une claque mentale par sa sincérité, sa finesse et sa force de frappe. (Et pourtant j’ai lu les premiers tomes de Terra Ignota. Comme quoi c’est toujours une question de cadrage.)


C’est sans doute la preuve formelle, parmi d’autres, de la qualité de mise en contexte et en atmosphère de ce récit, que de voir à quel point, malgré tous ses défauts « médiévaux », Philippe Gardeval a su m’émouvoir, pris au piège d’un bordel sans nom dont il n’est que très minoritairement responsable (en apparence du moins, il reste un volume, on ne sait jamais). Ce que je trouve sans doute le plus fort dans la façon qu’a Grégory Da Rosa de narrer son histoire, c’est d’avoir su instaurer une sorte de distance technique et émotionnelle entre l’intrigue, son personnage et le lectorat. Quand bien même Philippe Gardeval est clairement confus et perdu dans un labyrinthe de sentiments contradictoires et d’intrigues et de mensonges, tout est clair pour nous, malgré les mystères ; au moins nous pouvons conjecturer avec un peu plus de recul et de sang-froid que lui, tout en faisant preuve d’une empathie qu’il semble mériter. Et tout cela ensemble, encore une fois, fait que j’ai été embarqué comme rarement, avec force et envie, poussé par la curiosité maladive de savoir exactement de quoi il est question dans ce foutu royaume pourri jusqu’à l’os, entre son passé, son présent et son futur, au travers des yeux merveilleusement humains d’un personnage qui a du souffle à revendre. Sans compter que ses interrogations personnelles nourrissent tout à la fois notre intérêt pour lui, son destin, celui du monde qu’il habite, et projette ponctuellement sa lumière sur le nôtre au passage.


Bref, bref, bref, c’était absolument formidable, dans un registre dont je n’ai absolument pas l’habitude. Toutes les qualités du premier volume et beaucoup de ce que j’y voyais comme des défauts effacé ou atténué. J’ai poussé par respect et curiosité intellectuelle plus que par pure affinité et plaisir, j’en conviens bien volontiers ; et je ressors avec un respect largement renforcé et un plaisir revigoré. Bravo moi, mais surtout, grand bravo à Grégory Da Rosa. Parce que Sénéchal, c’est original, constant, cohérent, puissant, et foutrement, foutrement intelligent. J’oserais même dire brillant.

Pour faire plus court et moins superlatif, disons surtout que je vais éviter d’attendre de nouveau 14 mois pour m’attaquer au troisième et dernier volume de Sénéchal.

Oh que non.

Quatrième de couv’ :

Rien ne s’est passé comme prévu. Défaits, trahis, maudits, nous sommes tout près de céder. Mais les cloches résonnent et il me faut surement faire quelque chose. Après tout… je suis le sénéchal.

Trahison ! Assassinat ! Les épreuves de Philippe Gardeval, grand sénéchal du royaume, sont de plus en plus redoutables. Depuis trois jours et deux nuits, les Castellois assiègent la capitale, les traîtres grouillent dans les rues et les couloirs sont hantés par les secrets et les haines. Othon de Ligias, l’ennemi du sénéchal, plus vindicatif que jamais, redouble d’efforts pour le faire tomber. La princesse Sybille, l’espoir du royaume, troque couronne de fleurs contre couronne d’épines, et alors que l’horreur ne le dispute qu’à la félonie, une lueur que l’on pensait depuis longtemps éteinte apporte espoir et chaleur aux âmes meurtries.


Mon avis :

Pour ce second volume, j’ai été rejointe dans ma lecture par Séverine et Ingrid, on l’a enquillé assez vite :

  • Un démarrage sur les chapeaux de roue :

On retrouve notre héros à l’endroit exact où on l’a laissé dans le T1, la ville sonne l’agonie du roi, il se précipite avec les chevaliers jusqu’au lieu où Edouard a été vu pour la dernière fois, certains détails paraissent étranges mais ils n’ont pas le temps de s’appesantir dessus. Finalement, ce qu’il redoutait le plus n’est pas en train de se produire mais les conséquences de cette décision stupide seront terribles pour le pouvoir en place. Les alliés de notre Sénéchal seront fort rares.

  •  Religion/Politique :

Avec cette volée de cloches annonçant un désastre dans cette ville assiégée, la vigilance se desserre et les « invités » du Naströnd tentent de fuir mais Philippe Gardeval condamne l’Isle-au-Roy, avec l’aide de la comtesse douairière, il maitrise la situation de ce côté. Mais du côté du peuple, c’est une autre paire de manche, le tocsin affole la populace qui se précipite sur les grilles de la citadelle causant des morts par étouffement et quelques carreaux d’arbalète seront lâchés pour faire fuir les gens et dégager le passage, cette décision va causer le début du soulèvement populaire.

Pour la religion, c’est avec l’architecte Jacques Rodenteux que se dessine l’explication de cette fameuse guerre sainte qui a l’air de tant choquer les méronniens. La Sainte Ange Lysimaque, principalement sa statue, sera détaillée d’un point de vue que l’on peut qualifier d’hérétique car l’Histoire réécrite par Rodenteux rendrait la famille royale de Méronne illégitime au trône et son cri e guerre, « Lysimaque ! Saint Aube » obsolète.

  •  Où sont les femmes ?

Dans le tome 1 on aurait pu chanter cette chanson à tue tête, quel plaisir de voir ces dernières mises plus en avant dans ce volume. Celle qui m’a le plus plu c’est la Comtesse Esther de Haplen, grand-mère de la princesse Sybille, elle remet Sieur Gardeval sur les rails pour qu’il s’intéresse enfin à découvrir l’empoisonneur qui se trouve dans leur rang, elle tisse sa toile et est assez impressionnante. La princesse Sybille commence à s’affranchir de son aviné de père et prend les choses en main et a à coeur de révolutionner un peu tout ça en commençant à nommer la maréchal-ferrand, Aurore de Thorne, Capella (chevalière/garde du corps). Pour finir, Bénédicte, la femme de Philippe Gardeval qui ne cesse de la dénigrer et rabaisser, nous est présentée sous un autre jour bien plus flatteur par Dame Esther, Bénédicte est une redoutable femme d’affaire.

En bref, entre intrigue et action, on se trouve encore avec un bon sac de noeud et des soupçons qui retombent sur le père et le fils, nous donnant envie d’en savoir plus et donc…on a enchainé avec le T3.

Pour la deuxième fois, les blogueuses de Book en Stock réitèrent leur confiance en Fantasy à la carte et scellent un nouveau partenariat. 


Cette fois-ci, c'est Grégory Da Rosa qui est à l'honneur dans le cadre du Mois de, un rendez-vous littéraire mensuel que nous offrent Phooka et Dup.


Jeune écrivain de fantasy française, j'ai eu le plaisir de découvrir son premier tome cet été.


Rappelez-vous, l'auteur avait conclu son récit par un cliffhanger complètement insoutenable. Le roi est mort, tel est le message qui se murmure partout dans Lysimaque jusqu'à revenir aux oreilles de notre célèbre sénéchal. Quelle effroyable rumeur aussi bien pour Méronne que pour Philippe lui-même qui était déjà en fâcheuse posture à la cour. Seulement à bien écouter la mélodie du Tocsin, un doute subsiste dans l'esprit de notre sénéchal. Peut-être n'est-il pas mort mais juste gravement blessé? Abandonné quelque part dans la ville basse, baignant dans son sang, seul, complètement perdu ? Ni une ni deux, n'écoutant que son cœur et laissant de côté ses angoisses personnelles, Philippe Gardeval décide de partir à la recherche de son ami, de son roi. Il se sent pousser des ailes, quitte à se mettre en danger en bravant la foule de la ville, devenue incontrôlable et dangereuse depuis l'annonce de la terrible nouvelle. Mais ce qu'il va trouver au bout du chemin risque bien de le dérouter plus encore et de le mettre davantage à mal.


Devant le succès retentissant de son premier tome, Gregory Da Rosa nous fait l'immense joie de poursuivre les tribulations de son improbable héros. 


Un deuxième volet qui fait monter la pression d'un cran tant la tension entre les personnages est de plus en plus palpable. Les esprits s'échauffent vite. L'armée de Lysander, roi de Castelwing est toujours aux portes de la ville et on sent que l'assaut n'est plus très loin. Ce qui rend les relations entre les détenteurs de pouvoirs plus conflictuelles que jamais. Les désaccords se multiplient rendant la situation aussi intenable à l'intérieur qu'à l'extérieur. Surtout avec des coquins de l’acabit de cet Othon de Ligias, ennemi juré de Philippe Gardeval qui murmure à l'oreille du roi de perfides mensonges à l'encontre de ce dernier dans le seul but de le discréditer toujours un peu plus. 


En quelques pages, l'auteur réussit à donner une ambiance à son récit. Plus les chapitres sont engloutis, plus elle y est sombre, pesante et angoissante. Le poison et le fiel sont clairement à l'oeuvre ici et les têtes commencent déjà à tomber. En fait, cet atmosphère lourde nous colle autant à la peau qu'à son héros. C'est même avec la peur chevillée au corps qu'on tremble pour Philippe, et qui nous pousse à dévorer les chapitres avec urgence pour aller toujours plus loin dans le récit.    


Lorsqu'on lit Sénéchal, on ne peut s'empêcher de penser au populaire Trône de Fer de G.R.R. Martin tant certaines scènes apparaissent comme des clins d’œil à l'auteur américain. Ici Philippe Gardeval apparaît comme le parfait bouc émissaire à l'image de Tyrion Lannister qui fut accusé à tort de l'empoisonnement de son détestable neveu. Les ennemis semblent venir de toutes parts et Philippe ne sait plus à quel saint se vouer. 


Autant le premier tome prenait son temps pour bien poser les décors, autant le second, lui, se recentre sur l'intrigue. Ainsi, les desseins de certains sont dévoilés alors que d'autres, au contraire, sont obscurcis. 


Il y a des livres qui vous marquent tant la plume est addictive. Sénéchal fait partie de ceux-là. C'est un roman dont on ne peut que lui souhaiter de beaux lendemains. 


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