Je rêve donc je suis

Les trois rêves que fit Descartes, jeune mathématicien de vingt-trois ans en quête d'une science universelle, ont suscité maintes réflexions tant chez les philosophes que chez les psychanalystes. Cet ouvrage reconsidère les pièces de ce dossier en y ajoutant de nouvelles interprétations. Gérard Pirlot établit des liens possibles entre des éléments biographiques et certains concepts, comme ceux du « Malin génie » ou du « Dieu trompeur ». Il s'attache à expliquer l'intelligence exceptionnelle et la capacité en mathématiques du grand penseur par le sentiment d'insécurité lié à sa situation d'orphelin précoce. Le style de vie solitaire et toute l'oeuvre de Descartes paraissent en effet entretenir une « relation d'absence » avec la mère, développant en lui une « relation d'inconnu » découverte dans ses trois songes et qu'il sut faire ultérieurement fructifier dans son je pense, donc je suis.