Victorian Fantasy Tome 1 Dentelle et nécromancie
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Difficile de résister à l'appel de Georgia Caldera lors du Salon Fantastique 2016 pour partir à l'aventure en compagnie des deux héros de Victorian Fantasy: Andraste et Thadeus.
Il faut dire que la publication de ce roman ne m'avait pas laissé indifférente, alors il ne m'en fallait pas plus pour me convaincre de m'y plonger ardemment.
Dentelle et Nécromancie est un roman qui se raconte à deux voix. Majoritairement centré sur deux personnages principaux, Georgia Caldera s'acquiert tout de suite l'attention de ses lecteurs. Ici, on ne se perd pas au milieu d'une multitude de points de vue. Tout est simple mais efficace. C'est un match sous haute tension qui se déroule sous nos yeux tant ces deux êtres arborent un caractère bien trempé.
D'ailleurs arrêtons-nous quelques instants sur l'intrigue. Andraste est une toute jeune sorcière qui vit confinée depuis sa naissance dans le manoir familial, le Coven des Coldfield. Ses sœurs et elle y vivent sous l'autorité implacable de leur grand-mère Helen, une puissante sorcière. Seulement à la différence de ses sœurs, Andraste ne semble être prédisposée qu'à des pouvoirs minimes. Piètre sorcière, plutôt esseulée dans cette grande demeure, Andraste s'y ennuie ferme jusqu'au jour où elle reçoit une invitation de la reine Victoria de Neo-Britannia. Voilà quelque-chose d'extraordinaire, tiens ! et d'improbable même. Crainte de tout le royaume, personne ne peut se soustraire au désir de sa Majesté. C'est donc accompagnée de sa sœur aînée Ruth que notre petite sorcière s'embarque dans un carrosse royal pour le palais de Neo-Londonia. Pour elle, c'est l'aventure qui commence. Elle peut enfin s'échapper du Coven et voir le monde. Mais que va-t-il se passer là-bas? C'est quelque peu effrayant et intimidant de se retrouver au milieu d'inconnus, surtout lorsqu'on est mandatée par la femme la plus puissante en plus. D'autant que la cour est pleine de chausse-trapes et de traites et Andraste va vite en faire les frais. En effet, à peine arrivée, les choses partent de travers au plus grand désarroi de la jeune femme qui ne peut rien faire pour inverser la tendance. Bon gré mal gré, elle est bien obligée de se laisser porter par le flux des événements. De plus, rencontrer le séduisant et l'horripilant lord Thadeus Blackmorgan ne va pas éclaircir ses esprits, bien au contraire.
En se concentrant sur deux héros, Georgia Caldera prend le temps de soigner leurs portraits. Que ce soit Andraste ou Thadeus, tous deux sont comme deux brasiers couvant sous la glace.
Bien que très jeune, Andraste a déjà un fort caractère et refuse de s'en laisser compter. Elle ne veut plus continuer à être dirigée par d'autres et souhaite enfin devenir maîtresse de sa propre destinée. Ivre de liberté, emplie de fierté, elle est une puissance qui s'ignore. Belle, elle l'est assurément et elle en a pleinement conscience mais bien d'autres pouvoirs couvent en elle. Face à elle, Thadeus est un homme machiste dans toute sa splendeur. Soupe au lait et violent, son mauvais caractère n'est un secret pour personne comme va vite le constater Andraste. Mais sous sa carapace d'homme bourru se cachent des failles que la jeune femme va mettre à jour. Il n'est peut-être pas si mauvais. En réalité, il cache de lourds secrets qui le rongent et qui ont contribué à la rendre ainsi.
Voici deux héros à la personnalité forte qui ne manquera pas de booster le récit. Au fur et à mesure des chapitres, Georgia Caldera réussit à nous faire changer notre jugement sur ses personnages. On est tour à tour surpris, troublés par ces derniers. L'émotion est donc bien au rendez-vous.
Quelle plume cette Georgia Caldera, elle mêle des éléments de Steampunk à une fantasy victorienne avec une si grande habileté. N'étant pas très amatrice de ces univers "steampunk", elle fait pourtant accepter cette touche en toute simplicité. Dans une Angleterre parallèle, on retrouve bien l'ambiance de l'époque, le frou frou des robes, la magie des bals, le romantisme des promenades en calèche. Le tout étant ici assaisonné d’éléments quelque-peu futuristes avec par exemple l'introduction d'animaux mi-bête, mi-machine, obtenus grâce à la puissance des métasorciers afin de les rendre quasi invincibles, ou en tout cas plus puissants. Sans parler des légendes qui planent au-dessus de nos héros tout au long du récit jusqu'à son dénouement. On comprend très vite que leur destin est intimement mêlé et que la sorcellerie imprègne aussi bien leur vie que les lignes de ce premier livre.
En espérant que ces quelques lignes vont vous mettre en appétit de lire ce premier tome du cycle Victorian Fantasy. Pour ma part, c'est le premier roman que je lis de cette auteure et j'y perçois déjà tout son talent de narratrice de grandes histoires.
D’aussi loin que remontent ses souvenirs, Andraste vit dissimulée aux yeux du monde. Son univers restreint ressemble à s’y méprendre à une cage dorée, elle qui ne rêve que de s’envoler. Car, au Coven Coldfield – manoir de construction ancienne où résident toutes les femmes de la famille ayant la chance de posséder quelque pouvoir – aucune âme, à l’exception de sa dirigeante, leur très redoutée grand-mère, n’a le droit de choisir son destin. C’est alors qu’une invitation de la main même de la Reine lui est spécifiquement adressée et vient bousculer les plans de la matriarche. Malheureusement, une requête royale ne se refuse pas… à moins de souhaiter perdre la tête.
Je connaissais déjà Georgia Caldera à travers son précédent roman Les Larmes rouges paru aux éditions du Chat Noir qui pour moi était une vraie réussite tant du point de vue de l’intrigue que du style.
J’étais donc intriguée à l’idée de lire son tout dernier roman Victorian Fantasy dont le 1er tome est paru au mois de septembre. Je sors de cette lecture plus que mitigée et je ne poursuivrai pas dans la saga tant j’ai été déçue par certains points.
L’intrigue est d’abord très très longue à se mettre en place. Dès les premières pages, le lecteur fait la connaissance d’Andraste. Cette dernière est une sorte de sorcière dont les pouvoirs ne sont, hélas!, guère développés. Fait étrange, Andraste vit enfermée dans le manoir familiale. En effet, elle est dotée d’une peau très blanche et la morsure du soleil pourrait lui être fatale. Andraste est aussi pourvue d’yeux violets qui ne semblent choquer personne autour d’elle.
Un jour, une délégation royale débarque au manoir. Andraste est demandée par la reine Victoria en personne afin de participer à un programme d’enseignement. Andraste saute sur l’occasion. Accompagnée de sa sœur Ruth, elle arrive et découvre New-Londonia et le palais royal.
Dès sa première nuit, Andraste commet l’irréparable puisqu’elle s’acoquine avec un certain Thadeus Blackmorgan. Andraste va découvrir qu’elle s’est liée à jamais à Blackmorgan et qu’une étrange malédiction pèse sur sa vie. Je n’en dirai pas plus sur la suite des événements bien que j’en eusse déjà beaucoup dévoilé..
Plusieurs choses m’ont dérangée dès les premières pages du roman. D’abord Andraste débarque au palais de la reine Victoria. Les explications données sont très vagues. Il s’agit a priori de recruter les meilleurs éléments du royaume en vue de les former en matière de magie et de nécromancie. C’est là qu’est le hic. Selon moi, on devrait logiquement suivre les cours d’Andraste, son évolution à travers les matières un peu comme dans les Harry Potter (sans pousser la comparaison plus loin). Or, toute la partie enseignement est passée sous silence ou reste très évasive. C’est décevant car cette partie de l’intrigue aurait apporté beaucoup à l’histoire. D’ailleurs le titre mentionne bien qu’il s’agit en partie de nécromancie. Au final, Andraste est peu confrontée à cette discipline; le lecteur n’en sait pas plus qu’elle!
Au lieu de cela, l’intrigue piétine. On avance d’un pas pour mieux reculer de deux. Il n’est pas sorcier de deviner qu’Andraste et Blackmorgan vont se livrer au jeu du chat et de la souris qui n’en finira pas. C’est un peu « je te suis, tu me fuis; je te fuis, tu me suis » appliqué sur plus de 300 pages. Ces ronds de jambe et revirements soudain m’ont profondément lassée. On devine l’issue de cette rencontre et l’auteur, comme dans une série américaine, repousse les choses à l’extrême alors que le suspens est depuis bien longtemps consommé.
Il est bien dommage d’avoir à attendre la page 300 (sur 541) pour avoir enfin un peu d’action! En effet, les choses sérieuses et intéressantes se mettent en place tardivement. L’histoire de cette malédiction qui pèse à la fois sur Blackmorgan et Andraste est enfin mise sur le tapis à l’extrême fin du roman. Là encore, il est dommage d’avoir tant attendu pour développer ce passage et de rester d’ailleurs encore trop évasif à son sujet.
Je n’ai pas véritablement apprécié l’héroïne Andraste qui passe pour une enfant gâtée. Elle ne sait pas ce qu’elle veut et passe parfois pour une idiote. De nombreux passages mettent en avant sa naïveté (en soi touchante) frisant parfois la bêtise. Blackmorgan relève un peu le niveau même s’il n’est pas toujours très futfut concernant les sentiments qu’il éprouve.
Enfin, j’ai été déçue par le traitement de l’environnement steampunk. Il n’est pas assez développé à mon goût. Certes, les héroïnes portent de longues robes à la mode victorienne et il y a quelques animécaniques (contraction d’un animal et d’un automate) qui se baladent mais c’est tout! Il me semble aussi que les personnages devraient parler un langage plus châtié ou en tout cas moins contemporain. Nous sommes tout de même à la cour de la reine Victoria. Au contraire, les insultes et les tournures de phrases d’aujourd’hui se multiplient. Là encore, la cohérence de l’époque n’est guère respectée.
Le point positif de ce roman est qu’il m’a bien divertie. On est finalement pris dans le tourbillon amoureux des deux personnages et on souhaite savoir comment cela va finir entre eux. Georgia Caldera décrit aussi les scènes de sexe avec beaucoup de style, sans tomber dans le vulgaire ou le cliché et je salue cette performance fort difficile. Elle réussit à émoustiller son lecteur.
En résumé, je n’ai pas été emballée par ce roman qui traîne trop en longueur et qui ne respecte pas assez les codes steampunk. C’est dommage car l’intrigue de départ est plutôt bonne. Je m’arrêterai donc au premier tome sans regret.
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