Ce qui ne te tue pas...

Depuis sa sortie, le premier tome de cette saga me faisait grandement envie. Et au fur et à mesure où j’ai vu les avis plus que positifs, j’avais deux fois plus envie de la dévorer. Mais d’un côté, j’avais aussi peur d’être déçue en raison de mes hautes attentes de cette duologie, d’autant plus que j’avais lu Nos chemins de travers et Nos vagues à l’âme de l’auteure qui avaient été plus que des coups de cœur ; j’envisage d’ailleurs de les relire.

Cette duologie a été un énorme coup de cœur pour moi, si bien que j’ai dévoré les deux tomes en une seule journée ! Malheureusement j’ai dû faire une pause pour aller au collège et j’ai ressenti la plus merveilleuse des sensations (pas sur le coup, j’avoue) mais qui prouve à quel point le roman est bien et que je n’avais pas ressentie depuis quelques temps : la frustration de s’arrêter dans sa lecture pendant un long moment. Je m’explique, ce n’est pas cette petite frustration qui nous prend quand on doit aller manger, non, c’est celle dont on sait que l’on ne reverra pas nos personnages et notre livre avant au moins plusieurs heures.

La plume de Georgia Caldera que je retrouvais une seconde fois est formidable, elle arrive à nous transmettre toutes les émotions des personnages. J’ai bien aimé qu’elle évoque dans ses romans la notion d’art, car elle-même est une artiste, elle arrive aussi a instiller une véritable ambiance. Ce roman m’a détruite mais aussi comblée, c’est le genre de livres qui explique pourquoi on lit de la romance.

La relation entre Violette et Adam est très fusionnelle, touchante. Ce sont deux êtres que la vie a réuni et que l’amour répare. On suit leur reconstruction, le bien qu’ils s’apportent mutuellement. Ils ont tous deux vécu des choses terribles qui peuvent parler à certains, comme le harcèlement.

Violette est un personnage que j’ai énormément apprécié, elle est forte, attentionnée et se protège sous une carapace que seul Adam arrivera à briser. Mais c’est ce dernier pour lequel j’ai eu un véritable coup de cœur. En effet, il est bien loin des personnages masculins habituels et si, au début, je le pensais arrogant, il n’est que perdu, réservé et brisé.

Pour finir, avec une plume d’enfer, une intrigue à couper le souffle, cette duologie est assez dure mais remplie d’espoir et d’amour.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Voulez-vous le lire ? Connaissez-vous l’auteure ?