
Le témoin jusqu'au bout
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TTT - Très Bien "« Observateur de symptômes », comme l’écrit Georges Didi-Huberman, Klemperer analysa la sémiologie du langage nazi : la multiplication des sigles, « la maladie du superlatif », l’appauvrissement et la souillure fanatique de la langue allemande et, surtout, la « réification », c’est-à-dire la manière de ravaler les êtres humains au rang de simples objets. À partir de 1933, il consigna toutes les interdictions qui s’abattaient sur lui-même et tous les juifs : invalidation des contrats d’éditeur, retrait du permis de conduire, révocation de son poste d’enseignant à l’université, interdiction pour tout juif d’acheter des gâteaux, d’avoir du savon à barbe, de posséder une machine à écrire… Un étau qui se resserrait jour après jour. Pourtant, il écrit en juin 1942 : « Le journal, je vais le poursuivre, coûte que coûte. Je veux porter témoignage jusqu’au bout. » Désespéré par l’opinion allemande — « Hitler est bel et bien l’élu de son peuple » —, il se sent de plus en plus apatride dans son propre pays et ne peut que noter l’ampleur des mensonges et des abjections proférés par la propagande.
« Qui donc fait l’histoire ? Qui discerne le vrai cours des choses ? » se demande Klemperer en septembre 1937. Obligé de changer de domicile plusieurs fois, envoyé dans une usine de cartonnage, il survivra, avec sa femme, subissant encore les bombardements à Dresde. Mais il pense à l’avenir, se demandant combien de temps il faudra pour retirer des têtes des enfants « toutes les immondices nazies ». Son Journal est une leçon à retenir sur la puissance des propagandes haineuses."
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